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| Les malheurs de Gaito | |
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+7Noelle Yuki Yurô Sara Hippo Luchia Yuri Gaito 11 participants | |
Auteur | Message |
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Hippo Gardien des Scellés // Admin 2
Messages : 1098 Date d'inscription : 23/05/2008 Age : 29 Localisation : Au Pearl Piari
Feuille de personnage Statut: Côté:
| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Mar 23 Juin - 19:09 | |
| * Uh uh, j'l'ai eu ma death ! %) * C'est choupi, trop choupi, c'est death ! Je suis conteeeeente ! %) Bon, je le serais encore plus si ma mère arrêtait de me faire la morale, et de gacher ma lecture | |
| | | Gaito Fondateur
Messages : 1461 Date d'inscription : 22/05/2008 Age : 29 Localisation : Dans mon château pourquoi?
Feuille de personnage Statut: Panthalassien Côté: Méchant %)
| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Mer 24 Juin - 13:53 | |
| ça, j'y peux rien %) Nom : Pain and loneliness are my punishment Auteur: Gakuto-Sara Pairing: PaiXLetasu Disclaimer: Pô à moi %)- Spoiler:
Pain and loneliness are my punishment - Alors, on va où ? - Eh bien… Par là ! - Sois réaliste, Kisshu. Tu nous as perdus. - Eh ben…
Trois enfants à la peau pâle et aux fines et longues oreilles discutaient. Le plus jeune, brun, s’assit en tailleurs et croisa les bras, refusant de ne faire ne serait-ce qu’un pas de plus.
- J’en étais sûr. Kisshu, la prochaine fois, tu ne bouge pas des rangs et tu ne nous entraine pas avec toi « à la découverte du monde humain », d’accord ? - Ouiii… - Alors, Paï, tu peux nous ramener ? - … Sans doute.
Le plus grand des trois, qui avait des yeux et des cheveux violets, se retourna vers les deux autres, et indiqua la route de la tête, avant d’ajouter :
- Il va falloir se dépêcher. - Ben, pourquoi ? - … - J’suis sûr qu’en fait, t’es pas plus sûr que moi de l’endroit où on est ! Hein, Paï ? - Là n’est pas la question. Les humains arrivent.
En effet, un vacarme croissant emplissait leurs oreilles sensibles. Kisshu, pourtant pas le plus fort des trois, sourit :
- Et alors ? Que peuvent-ils nous faire ? - Nous tuer. - Pourquoi cela ? - Parce qu’on est différents. - Tu crois ça ? Il suffit de léviter, et hop, ils pourront plus nous toucher ! Si ?
Taruto, lui, fronça les sourcils.
- Paï a raison, Kisshu. Si Tomoharu ou Setsuna étaient là, je dis pas, mais… - Parce qu’il n’y a pas d’adultes, môssieur se dégonfle ! Wah, Taruto, t’es vraiment qu’un gamin.
Le cyniclon aux cheveux verts sortit ses lourds Kunais et fit semblant de couper les couettes du petit brun.
- Taruto est un froussard-euh, Taruto es un froussard-euh, Taruto est un froussard-euh ! - Il a raison d’avoir peur, Kisshu. - Allons, toi aussi, Paï ? Tu… - Eh, vous trois !
Un jeune adolescent cyniclon, lui aussi pâle et doté des longues oreilles propres à cette race, s’avança. Ses courts cheveux d’un bleu plutôt foncé étaient noués derrière sa tête en une courte natte, et ses deux yeux d’un bleu glacier les fixaient avec angoisse. Paï sursauta, honteux d’être à blâmer.
- Que faites-vous encore là ? Cela fait des heures que je vous cherche ! Les humains arrivent, téléportez-vous. - Setsuna… Onii-san.
Paï, d’un pas hésitant, marcha jusqu’au nouveau venu. L’autre, se parant d’un sourire chaleureux, se pencha et le prit dans ses bras, avant de le repousser vers ses amis.
- Alors, ça va, Paï-chan ? Rentre à la maison, maintenant. Il est grand temps.
Paï tenta de protester :
- Mais… - Allez !
Le ton du plus âgé laissait transparaître son inquiétude. Taruto, peu rassuré, se téléporta aussitôt. Kisshu, bien qu’affublé d’un sourire moqueur, fit de même. Paï, lui, était à moitié téléporté seulement quand les humains les rejoignirent enfin. L’un d’eux avait un petit objet noir pointé sur les deux frères :
- LES VOILA !
Paï ne put retenir un cri lorsque la détonation retentit. Il vit, comme au ralenti, le minuscule projectile foncer sur son grand frère et le transpercer de part en part.
Le sang écarlate du plus âgé des deux frère gicla en même temps que la balle, sur les vêtements et le visage de Paï. Celui-ci, déjà parti pour son monde, ne put qu’apercevoir le corps de son frère se désagréger brusquement. Seul son hurlement lui survécut, accompagné de celui de son petit frère, sous le choc :
- SETSUNAAAAAAAAAAAAA !__________________________________________________________________________________________ - Paï, c’est à ton tour d’aller embêter les Mew-Mew. - Moi, je reste là ! Chuis crevé, je me suis encore amus… Battu avec Pudding ce matin. - Et moi j’ai espionné Ichigo toute la matinée. - PERVERS ! Pendant que Taruto courait après le cyniclon amoureux de la Mew Mew Rose, Paï les observa longuement. Ils n’avaient pas changé. Lui non plus, à vrai dire. Il n’avait rien oublié. Ni les humains, ni Setsuna. Comment oublier son frère ? Son idole ? Lui, si fort, si gentil… Son grand-frère… Il ferma les yeux. - J’y vais. Il prit deux infiltreurs et sortit de la base avant de se prendre l’équivalent cyniclon d’une balle perdue. S’envolant aussitôt, il se promena le long des rues, cherchant des esprits à infiltrer. Puis il les vit. Deux humains. L’un, grand, portant l’autre sur les épaules, lui souriait et riait. Le plus jeune aussi, insouciant comme si rien ne les menaçaient. Deux frères, sans doute. Paï fronça les sourcils et se mordit l’intérieur de la joue, grimaçant quand le liquide au goût de cuivre lui emplit la bouche. Il se raidit et murmura, entre ses dents : - Setsuna… Il serra les poings, et, dans un geste irréfléchi, s’empara des deux esprits. Les transformant aussitôt en immenses prédasites, il les entraina jusqu’au cœur de la zone résidentielle. - Allez-y, prédasites. Les deux infiltrés, bouffis et difformes, se précipitèrent sur le premier immeuble de la rue, et, accessoirement, sur un jeune garçon qui en sortait. - Non ! Une attaque scintillante arrêta l’un des prédasites, prêt à faire sa fête à l’enfant. - Ribbon… Letasu Rush ! Paï esquiva rapidement l’attaque. Celle-ci finit sa course contre un arbre voisin, qui émit un drôle de craquement. Se retournant, il reconnut l’une des Mew Mew, de ses ennemies. La verte. Celle-ci, en position de combat, redressa la tête vers lui. … Quel était son nom, déjà ? … Letasu. - Ne touche pas à ma famille ! Il contra une nouvelle attaque grâce à son large éventail de combat, et serra encore plus des poings. Comment pouvait-elle parler ainsi ? Le jeune garçon, s’il n’avait pas été son frère, aurait-il été tué ? L’aurait-elle laissé faire ? Tss. Comme eux. Une lâche. - Encore une égoïste. L’autre ne l’avait pas entendu. Elle s’était précipitée vers celui qui devait être son frère. - Est-ce que ça va ? - Nee-san… Tu… Es… Une Mew-Mew ? WAAAAH ! C’est super! Ma ‘Nee-san est une Mew Mew ! Cool ! - On verra ça plus tard, petit-frère. Rentre vite à la maison, et n’en sors sous aucun prétexte. - Mais… - Je suis une Mew-Mew ! Tout ira bien. - D’accord… Fais attention à toi ! Le jeune adolescent fila et disparut à l’intérieur de l’immeuble. Letasu se releva et se retourna vers Paï, une étrange lueur dans les yeux. Celui-ci la fixa d’un regard haineux, comme à son habitude. Letasu, préparant ses castagnettes, cria : - Je suis à toi, Paï ! Viens te battre ! - Avec plaisir. Stupide Mew-Mew ! Ils s’élancèrent l’un contre l’autre. Plus grand et plus fort, Paï prit immédiatement l’avantage. Le grand cyniclon vit lentement Letasu faiblir sous l’assaut des coups violents. Il sourit et cracha, sûr de sa supériorité : - Abandonne ! - JAMAIS ! Letasu Rush ! L’attaque aux reflets verts fut contrée par l’éventail, une fois de plus. Paï avait le visage dur. - Paï Ryu SEN ! La Mew Mew aux cheveux verts leva les bras pour se protéger, mais l’attaque, trop puissante, l’envoya heurter contre un mur. Elle perdit immédiatement connaissance. __________________________________________________________________________________________ Paï, dans un sursaut irréfléchi, l’avait emmené avec lui. S’étant retransformée au moment de l’attaque, elle avait perdu ses lunettes. Il les avait ramassées, ainsi que la précieuse Pierre de Puissance de la jeune fille. Il était au début parti pour le QG des cyniclons, mais s’était arrêté en route. Taruto et Kisshu voudraient tuer Letasu. Et lui… Aurait dû le vouloir aussi. Etrangement… Il n’y arrivait pas. Et il savait le pourquoi de cela. Avec son frère, Letasu s’était comportée exactement comme Setsuna se comportait avec le jeune Paï. Exactement. Il pleuvait désormais, à grosses gouttes. Paï se laissa tremper, sans bouger. Il s’était installé sur un toit, Letasu allongée à ses côtés. Il la regarda. Elle ne semblait pas près de se réveiller. Le grand cyniclon s’assit contre le muret de sécurité, et se laissa penser à son grand frère. Quelques larmes coulèrent sur ses joues pâles. Paï ne pleurait pas souvent. Mais là… Il ne pouvait plus se retenir. Le grand et solide Paï… Pleurait. __________________________________________________________________________________________ Letasu avait mal partout. Surtout à la tête. Elle essaya de soulever ses paupières, et se sentit immédiatement encore plus mal. Abandonnant sa tentative, elle tenta de se concentrer sur son corps. Elle avait très mal à la cheville gauche et un liquide coulait de son dos jusque sur le sol. Un liquide chaud et épais, qui la brûlait douloureusement. Sa tête, elle aussi, lui faisait un mal de chien. Cela aurait pu être pire, estima-t-elle. Puis elle l’entendit. Un bruit infime, ténu, comme étouffé. Soulevant une seconde fois les paupières, elle fit abstraction de la douleur et essaya de comprendre ce qu’elle voyait. Pluie. Il pleuvait. Paï. Il pleurait. Pleurait ? Letasu avait souvent observé le grand cyniclon aux cheveux violets. Les larmes semblaient normales chez ce grand gamin de Taruto, logiques après tant de râteaux pour Kisshu, mais chez Paï… Cela semblait irréel. Elle tenta de se redresser sur les coudes et retomba immédiatement. Il baissa les yeux sur elle, mais ne sembla pas la voir. Elle fit un nouvel essai. S’asseyant, elle tâta son dos. Une large plaie barrait le haut de ses omoplates et saignait abondamment. Secouant la tête, elle eut un nouvel accès de migraine, mais regarda de nouveau Paï. Il continuait de pleurer, immobile. Elle posa hésitante sur la joue de l’adolescent à la peau trop pâle, et essuya une lame. Il ne sembla même pas l’avoir sentie. Ses beaux yeux violets regardaient encore et toujours le vide. Alors elle voulut pleurer à son tour. Mais elle ne le fit pas. A la place, elle serra le cyniclon dans ses bras. Fort. Lui communiquant toute la chaleur qu’elle pouvait. Il sursauta, se tendit. Ses yeux ressemblaient plus que jamais à des pupilles sans iris. Noirs. Elle pleurait désormais, serrée contre lui. Sentant quelque chose d’étrange, il leva la main qu’il avait par reflexe posée sur le dos de la jeune fille, et la découvrit écarlate. Setsuna. Letasu. Letasu… Il repoussa lentement la jeune fille. - Pain and loneliness are my punishment… Il se téléporta. Elle, encore en larmes, hurla et s’évanouit, trop faible pour rester éveillée. La pluie continuait de tomber. Les larmes de Paï et de Letasu continuèrent de couler.
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| | | Yuki Yurô Panthalassien(ne)
Messages : 249 Date d'inscription : 05/11/2008 Age : 28 Localisation : Dans ma tite maison au bord de la mer %)
Feuille de personnage Statut: Panthalasienne^^ Côté: Zentiiils^^
| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Ven 26 Juin - 16:33 | |
| ... Paï et Letasu...
Gaito Onee-sama...
DAIKIRAI! %)
OUIIINNNN!^^ | |
| | | Gaito Fondateur
Messages : 1461 Date d'inscription : 22/05/2008 Age : 29 Localisation : Dans mon château pourquoi?
Feuille de personnage Statut: Panthalassien Côté: Méchant %)
| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Ven 26 Juin - 17:00 | |
| Merci Yuki-chan, j'aime ton compliment. %) Yuki: ... Daikirai... ça veut bien dire je te déteste? Oui, pourquoi? Sayo: ... T'inquiètes, Yuki, cette fille est trop space... %) Nom : Hoshi no keiro Auteur : Gakuto-Sara Disclaimer : Pas à moi, sauf l’idée de la photo et d’un hypothétique retour de Hao-kun ! %)- Spoiler:
C’était une belle matinée de printemps. Un réveil sonna longuement dans un immeuble voisin apparemment non-insonorisé. Les oiseaux chantaient derrière la fenêtre de la belle maison, et les doux rayons du soleil levant venaient chatouiller le nez de la jeune fille. Elle ouvrit doucement les yeux, se redressa et se frotta les paupières, encore endormie. Jeanne soupira et réarrangea sa coiffure, qui menaçait de faire de monstrueux nœuds. S’emparant d’une brosse, elle tira sans ménagements sur ses longues boucles, jusqu’à être pleinement satisfaite. Puis elle s’habilla. Dans l’une des poches de sa veste, elle trouva un papier glacé. Elle le déplia lentement, avec des gestes tremblants. Le regardant, la jeune fille aux yeux écarlates éclata en sanglots. La photo avait été prise deux ans avant, jour pour jour. Quand ils étaient encore tous là. Larky, Dembat, Kevin et Pof jouaient aux cartes, et levaient le visage vers celui –celle en l’occurrence– qui prenait la photo. Marco discutait avec Meene, tout en nettoyant ses lunettes. Aucun des deux n’avait conscience d’être photographié. Bounster souriait à l’objectif, et Reiheit tournait le dos. La jeune fille aux cheveux d’argent n’était pas très douée en photographie, et le plan arrière était un peu flou, mais ce n’avait pas d’importance. Tous étaient heureux. Elle redoubla de pleurs. A ce moment là, Lyserg ne les avait pas encore rejoints. Puis les combats s’étaient succédés. Et maintenant… Ils étaient morts. Tous. Tués, suicidés, partis… Seule, la Sainte l’était désormais. Perdue… A jamais. Elle jeta brusquement la photo sur son bureau et attacha les derniers boutons de sa veste. Elle était désormais excédée, à bouts de forces, juste pour un morceau de papier. Elle prit un mouchoir et s’essuya rageusement les yeux, avant de sortir de chez elle, prenant ses clefs. ___________________________________________________________________________________________ - Hum… Il semblerait que quelqu’un ici n’est pas heureux. Tu ne crois pas, Opachô ? - Hao-sama a raison. - … Pourtant, elle devrait être heureuse… J’ai disparu. Maah, j’ai envie de creuser là-dessus. - Hao-sama… Opachô peut venir aussi ? - Bien sûr. Opachô, je m’excuse pour la dernière fois. Ce n’était pas contre toi que j’étais énervé. - Opachô le sait ! Opachô a eu peur, c’est tout. - Je sais. Le Shaman Millénaire, supposé être mort depuis un an, souriait. Opachô, perché sur ses épaules, cueillit une cerise sur un arbre, puis une autre, et tendit la première à Hao. - Hao-sama veut une cerise ? - Hum ? Ah. Oui, je veux bien. Merci, Opachô. Il croqua pensivement dans le fruit rouge, grimaçant quand le jus écarlate vint tacher sa longue cape beige. Le petit Opachô descendit de son dos et vint se poster devant son Hao-sama, la bouche couverte de rouge. Avant même qu’il n’ait pu parler, le Shaman aux longs cheveux bruns avait éclaté d’un long rire sonore. - … Opachô vouloir savoir si Hao-sama va aider Jeanne-san. - Tiens. Et pourquoi donc, Opachô ? - Parce que… Opachô… Le petit Africain baissa les yeux, puis décida de tout raconter à son Hao-sama. Lui, il ne le blâmerait pas. ___________________________________________________________________________________________ - Hao-sama avoir dit de rejoindre Hao-sama à l’auberge. Mais le village Pache être trop grand. Opachô est perdu !
Opachô s’assit contre un mur, et se mit à pleurer. Comment retrouver son groupe ? Son Hao-sama allait être fâché et Opachô n’aimait pas ça. De plus, il commençait à faire nuit.
- Bouh… Hao-sama… - Hum ? Tu es perdu ?
Le petit africain releva la tête et découvrit une jeune fille aux cheveux argentés. Séchant les larmes du petit de sa main douce, elle lui sourit et il rougit.
- … Comment tu t’appelles ? Moi, c’est Jeanne. - … Opachô. Tu veux bien ramener Opachô ? - Bien sûr. Tu me conduis ? - … Opachô est perdu. Opachô sait juste que Opachô est à l’auberge rouge au bout de la ville. - … Je vois où c’est. Ce n’est pas très loin… Je devrais pouvoir t’y mener et revenir sans que Marco-san ne se fâche.
La jeune fille le prit dans ses bras, puis commença à marcher. Le doux balancement que ressentit Opachô le mena jusqu’à s’endormir. Chose qui ne lui arrivait qu’avec son Hao-sama.
Environ une heure plus tard, Jeanne observa longuement la façade de l’auberge. Elle allait être en retard. Mais ce n’était pas grave. Elle réveilla lentement Opachô.
- Tu es réveillé. - Ouiii ! Opachô va revoir son Hao-samaaaa ! - … ! Tu… As bien dit « Hao » ? - … Oui, pourquoi ? - … Rien. Vas, petit Opachô.
Elle sourit tristement, et s’en fut.___________________________________________________________________________________________ - … Tu ne m’avais jamais dit ça. Ce jour là… Je suis désolé de t’avoir laissé seul, Opachô. - Opachô pas en vouloir à Hao-sama ! Simplement… Opachô pas détester Jeanne-san. - Je comprends. Maaah… Hao sourit. Il marchait, Opachô toujours sur ses épaules, vers le cimetière où se rendait Jeanne. En fait, il se contentait de la suivre, et ne savait pas où elle se dirigeait. - Le Shaman Fight va continuer ? - Je ne crois pas. On a cinq cents ans devant nous, Opachô. Largement de quoi s’occuper de Maiden-chan. - … Hao-sama est triste ? - … Je ne sais pas, Opachô. Le Shaman Millénaire appela brusquement Spirit of Fire, et les deux compères s’élevèrent dans les airs. Jeanne, petite silhouette aux cheveux d’argent, marchait dans les rues. - … Jeanne-san est triste. - Oui. - … Opachô veut pas… - Oui ? - Opachô veut pas que Jeanne-san soit triste. - … Hao, pensif, fit accélérer son Over Soul, et ils continuèrent de suivre la petite fille aux cheveux clairs. Quand elle arriva à destination, Hao haussa les sourcils. - … Hao-sama… C’est quoi cet endroit ? - … Un cimetière, Opachô. Les humains y enterrent leurs morts. - … Mais les corps des X-III et X-II ont été brûlés par Sirit of Fir ! Pourquoi Jeanne-san y va ? - … La façon dont Opachô disait le nom de l’esprit qu’Hao possédait faisait habituellement sourire celui-ci. Cependant, cette fois, il resta longuement silencieux. - Je ne sais pas. Opachô, attends-moi à la porte. Je vais aller la voir, d’accord ? - Hai, Hao-sama. L’esprit de feu les déposa à l’entrée du cimetière. Opachô s’assit à côté de la porte, pendant que Hao poussait la lourde porte de fer. ___________________________________________________________________________________________ Jeanne s’était arrêtée devant la tombe de Marco. En plus des photos de lui, elle avait rajouté des photos des autres. Chacun d’eux, seul, ou en groupe. Elle n’était pas sur les photos. C’était toujours elle qui prenait les clichés, et savait que personne ne l’avait photographiée avec les autres. Reiheit avec Amano Teruko, enterrés dans la tombe voisine. Reiheit, le solitaire. Il avait longtemps secondé Marco, mais son ange l’avait obligé à ne pas participer le Shaman Fight. Il avait été tué par des policiers, tout ça parce qu’il fumait avec Amano, sans le savoir en face d’un bâtiment acheté par une bande de mafieux. Jeanne et Marco avaient du longuement bataillé pour leur réhabilitation et pour récupérer leur corps. Maintenant, ils étaient ensemble. Larky, Pof, Dembat. Les X-II. Les trois bons copains, morts dans le triste épisode de la Get of Babylon. Leur absence faisait mal à Jeanne, comme toutes les autres. C’était peu de chose, pourtant. La main de Larky dans ses cheveux quand elle montrait sa dernière photographie, le sourire de Dembat quand elle avait les bras couverts d’encre après s’être entrainée à la calligraphie japonaise, la manie de Pof de poser ses mains sur son crâne chauve et lisse dés qu’il était embarrassé. Peu de choses. Et tellement à la fois… Kevin. Le joueur aux fausses allures de clown. Lui qui gardait son masque depuis qu’Hao lui avait brûlé le visage. Lui qui savait si bien faire des tours de magie avec ses cartes truquées. Tous le savaient, qu’elles étaient faites exprès, mais qui le lui aurait dit ? Pas Jeanne, en tout cas. Et maintenant… Maintenant… Il avait brûlé par le feu du Spirit of Fire du Shaman Millénaire, un jour à peine avant la disparition de celui-ci… Bounster. Le grand colosse aux allures dures et pourtant si fragile. Lui aussi était mort lors du combat contre le Shaman Millénaire, en faisant exploser une de ses bombes spéciales. Il y avait cru. Mais le petit Hao était tout simplement trop puissant pour le grand baraqué. Jeanne aurait voulu pleurer. Lui qui, plus que n’importe qui, se rendait compte qu’elle aurait voulu autre chose que cette vie de douleurs… Meene. L’unique fille des X-Laws, mis à part Jeanne. La jeune blonde qui s’était faite transpercée par de monstrueux éclats de glace lancés par un Spirit of Fire transformé en eau. La douce Meene, qui faisait rougir les X-III, et Marco aussi. Disparue. Marco. Comment le décrire autrement ? Marco était Marco. Le « père » de Jeanne. Le chef des X-Laws. Le blondinet qui ne supportait pas qu’on insulte sa fille. L’orphelin élevé par Rackist. L’insupportable Marco qui ne connaissait que le mot « justice » et qui voulait la mort de ceux qu’il considérait comme ennemis de sa « justice ». Le jeune homme qui aimait bien Meene… Le père disparu. Marco. Elle aurait voulu pleurer. - La vie n’a pas toujours été facile, n’est ce pas ? … Les clefs qu’elle avait toujours dans la main tombèrent au sol dans un bruit métallique. Elle connaissait cette voix. Elle leva les yeux vers lui et crut halluciner. C’était lui. Asakura Hao. ___________________________________________________________________________________________ Elle lui avait carrément sauté dessus. Hao ne s’attendait tout de même pas à tant de colère. Comment aurait-il pu ? Il ne pouvait pas comprendre la douleur de la jeune fille. A la réflexion, sa remarque était sans doute ironique, vu que c’était lui qui avait tué la plupart des X-Laws. Il se maudit intérieurement. Il n’était pas doué pour ce genre de choses… Il contra un coup de poing pas plus puissant qu’une piqure de moustique, et bloqua les poignets de la jeune fille. - Calme-toi. Je ne veux pas me battre. - Comment peux-tu ? Comment peux-tu revenir ici ? Tu es mort ! MORT ! Comme eux ! - Calme-toi. Jeanne. A l’entente de son prénom, les yeux de l’ancienne Iron Maiden s’agrandirent. Elle cessa de se débattre et Hao put la lâcher sans qu’elle se remette à la frapper de toutes parts. - Je… - Je suis revenu. Je ne sais pas ni pourquoi, ni comment. Mais j’avoue que la fille bizarre que j’ai connue ne ressemble pas au fantôme qui se trouve en face de moi. - … - Hao Asakura a décidé de ne pas se battre cette fois. Dans cinq cents ans, peut-être. Mais maintenant, le Shaman Millénaire voudrait vivre tranquillement avec Opachô et… - Opachô… Il va bien ? - Oui. Au fait, merci. - … De quoi ? - De l’avoir ramené ce jour là. Je n’aurais pas dû le laisser seul. - … Comment… - Comment je le sais ? Il vient de me le raconter. Il dit qu’il ne veut pas que tu sois triste. - … - Jeanne… Tu ne crois pas qu’il serait temps de grandir ? - … Grandir ? - … Hao sourit. Tendit la main.Jeanne le regarda, les yeux secs. La prit.__________________________________________________________________________________________ La frontière entre amour et haine est mince… Si mince qu’on peut la briser avec notre simple volonté… Et la haine vient souvent d’une méconnaissance… Parfois l'être cher peut devenir celui qu'on déteste… Mais… Parfois l'être qu'on déteste peut devenir celui qu'on aime…
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| | | Hippo Gardien des Scellés // Admin 2
Messages : 1098 Date d'inscription : 23/05/2008 Age : 29 Localisation : Au Pearl Piari
Feuille de personnage Statut: Côté:
| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Ven 26 Juin - 17:38 | |
| C'est mimiiiii, tout mimi ! *dans les vapes* Z'aime les HaoXJeanne ! | |
| | | Gaito Fondateur
Messages : 1461 Date d'inscription : 22/05/2008 Age : 29 Localisation : Dans mon château pourquoi?
Feuille de personnage Statut: Panthalassien Côté: Méchant %)
| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Lun 6 Juil - 11:57 | |
| Merki^^ Nom : Yoake no chôchô Auteur : Gakuto-Sara Disclaimer : Pas à moi, depuis le temps, et si j’gagnais de l’argent pour écrire ces bidules atroces, j’serai morte depuis des lustres… %) Note : Huuuuum… Si vous voulez, vous pouvez considérer ça comme une suite à Projet 111 000 et 000 111. En moins triste. Comme pour leur remonter le moral, à ces pauvres rejetés que sont Gaito et Sara %) Sinon… C’est une sorte d’associations de plusieurs moments de l’avant-série, quelques mois après l’autre OS peut-être. Enjoy^^- Spoiler:
Il traça un nouveau trait, achevant un grand A majuscule qui lui causait bien des soucis.
- … Onee-san, c’est bien là ? - Tu en mets trop à côté. Je te remontre une dernière fois et tu devras y arriver tout seul, Gaito. - Hai.
La jeune rousse passa ses bras autour de ceux du garçon aux cheveux d’argent. Elle referma sa main sur celle de l’enfant, le faisant rougir légèrement. Elle guida sa main sur la feuille blanche, le faisant tracer de belles lettres majuscules et minuscules. L’instant était magique pour le garçon, si bien qu’il ne mémorisa pas les gestes de son ainée.
- … Gaito ? Gaito ? - … Oui ? - Montre-moi. - … Je…
Il essaya. Promis-juré songea-t-il, il essayait. Mais sans les mains de Sara autour des siennes, il faisait d’inutiles pâtés le bord de ses longues lettres. Et il était bien trop maladroit.
En même temps, c’était la première fois qu’il essayait d’écrire. Et puis la plume qu’il avait trouvée lui laissait plein d’encre sur les doigts. Il soupira de découragement, s’essuya le nez… Oubliant que l’encre couvrait ses mains.
Quand il releva la tête vers Sara, elle ne put retenir un éclat de rire devant la mine toute bleue de l’enfant. Il gonfla les joues, mi-honteux, mi-rougissant, mi-boudeur.
La grande rousse se leva, sortit de la pièce, et alla chercher de quoi le débarbouiller. Lui regarda le désastre qu’il causait pour un simple amas de traits. C’était décidément compliqué d’écrire correctement, soupira-t-il. Elle revint avec un grand mouchoir.
Doucement, elle essuya la face bleuie de son jeune apprenti, qui ferma les yeux pour ne pas se prendre le mouchoir dedans. Elle sourit en voyant qu’elle n’avait fait qu’étaler, prit la main de l’enfant et le conduisit à l’évier le plus proche.
Puis ils revinrent à leur table de travail.
Alors Sara reprit ses mains. Et Gaito se remit à rougir. _________________________________________________________________________
- Tarô…
Gaito ouvrit brusquement les yeux et se releva sur sa couchette. Sara, à peine à deux mètres de lui, cauchemardait. Il le sentait. Comme on sent un orage arriver. Les mains délicates de la jeune fille étaient crispées sur le doux tissu blanc du drap. Elle transpirait visiblement et se retournait dans son sommeil.
Il posa les pieds au sol. Le contact de ses petons sur le sol en pierre blanche et froide le fit frissonner. Il parcourut rapidement les quelques mètres qui le séparaient d’elle, et s’assit sur le lit de la rousse. Elle continuait de marmonner dans son sommeil, l’air crispé et désespéré. Il posa sa main sur son front :
- Tarô… - Onee-san. Je suis là.
A peine l’eût-il touché qu’il retira précipitamment sa main : la jeune fille était brûlante ! Il voulut se lever pour trouver de quoi la soigner, mais elle s’accrocha à sa main avec l’énergie du désespoir. Il la regarda longuement, incapable de se libérer sans la réveiller.
Alors il prit son courage à deux mains et rapprocha son visage de l’oreille de la grande rousse :
- Onee-san. Chut. Tout va bien, Onee-san. Tu n’as pas besoin d’avoir peur. Je vais te soigner. Chut.
Comme si elle l’entendait, elle le lâcha progressivement. Il laissa sa main au dessus du vide un instant, puis sauta sur ses pieds, sursautant à nouveau au contact du sol froid.
Il fonça vers la salle de bains la plus proche, et y prit un gant qu’il imbiba d’eau froide. Il fouilla les placards à la recherche d’un quelconque médicament, mais ne trouva rien.
Il baissa les bras et fonça voir l’état de sa « grande sœur ». Elle était sur le dos, complètement immobile, et encore plus fiévreuse que lorsqu’il l’avait quittée.
Il apposa doucement le gant sur son front, et alla chercher des couvertures. L’enfant aux yeux mauves s’assit de nouveau sur le lit, à côté du corps endormi de Sara.
La fatigue, qui l’avait pourtant déserté, le saisit avec la soudaineté d’un taureau qui charge. Doucement, il s’assoupit aux côtés de sa protégée, tout en se décidant. Jamais il ne la laisserait seule. Jamais elle ne cauchemardait à son propos. Il serait toujours là. _________________________________________________________________________
- Regarde, Onee-san ! - Qu’est ce qu’il y a, Gaito ? - Un papillon ! Là !
Ils étaient sur la plage. Sans vraiment savoir pourquoi, Sara avait pensé que Gaito voudrait peut-être voir le monde des humains. Et lui, en effet, le voulait vraiment.
- Onee-san… Tu gardes les secrets ? - Eh bien… Oui, pourquoi ? - … Je suis déjà venu ici. - … - En esprit, je veux dire. J’étais avec… Un garçon. Il était brun, il avait les yeux rouges, et puis il me ressemblait. Et il s’amusait avec deux autres humains plus âgés. - … Ti veux dire que c’était un rêve ? - Non ! J’étais réveillé. Simplement… J’étais avec la garçon. Même que… l’un des humains l’a appelé…
Il fit un immense effort et finit par se rappeler :
- Kaito, c’est comme ça qu’il a dit. C’est normal que ça ressemble à mon prénom ? Ca veut dire quoi, Kaito ? - Kaito… Cela veut dire… Une grande vague de l’océan. Mais je n’en sais pas vraiment plus. De toute façon, ce n’est pas si grave que ça, si, Gaito ? Ce n’était qu’un humain. - … Ce sont les humains qui ont été méchants avec toi, Onee-san ? - … Oui. Et les Sirènes aussi. - … Je veux t’aider à te venger. - … Me… Venger ? - Ben oui. Ils t’ont fait du mal. Donc, il faut leur faire comprendre qu’ils t’ont fait mal. Et comme ça tu seras vengée. - Gaito… - Oh, regardes celui-là !
Le petit garçon aux cheveux d’argent désigna un magnifique papillon orange et argent.
- C’est beau… - Oui.
Et le sourire de Sara donna à l’enfant une envie de rire tellement incontrôlable qu’elle se joignit finalement à lui.
Pourtant, un instant… Il avait été adulte, sous ses yeux. « Te venger. »
Qui était vraiment le Roi des Panthalassiens ? L’enfant solitaire qui voulait qu’elle joue avec lui, ou bien cet esprit sombre qui lui avait parlé si froidement ? Elle n’en savait rien.
Elle sourit.
Elle s’en fichait.
Un truc assez dark sur les bords quand aux implications quand même... *réfléchit* %) | |
| | | Hippo Gardien des Scellés // Admin 2
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Lun 6 Juil - 12:32 | |
| En effet, c'est dark, mais j'aime ce qui est daaark~ | |
| | | Gaito Fondateur
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Lun 6 Juil - 14:08 | |
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| | | Gaito Fondateur
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Mer 15 Juil - 11:49 | |
| Sorry for double post %) Nom : I will follow my heart Auteur : Gakuto-Sara Disclaimer : Pas à moi %) Pairing : KisshuXIchigo Rating : K- Spoiler:
- Vous apprendrez ce texte pour demain. Il est long, je sais, mais nous sommes en retard sur le programme et je n’ai pas le choix. Bonne soirée à tous !
Je rangeai mes affaires en vitesse sans prendre en note le devoir. Je n’avais que ça à faire, je saurais bien m’en rappeler. Une fois sortie du collège, je sortis mon portable. Trois SMS. Deux d’Aoyama-kun, un des filles. Aoyama me relançait pour l’Angleterre, quand aux filles, elles me proposaient une sortie au cinéma. Je fermai mon portable. Pas le temps. Pas envie.
Je rentrai chez moi et m’enfermai dans ma chambre sous les cris de mon père. Il devait avoir encore trop bu. Il avait perdu son travail à cause des Mew Mew et de leur combat final contre les cyniclons. A cause de moi, en fait.
Je détestais ça. Il ne faisait que dire du mal de notre groupe, alors que sans lui, il serait mort. Comment lui faire comprendre ? J’en avais marre. Vraiment marre.
Je m’installais à ma table et regardai le texte. C’était un poème d’un auteur obscur dont je n’avais pas noté le nom. Bon, tant pis. Je commençai à lire la première ligne.
Les échos des cris de mon père, puis de ceux de ma mère, me firent sursauter. Je laissais mon matériel, pris le texte, ouvris la fenêtre et me glissai sur mon balcon.
Ce balcon… Quand j’avais été malade, l’année dernière, Kisshu m’avait obligée à sauter par cette ouverture. Où était-ce l’autre ? C’était pareil. Je repoussai le battant de la fenêtre.
Là, je n’entendais plus les cris de mes parents.
Je recommençai à lire la première ligne.
« C’était un matin de givre dans l’hiver naissant Pendue au bras d’un prince que je croyais galant… »
Mon téléphone sonna. Je ne l’avais pas enlevé de la poche de mon jeans. Je le saisis et regardai le nom de la personne qui m’appelait. Mes doigts se resserrèrent autour du mobile.
Aoyama Masaya Petit chiwi ^///^
Cette inscription me semblait écrite par la main d’une autre personne. Je n’en avais pas changé depuis que j’avais reçu le numéro d’Aoyama-kun, au moment où je l’adorais énormément.
La sonnerie continuait, lancinante.
Je regardais l’écran lumineux. Mon doigt se posa sur la touche verte…
Un cri de mon père, plus puissant que les autres, me fit sursauter. J’appuyais sur la touche rouge et restai là, les yeux dans le vague, pendant que l’image d’Aoyama-kun s’effaçait et que la sonnerie s’arrêtait. Je reposai le mobile.
Maintenant que j’y pensais, je n’avais parlé ni aux filles ni à Aoyama-kun de ce qui se passait entre mes parents et moi. Comme si cela ne les concernaient pas.
Pourtant, à un moment, je ne faisais que leur raconter ma vie. C’était même moi qui fouinais dans les vies des autres, pour régler leurs problèmes et les aider. Et à chaque fois qu’on me disait que je ferais mieux de me mêler de mes affaires, j’étais blessée. Peut-être que j’aurais dû les écouter.
Peut-être que si j’avais écouté mes parents, j’aurais vu l’orage naissant, et que je l’aurais évité.
Peut-être.
Je soupirais et me remis au texte. Peut-être que ça irait mieux après ce fichu poème.
« Soudain il apparut, pas vêtu richement Et brisa toutes mes illusions d’un regard blanc »
Quel texte, tout de même. Comment apprendre un truc pareil ? C’était vraiment bon pour m’endormir. Seul le froid me tenait éveillée, à ce moment.
Nouveau bruit. Je regardais de nouveau mon téléphone. Un SMS d’Aoyama. Je le lus.
Ichigo qu’est ce tu fé ? Tu rep pas au tel. C’est toujours oui pour l’Ang ? Je vs prendre les billts 2m1. Kiss chaton.
…
Cette façon d’écrire en SMS… Je détestais ça. De plus, je n’avais JAMAIS dit oui pour l’Angleterre. Et puis… Chaton… Il ne m’appelait presque jamais ainsi. Il l’avait fait une seule fois, si mes souvenirs étaient bons. Si une personne m’appelait vraiment ainsi, c’était Kisshu.
Kisshu…
Les cyniclons me manquaient. Paï et son air sombre qui touchait tellement Letasu, l’insupportable Taruto qui ne faisait qu’embêter Pudding, et surtout l’inénarrable Kisshu aux manières de pervers.
Avant de devenir mélancolique, je me résolus à répondre à Aoyama en lui renvoyant un SMS.
Aoyama Je fais mes devoirs. J’ai pas le temps de répondre. J’ai encore besoin de réfléchir pour l’Angleterre. Ne prends pas de billet pour moi, je le paierais moi-même si je viens. A plus tard. Ichigo.
Effectivement, le prix du message était plus cher, mais je m’en fichais. Je préférais recevoir un pavé lisible que deux lignes illisibles. Mon père avait quand même déteint sur moi.
Je soupirais. Je ne voulais pas aller en Angleterre.
Je ne voulais pas quitter mes amies. Et puis en plus, les cyniclons, s’ils rentraient, arriveraient au Japon. Pas en Angleterre. Et puis, en cas d’attaque, ils auraient besoin de moi…
Je recommençai à lire ce fichu texte, mémorisant les vers. Une nouvelle fois, la sonnerie de mon portable retentit. Encore Aoyama.
ICHIGO ! On avt dt qu’on y allait ensble en ANG, et mtnt tu viens pls ? Quoi cette blague ? Je vs prendre ls billts 2m1 pr ns 2. Et ps tu te fichs bi1 de ts devoirs je le sé alors viens au ciné ac moi, j’ai ds placs ce soir. A tt de suite chérie.
… Je… Je n’arrivai pas à y croire. On n’avait jamais vraiment dit qu’on irait ensemble en Angleterre, et j’avais de plus en plus l’impression qu’il voulait me forcer la main. Quand aux devoirs… Je ne m’en fichais pas le moins du monde ! Je ne comprenais plus Aoyama-kun. Il me semblait… Différent. Et puis… C’était quoi cette manie des surnoms ? Seul mon père avait osé m’appeler chérie, dans des circonstances déjà spéciales !
Aoyama-kun Prends pas de billet pour moi. Point à la ligne. Quand au cinéma, j’ai mes devoirs à faire et je ne m’en fiche pas DU TOUT ! Ichigo, pas chérie, pas chaton.
Je fermai mon portable d’un geste rageur et me remis à mes devoirs. Trois sonneries plus tard, j’éteignis définitivement l’appareil, sans un regard pour les SMS d’Aoyama-kun.
Il commençait vraiment à faire froid. J’allais encore tomber malade. Repassant par la fenêtre, je saisis ma couette et la transportai sur le balcon. Enveloppée là dedans, à la lueur d’une lampe de poche, je me concentrai devant les minuscules caractères.
Mais j’avais de plus en plus de mal à garder les yeux ouverts, et je finis par m’assoupir, la lampe de poche glissant dans le vide et finissant sa course sur le sol, quelques mètres plus bas.
_________________________________________________________________________
- Ben alors, Koneko-chan dort à la belle étoile ?
Ce fut cette phrase qui me réveilla. J’entr’ouvris un œil, puis deux : j’étais toujours sur le balcon, empêtrée dans ma large couette. Quand je m’en libérai enfin, je découvris l’extraordinaire…
- Ki… Kisshu ? - Nan, Deep Blue. Bien sur que c’est moi ! Qui d’autre qu’un pervers tel que moi ne viendrait te voir à deux heures du matin ? - Deux… - Oui, deux heures du matin. - … PERVERS ! - Pas si fort ! Tes parents dorment juste à côté. J’ai attendu qu’ils arrêtent de hurler pour venir, alors…
Je me relevais. Mon uniforme s’était froissé dans mon sommeil et je ne devais plus ressembler à grand-chose, mais cela ne semblait pas déranger Kisshu.
- Tu veux dire… T’étais là avant ? - Oui. - … Depuis quand ? - Un peu avant que tu sois rentrée. - … PERVERS ! - Chuut-euh ! Ils vont vraiment se réveiller ! - … Tu as lu les SMS d’Aoyama-kun ? - … Oui. Mais je pense qu’il devait être sur les nerfs, le baka. Il a plus de pouvoirs, et il est sûr de se faire piquer son Koneko-chan dans les jours qui viennent. - Comment ça ? - … Es-tu sûre de toujours aimer Aoyama ? Pose-toi une question. Est-ce que, tout simplement, tu n’étais pas attirée par ton instinct de Mew Mew, qui te montrait ce cyniclon ?
Je rougis brusquement. Je détestais qu’on me fasse la morale, et surtout sur celle question là. Parce qu’en effet…
J’avais l’impression qu’Aoyama-kun avait changé, mais peut-être… Peut-être… Que c’était moi qui avais changé ? Que c’était moi qui avais cessé de l’aimer ?
…Non !
- J’aimais Aoyama-kun avant d’être une Mew-Mew ! - Shirogané et son copain t’ont jamais dit que les animaux qui vous habitaient étaient là depuis vos naissances ? Je rêve. Quand Paï s’est renseigné sur vous, il a tout de suite deviné ça. - … Vraiment ? - Vraiment. Je mens pas à mon Koneko-chan préféré ! - … T’es pas crédible. - Je sais, c’est ce qui fait mon charme ! - … Tu es sûr ? Voila qui explique que tu n’aie aucun succès avec moi, ou n’importe quelle fille normale. - Pfu ! - … T’es pas crédible. - Tu te répètes ! Bref. Je peux rien pour ton cas, désolé, à part te dire ça : Avant, tu suivais toujours ton cœur et tu regardais la réalité en face. Et je t’aimais comme ça. Alors… Koneko-chan… Redeviens comme avant, et tu verras sans doute que tu peux changer les choses : peut-être pas cesser les disputes entre tes parents mais les diminuer. - … Comment ça ? - Les Mew Mew ressemblent aux cyniclons : ils sentent la douleur des autres. Tu t’es blindée pour supporter la douleur des gens autour de toi. Peut-être qu’en déverrouillant la porte de ton cœur… ? - Kisshu… - Eh bien… Mata nee, Koneko-chan. _________________________________________________________________________
Et je me réveillais en sursaut.
Je pris un certain temps à me démêler une seconde fois de mes couvertures. Je tremblais de froid et rentrai à l’intérieur, avant de réfléchir à ce qui venait de se passer.
J’avais appris ma poésie, je m’étais endormie… Et j’avais… Rêvé de Kisshu ? Les cyniclons me manquaient-ils à ce point ? Je ne m’en étais pas vraiment rendue compte. Cependant… Il y avait du vrai dans les paroles de Kisshu : je devais changer de comportement.
Et suivre mon cœur.
Oui !
En attendant la prochaine rencontre, je larguerais Aoyama s’il continuait ainsi. Lui ne semblait pas attendre grand-chose de moi à part… Hum… Quelque chose… Mais je voulais attendre d’être prête. Il avait le même âge que Kisshu, il était plus âgé que moi. Moi, j’étais jeune… Donc… Il me gardait par orgueil, où pour ça. Du moins selon la supposition que Kisshu avait raison et que mon cœur devait me dicter ce que je croyais savoir des autres.
Quand à mes parents… Je chercherais à les rapprocher. Je voulais les protéger.
De tout mon cœur.
En attendant de revoir les cyniclons…
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| | | Hippo Gardien des Scellés // Admin 2
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Mer 15 Juil - 12:53 | |
| C'est mimi, ça reprend bien la fin de l'anim' et du manga %) Cay pas bien d'écrire en SMS Aoyama-san, surtout quand on est réputé super intelligent, on sait écrire bien | |
| | | Gaito Fondateur
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Jeu 30 Juil - 14:20 | |
| | |
| | | Sara Princesse Sirène
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Sam 1 Aoû - 20:53 | |
| J'aime bien les deux. J'préfère quand même le premier. %) | |
| | | Gaito Fondateur
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Dim 2 Aoû - 21:09 | |
| Nom : Une femme parle avec son coeur Auteur : Gakuto-Sara Disclaimer : Je n’ai écrit ni Mermaid Melody ni la chanson de Roch Voisin. Je ne gagne pas de sous. Idée : Petite idée qui s’est imposée à moi quand j’écoutais « Une femme parle avec son cœur » dans le métro… Le métro est une bonne source d’inspi… XD.- Spoiler:
Elles viennent au monde dans un cri de joie « On dit que les Princesses Sirènes naissent de l’amour entre une Sirène normale et un humain… » Quelque chose a leur visage « … Eh bien pourquoi quelque chose d’aussi beau que cela ne pourrait pas naître de l’union d’une Princesse Sirène et d’un Panthalassien ? » Une emotion qui ne s'explique pas « … Vous trouvez que ma voix est bizarre, qu’elle vibre étrangement, vous en concluez que je suis possédée ? Mais de quel monde venez-vous ? Mais quel monde voulez-vous créer ? » Entre douceur et courage « … Je vais dire une fois pour toutes ce que personne ici n’a le courage d’admettre… Je vais briser ces illusions ! Si je devais vous raconter une histoire, ce serait une belle histoire, une histoire qui fait pleurer les gens heureux… » Elles ont le monde a leurs pieds « … Il y a bien longtemps, et jusqu’à maintenant, il m’a toujours suivie. Il ne m’a jamais jugée, il n’a jamais cherché à me raisonner. Il y a bien longtemps, il a accepté de m’aider à me venger… » Quelques fois pour un sourire qu'on attend pas « … Tout ça pour quoi ? Un sourire, un mot, n’importe quoi de ma part, tout lui faisait plaisir ! Il n’en demandait pas plus. Il ne s’est jamais montré mauvais ou froid envers moi… » Elles sont prêtes a donner « Et moi, je voulais lui montrer le monde ! Je voulais qu’il puisse voir ce que vous lui aviez retiré. J’étais prête à tout donner pour lui, parce qu’il m’avait fait pitié, parce qu’il avait été sans défenses devant moi ! Et c’est cette même personne qui vous fait peur à présent… » Tout ce qu'on leur prendra « … On m’a tout pris. On a convaincu l’humain que j’aimais de me quitter, on m’a retiré tout espoir en fermant les portes du monde terrestre. Alors, le peu qui me reste, je veux bien le perdre pour lui… » Pour une idée pour un homme « … Eh oui, juste pour lui, juste pour cet homme que vous détestez tous ici, pour ce frère renié par sa famille… » Pour une terre qu'on abandonne « … Si un jour cet endroit devait disparaître, si nous devions disparaître, que feriez-vous ? Vous nous oublieriez ? Vous feriez comme si rien ne s’était passé ? Toi, est-ce que tu oserais oublier ton frère ? Ton FRERE, bon sang ! Je… » Une femme sait ouvrir son cœur « … J’ai cherché à comprendre. J’ai oublié tous les préjugés qu’aurait une sirène normale, une sirène qui ne fait qu’obéir à Aqua Regina. J’ai juste regardé ce que j’avais en face de moi. Ce n’était pas un démon. » Comme un souffle un cri de guerre « … C’ETAIT UN ENFANT ! Je vais le crier jusqu’à vous rendre tous sourds s’il le faut. Un enfant. Juste un enfant. » Là où les autres pourrait se taire « Pendant que vous faisiez semblant de ne rien voir, pendant que vous faisiez semblant de ne pas savoir. J’ai regardé. J’ai écouté. J’ai élevé cet enfant… » Une femme parle avec son cœur « … Je l’ai aimé. Il était le seul à me comprendre, à me voir autrement que Princesse ou Sirène. Il m’a sauvé la vie. Comme j’ai sauvé la sienne. Tout n’est pas noir ou blanc, Luchia… » Elles défient le monde « … Et si je dois être toute seule, que je le sois ! Je resterai là, devant lui, et les bras écartés pour vous empêcher de le toucher ! Vos chansons, vos pouvoirs, cela n’est rien pour moi. Vous pouvez me tuer, mais je ne vous laisserai pas le détruire de nouveau… Au ciel d’un idéal « … J’aurai pourtant cru que l’idéal des sirènes était fait d’amour ! Devant lui, vous semblez plus haineuses que chaleureuses, non ? J’aurai cru pendant treize ans que tout était vrai… Pour qu'a l'amour succombe « … Mais maintenant, j’ai ouvert les yeux. Et je n’ai peur de rien, parce que j’ai décidé que c’était lui qui méritait de vivre. Vous l’avez privé de six ans de sa vie, six ans où il a été seul et sans aucun réconfort… Personne ici ne peut comprendre ça. Même toi, là bas, tu as eu des parents durant ces six années, et des amis, alors que lui… » Les fleurs du mal
« Et si vous dites qu’il est mauvais parce qu’il m’obéit, alors c’est moi que vous devriez combattre ! Il n’a jamais fait autre chose que m’obéir… Et c’est pourtant lui que vous jugez… » Au bord d'un fleuve au fond d'un vieux village « … Un jour, je l’ai amené sur la terre ferme. Je l’ai emmené loin. Et je lui ai promis qu’un jour tout se finirait. Que tout n’était qu’un rêve, un cauchemar. Ce jour là, il m’a cru. Et si aujourd’hui il a changé… Si aujourd’hui il est ainsi… » Elles s'agenouillent en prière « … Je continue de prier pour lui ! Je prie pour lui parce qu’il est l’incarnation de tous vos pêchés ! Parce qu’il est le seul à ne jamais cacher ce qu’il est ! Je l’ai vu dans ses yeux… » Comme un roseau se lance du fond d'un marécage « C’était l’innocence détruite, la lumière fragile qu’il me manquait à ce moment là… Il m’a sauvée ce jour là… J’aurais pu vivre mille ans sans ouvrir les yeux, mais j’ai été celle-là… Celle qui a dû choisir le noir pour survivre… Celle qui s’est, tout simplement, réveillée pendant que vous dormiez tous… » Elles cherchent un peu de lumière « Au lieu d’obéir sagement, de ne pas chercher à comprendre, j’ai frappé le Gardien des Scellés. Je m’en veux aujourd’hui, parce que… Parce qu’il a été humilié, frappé, insulté pour cela. Vaincu par une Sirène… Incapable… Pitoyable… Rejeté… S’il déteste autant le Gardien, c’est bien parce qu’il lui ressemble… » Elles ont en elles ces rivières, « … Je suis peut-être étrange. Je ne sais pas forcément plus que vous ce qui m’attend au tournant. Je ne sais pas ce qu’il y a en moi. Je ne connais pas plus que vous mon propre destin… » Ces montagnes, ou l'on trouve l'or parfois « … Il parait que je suis une hors-la-loi, il parait que je suis mauvaise, il parait que sous mes airs d’ange je suis une démone qui ne veut que la mort des hommes… Moi, je voulais me venger… Et lui n’a fait que me suivre ! Alors l’ennemi c’est moi… Pas lui… » Elles donnent sans compter « Je suis prête à tout. Ma vie, mon sang, mon rang ou mon honneur, prenez tout ce que vous voulez, mais lui, vous ne le toucherez pas ! C’est un enfant comme les autres. Et comme les autres il mérite de vivre, alors je ne vous laisserai pas le toucher… » Ce que dieu leur rendra « Vous, Aqua Regina, qui vous prétendez si lumineuse et belle, pourquoi voulez-vous à ce point le détruire ? Qu’est ce qu’il vous a fait à sa naissance, pour l’enfermer lui et pas son frère ? Pourquoi ça vous dérange qu’il veuille vivre ? Pourquoi ? » Pour une idée pour un homme « C’est pour lui que je fais ça… Parce que… Parce que… » Pour une terre qu'on abandonne « Parce qu’il me fait mal… Il me fait mal à être tout seul… Il me fait mal d’être aussi triste ! Cet enfant abandonné… » Une femme sait ouvrir son cœur « … J’ai tenté de le comprendre, et maintenant, c’est vous que je ne peux plus comprendre… Que je ne veux plus comprendre… » Comme un souffle un cri de guerre « … Je peux vous le crier, je peux juste le murmurer, c’est pareil… Je ne veux pas l’abandonner… Je me battrai à ses côtés si vous tentez de lui faire du mal… » Là où les autres pourrait se taire « … Pendant que vous vous taisez, moi je vous livre mes pensées… Parce que je veux que vous compreniez ce que je fais… Ne dites pas qu’il me manipule… Il n’a jamais su me manipuler… » Une femme parle avec son cœur « … Parce que j’ai toujours été franche avec lui, parce que je ne l’ai jamais trahi… Et je continuerai comme ça… » Elle refait le monde « … Je crois que je lui ai raconté des choses insensées… Et il les a toutes réalisées… Ce n’est pas un destructeur ou un « méchant »… C’est un homme… Comme tous les autres… Plus puissant peut-être, mais vous n’êtes pas sans savoir que cela ne veut rien dire… » Au feu d'un idéal « … Et j’y crois ! Moi je veux croire qu’il a les mêmes chances qu’un autre ! Je sais qu’il y arrivera ! Et je sais aussi que je vous empêcherai de le ré-enfermer dans ce château… » Pour qu'a l'amour succombe « … Parce que… Parce que… » Les fleurs du mal « … Parce que vous le considérez comme le méchant de l’histoire… Parce que vous n’avez jamais pensé que cela pouvait être vous, les méchants, maintenant… Parce qu’il est une victime… Une… Victime… »
Pour une idée pour un homme « … C’est juste pour lui que je fais ça ! » Pour un enfant qu'on abandonne « … Alors que vous l’avez abandonné ! Il était seul. Ce n’est qu’un enfant abandonné, et vous lui voulez du mal… Comment cela est-il possible ? Comment avez-vous pu laissez cela se passer, vous qui vous dites si lumineux, tous… » Une femme sait pourquoi elle pleure « … Je me mets même à pleurer… Je pleure cet enfant… Je pleure cette innocence brisée… Je pleure pour lui et pour toutes les autres personnes brisées pour le bonheur des « gentils »… Je pleure… » Comme un souffle un cri de guerre « Je pleure au point que je n’arrive plus à parler… Parce que… Je pleure parce que j’en ai assez de vous… J’en ai assez des lubies et des hantises des « gentils »… Des injustices… » Là où les autres désespèrent « … Pendant que vous tourniez le dos, que vous fermiez les yeux… Pendant que vous faisiez semblant de ne rien entendre pour ne pas avoir à vous en soucier… » Une femme parle avec son cœur « … Moi, je… » Une femme parle avec son coeur..... « … Je … » Une femme .... « Je l’aime… »
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| | | Gaito Fondateur
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Sam 8 Aoû - 22:09 | |
| Désolée du up. %) Sur une inspiration venue d'un amv %) Nom: Personne ne saura Auteur: G.S. Disclaimer : Pas à moi. Chanson à Pink. %) Pairing: Haona. Anti Yohna. %)- Spoiler:
Nobody knows Nobody knows but me That I sometimes cry If I could pretend that I'm asleep When my tears start to fall I peek out from behind these walls I think nobody knows Nobody knows no - Aujourd’hui, exceptionnellement, je vais dormir avec toi. Après cette phrase, Kyôyama Anna était allée chercher son futon et l’avait placé à côté de celui d’Asakura Yoh. Il avait eu un tout petit sourire et s’était plongé dans la moiteur du sommeil. Anna attendit que le soufflé de Yoh se régularise parfaitement, signe que l’Asakura était parfaitement endormi. Quand elle en fut sûre et certaine, elle se releva lentement, et dirigea son regard vers la fenêtre. La lune brillait doucement, là haut, dans le ciel. Mais les étoiles étaient invisibles. Le smog de Tokyo les dissimulait. Comme d’habitude. La jeune fille blonde sortit discrètement de la pièce, sans plus faire attention à son compagnon. C’était aujourd’hui leur dernière nuit. La dernière nuit avant le Shaman Fight. La dernière nuit avant que le brun ne la quitte, pour de longs mois. Anna ne put empécher une larme de couler sur sa joue et de venir s’écraser au sol. ________________________________________________________________________________________ Un autre jour, bien plus proche. Anna avait été obligée de s’arrêter pour dormir. Manta et Tamao ne pouvaient tenir son rythme, et elle-même était fatiguée. Elle ne se sentait vraiment pas bien. Une larme perla au coin de ses yeux. Puis d’autres larmes vinrent rejoindre la première. Le sol allait être trempé si cela continuait. Elle se mordit la lèvre. Elle se sentait faible. Elle s’assit contre le mur, les genoux enserrés par ses bras pâles. Les larmes vinrent couler sur son léger yukata blanc. Elle eut soudainement envie de frapper quelqu’un ou quelque chose, juste pour se calmer. Frapper quelqu’un… Personne ne savait pour ses réels sentiments, à part Yoh. Et même lui ne savait pas tout. Il ne savait pas qu’elle pleurait souvent la nuit. Il ne savait pas qu’elle n’était jamais vraiment avec lui. Elle aimait Yoh, certes. Mais… En fait… Personne ne savait rien. Personne ne savait jamais rien d’Itako no Anna. Alors que même Yoh faisait tout pour ne pas la soucier, elle avait peur pour lui. Sans même oser lui montrer. Elle n’était pas à sa place dans cet endroit, songea-t-elle amèrement. Elle n’était à sa place nulle part. Nulle part… Nobody likes Nobody likes to lose their inner voice The one I used to hear before my life Made a choice But I think nobody knows No no Nobody knows No Hao eut un soupir léger. Elle était encore en train de se torturer. A force de penser chaque nuit à la même chose, la pauvre petite allait se détruire totalement. Et dire qu’il n’était même pas sensé la connaître… En fait, tout avait basculé avec les Shikigamis. Zenki et Gouki, les deux démons protecteurs du Chô Senji Ryakketsu. Il s’était réveillé en sursaut, bousculant Opachô. Le sang qui coulait sur son front avait un goût étrange. Un goût de pluie… De larmes… Il avait voulu en savoir plus. Il ne pouvait pas retourner jusqu’au Japon, mais il avait envoyé un espion discret. A peine un souffle d’air. Le Maître Omnyo avait vu la jeune fille aux cheveux blonds dans son avion. Il avait vu le nain avec elle, les esprits, la demoiselle aux cheveux roses si timide, et puis ses propres Shikigamis. Il fallait bien l’avouer : elle l’avait impressionné. Car cela ne pouvait être qu’elle, la blonde au regard vide. Celle dont le regard s’égarait souvent vers le lointain. Ces absences avaient longuement intrigué le Shaman Millénaire. Puis, pour la première fois, il avait vu. Et compris. Cette fille était comme lui. Peut-être la puissance en moins, mais la même âme. Les mêmes peurs, qui semblaient désormais si lointaines à Hao, torturaient maintenant Anna. Même si Yoh les avaient éloignées. Cela devait venir de lui. Yoh n’était qu’une partie de son âme. Les sentiments qu’il avait fait naître en lui pour chasser la peur qu’il avait avaient dû passer par Yoh. C’était logique. Hao eut un mauvais sourire. Anna arrivait… Il était content, d’une joie un peu malsaine d’ailleurs. Que cherchait-il ? Un miroir pour son propre passé ? Un alter ego? Cette dernière pensée était dérangeante. Il la chassa. Baby Oh the secret's safe with me There's nowhere else in the world that I could ever be And baby don't it feel like I'm all alone Who's gonna be there after the last angel has flown And I've lost my way back home I think nobody knows no I said nobody knows Nobody cares Anna était assise sur une pierre du village Pache. Yoh venait de gagner avec brio son premier combat, contre les Ice-Men. Il avait décidé de fêter ça avec ses amis et les perdants dans un bar du coin. Anna avait eut un air neutre et avait accompagné Yoh. Mais… Mais elle s’était enfuie à la première occasion. Yoh, elle l’aimait. Plus que n’importe quelle autre personne. Plus que… Plus… Plus que sa vie même, sûrement. Mais… Son éclat l’éblouissait. Elle n’arrivait plus à respirer lorsqu’il était dans les parages. Elle avait l’impression que ses yeux devenaient mauvais quand il la regardait. Son sourire devenait fuyant, ironique, et les yeux de la blonde Itako ne pouvaient plus croiser ceux de l’Asakura sans qu’elle aie mal dans la poitrine. Ce mal, ce vide… Personne ne voyait ce qu’elle faisait. Personne ne voyait qu’elle avait mal. Personne ne se rendait compte, personne ne s’en souciait. Même pas lui. Pourquoi ? Que pensait-il à son encontre ? Et les autres ? Et tous les autres ? Que ce passait-il? Pourquoi la détruire elle? Pourquoi ces airs mauvais et ironiques? Pourquoi elle? Pourquoi? Elle sentit qu’elle allait de nouveau pleurer. Non, pas ici, pas maintenant… Ses yeux la piquaient atrocement et elle avait une énorme boule dans la gorge. Mais elle ne pleurerait pas de jour… Pas devant eux… - Arrêtes, tu te fais du mal. Elle leva les yeux. Qu’est ce qu’il faisait là, lui ? Et pourquoi cet air doux à son encontre ? Pourquoi cette main tendue ? Pourquoi cette apparition, seul ? Pourquoi ? Pourquoi ? It's win or lose not how you play the game And the road to darkness has a way Of always knowing my name But I think nobody knows No no Nobody knows no no no no Hao l’avait vue arriver sur ce rocher. Il l’avait vue. Et entendue. Entendu ses pensées, sourdes et mélancoliques. Violentes. Son cœur, car il en avait un, s’était pincé. C’était lui, mille ans auparavant. C’était exactement lui. Est-ce que chaque millénaire avait ce Shaman perdu, ce Shaman ultra-puissant et ultra-dangereux ? Il avait mal pour elle. Toutes ces victimes avaient des pensées propres, mais celles-là étaient les mêmes que les siennes, exactement les mêmes. Et elles étaient bien plus douloureuses pour Hao que les suppliques de ses victimes ou les jérémiades de gens comme Lyserg ou Marco. Il prit sa décision et s’approcha lentement. Elle ne le vit pas venir. Elle avait la tête baissée, et se mordait la lèvre. Ses yeux clamaient qu’elle voulait pleurer. - Arrêtes, tu te fais du mal. Elle releva lentement la tête. En une autre situation, ses pensées auraient fait sourire le Shaman aux yeux bruns. Mais elle semblait troublée plus que raison. Pourquoi ? Parce que c’était lui qui le faisait ? Non. C’était plus profond. Si elle était aussi indécise, c’était parce que personne ne l’avait jamais fait pour elle auparavant. Personne… Dans l’esprit de Hao, un éclat des pensées d’Anna surgit. Les paroles de Yoh, quelques hivers plus tôt… Mais bientôt tout ce qu’il put lire en la jeune Itako fut une haine intense. Et même pas pour lui… Pour son petit frère. C’était Yoh qu’Anna haïssait ainsi. Alors il s’approcha encore, la prit dans ses bras et invoqua Spirit of Fire. Leurs silhouettes s’évanouirent en flammes… Sans qu’aucune ne blesse le Shaman Millénaire où sa protégée. Qui laissait désormais libre cours à ses larmes. Baby Oh the secret's safe with me There's nowhere else in the world that I could ever be And baby don't it feel like I'm all alone Who's gonna be there after the last angel has flown And I've lost my way back home And oh no no no no Nobody knows No no no no no no Hao avait passé l’après-midi avec la jeune fille. Elle avait dormi, dormi en pleurant dans ses bras. Pendant des heures. Pourquoi lui, s’était demandé Hao. Parce qu’il était le plus fort ? Parce qu’il lui ressemblait ? Parce qu’elle voulait juste quelqu’un d’autre que Yoh ? Il n’en savait rien. Rien du tout. Mais il avait senti les pensées de la blonde s’apaiser doucement. Lui se redressa du mieux qu’il put et appuya sa tête contre le haut du rocher où il était venu avec la jeune fille. Le crépuscule laissait place à la nuit. Maintenant, son cher Otôto devait chercher sa fiancée. Peut-être était-il sur la piste de son grand frère aux mauvaises intentions toujours aussi prévisibles. Selon la logique naïve de Yoh. En réalité, Hao ne savait pas. Il ne savait pas pourquoi il était là, à caresser pensivement les cheveux de la jeune fille nichée au creux de ses bras. Il ne savait pas pourquoi il n’en avait pas profité pour faire souffrir Yoh, ses amis et la même Itako qu’il avait toujours dans les bras. Il ne savait même pas pourquoi il se sentait bien. Il eut un soupir de frustration. Il détestait cette idée. Pourquoi se sentirait-il bien avec la fiancée de son frère dans ses bras ? Pendant un instant, il fut tenté d’être cruel. Mais il ne l’était pas. Du moins n’avait pas envie de l’être avec cette douce jeune fille qu’était Anna. Peut-être parce qu’elle lui ressemblait tellement, au fond. Peut-être parce que, comme sa chère moitié, il était tombé sous le charme de la blonde aux faux airs durs… Peut-être… Il n’aimait pas les peut-être… Il interrompit soudainement son geste et se décida. Deux minutes plus tard, ils n’étaient plus là. Tomorrow I'll be there my friend I'll wake up and start all over again When everybody else is gone No no no Anna se réveilla brusquement. Elle était allongée sur son lit. Elle n’était pas dans les bras de Hao. Elle n’était pas toute seule, cependant. Yoh était dans sa chambre, assis sur une chaise, l’air mi-perdu mi-sonné, un air « après une baffe d’Anna ». - … Qui t’as touché, Yoh ? - … Hao. Les yeux d’Anna s’agrandirent. Alors elle n’avait pas rêvé ? Elle se redressa sur son séant. - Pourquoi ? - Je n’ai pas vraiment compris. Il est arrivé en te portant dans ses bras, puis il t’a montée jusqu’ici. Puis il s’est retourné et m’as insulté. Je lui en ai demandé la raison, et il m’a frappé. Yoh se frotta la joue. - Il est fort… Il a dit que je devrais faire plus attention à toi dans l’avenir. Tu crois que c’est une menace ? Anna cligna des yeux, puis baissa la tête. - Yoh, sors de cette chambre. - He… Hein ? - Tu m’as entendue. Sors. Le Shaman, pas fou, s’enfuit sans demander son reste. Anna s’approcha de la fenêtre, et, malgré le froid de la nuit, l’ouvrit en grand. Assis dans un arbre, presque en face d’elle, le Shaman Millénaire sourit. Puis posa un doigt devant ses lèvres avant de s’évanouir en flammes qui ne brûlaient pas. Anna regarda un long moment l’endroit où s’était installé Hao, puis sourit. Et chuchota : - Merci, Hao. Nobody knows Nobody knows the rhythem of my heart The way I do when I'm lying in the dark And the world is asleep I think nobody knows Nobody knows Nobody knows but me Me
Voila, c'même pas du vrai pairing... Juste que l'amv était trop mignon! C'est celui-là: https://www.youtube.com/watch?v=Oil_jdvSaII&feature=PlayList&p=D6F504854CF605A1&index=7 | |
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Sam 8 Aoû - 22:26 | |
| Hao toujours là pour veiller sur Anna-chan~ C'est choupinou ! Pauvre Yoh quand même...J'l'aime bien Yoh aussi %) | |
| | | Gaito Fondateur
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Dim 9 Aoû - 17:46 | |
| Et voui^^ Mais bon, ça fait pas de mal de secouer Yoh de temps en temps %) Nom : Nobody wants to be the bad man Auteur : Gakuto-Sara Pairing : Itahina, Sasuhina Disclaimer : Pas à moi. La chanson est à son créateur, Naruto et co à Kishimoto-san. Et je gagne pô de sous T.T- Spoiler:
“J’entends tes pas, Sasuke. Baka Otôto. Tu vas enfin m’exaucer, cher petit frère. Tu vas me tuer, pensant rétablir l’ordre des choses. Je prie pour que tu n’apprennes jamais la réalité des choses. Ce serait injuste. Sois heureux, baka Otôto. Tu arrive. Ma vie va prendre fin.
Je suis heureux.”________________________________________________________________________________________ No one knows what it's like To be the bad man To be the sad man Behind blue eyes No one knows what it's like To be hated To be fated To telling only lies ________________________________________________________________________________________ Sasuke et Hinata étaient debout devant une tombe fraîchement creusée. Ils n’étaient pas seuls, loin de là. Il y avait Naruto, Tenten, Neji, Sakura, Ino, Kakashi, Tsunade, tous les camarades des deux personnes endeuillées, dont la Team Hebi. Et le cadet des frères Uchiwa savait que, à quelques centaines de mètres de là, deux membres de l’Akatsuki les regardaient aussi. Hoshigaki Kisame et Deidara. Il y eut une petite explosion dans le lointain. Et aussi une fine pluie qui se mit à tomber sur eux tous. Le dernier hommage des camarades d’Akatsuki pour Uchiwa Itachi. Sasuke leva la tête vers le ciel. Peut-être comprendraient-ils que le message était passé ? Sasuke avait peine à croire que c’était bien son frère qui était dans le caveau. Il l’avait finalement vaincu. Vaincu, écrasé, balayé, et pourquoi ? Pour apprendre que son frère l’avait toujours aimé et qu’il avait toujours agi pour le protéger. Son ventre était tordu de douleur. Il se retenait de pleurer. Itachi. Son grand frère. Son Nii-san. Comment avait-il pu y croire ? Comment n’avait-il pas compris ? Pourquoi son Nii-san aurait-il fait ça ? Pas pour le pouvoir, Sasuke aurait dû en être sûr. Cela l’aurait peut-être empêché de commettre l’irréparable. C’était comme l’histoire de leurs yeux. Itachi, en mourant, avait transmis le Sharigan éternel à son frère. A peine quelques heures auparavant, pour exciter la colère de Sasuke, il avait prétendu le contraire. Une chose dont jamais Sasuke n’aurait dû croire de son Nii-san. Mais la chose était là. Il avait tué Itachi. Il avait tué le dernier membre de sa famille. Il. Avait. Tué. Itachi. Soudain, les larmes se mirent à couler. Pas de rage. Pas de joie. D’une tristesse, pure et sincère. - Itachi… Nii… San… ________________________________________________________________________________________ But my dreams They aren't as empty As my conscience seems to be I have hours, only lonely My love is vengeance That's never free ________________________________________________________________________________________ Hinata, elle, n’allait pas forcément mieux. En effet, la jeune fille était très attachée au frère de Sasuke. Quand celui-ci était revenu, à Konoha, sans le poids de sa vengeance sur le dos, Hinata l’avait aimé. Immédiatement. Mais Itachi était aussi présent dans sa mémoire. Depuis bien plus longtemps. Sans qu’elle ne l’aie jamais dit à personne. ________________________________________________________________________________________ - Hinata-sama ! - Neji-nii-san. Ca va ? - Votre père est inquiet! Je dois vous ramener à la maison. - Père ne m’aime pas. Il ne… Il ne me fait jamais de calin. Je veux rester ici. Oh, regarde, un pa… Papillon !
L’héritière des Hyûga suivit le papillon jusqu’à l’orée de la forêt. Neji la rattrapa à ce moment là.
- Nous n’avons pas le droit d’entrer dans cette forêt ! Hinata-sama ! - Mais je veux… Je veux suivre le papillon !
Elle se dégagea et courut entre les arbres. Neji, complètement paniqué, la suivit. Elle courait en riant jusqu’à ce qu’un shuriken se plante dans un arbre, à deux mètres d’elle.
Elle stoppa net. Neji la rejoignit, tous sens en alerte.
- Hinata-sama… - Sasuke ! Je t’ai déjà dit de ne pas viser n’importe où !
Le jeune Hyûga, surpris par la nouvelle voix, se retourna et découvrit deux enfants. Enfin, un enfant de leur âge et un plus âgé, qui avait l’air un peu fatigué.
- Mais, Nii-san, j’ai pas fait exprès… - Là n’est pas la question, petit frère.
Hinata ouvrit de grands yeux. Le plus grand, elle le connaissait. Qui ne le connaissait pas ? C’était Uchiwa Itachi. L’héritier des Uchiwa. Un ninja ultra puissant, malgré ses neuf ans, et promis à un grand avenir. L’autre devait être son petit frère, Sasuke.
Hiashi-sama, son père, ne cessait de lui répéter d’une voix froide et neutre qu’elle était faible et qu’à son âge, elle aurait dû faire aussi bien, ou même mieux, que ce garçon.
- B… Bonjour, Itachi-san, Sa… Sasuke-san. - Tu connais nos noms? T’es qui? - Sasuke, s’il te plait, calme-toi.
En effet, Sasuke était plus excité que jamais. Itachi eut un sourire étrange et écouta la réponse d’Hinata.
- M… Moi c’est Hyû… Hinata et lui c’est Neji. - Hinata…
Le sourire d’Itachi avait changé. C’était devenu un petit sourire en coin, digne du plus grand des glaçons de Konoha.
- Hyûga Hinata, l’héritière du Byakugan. - Vous me… Connaissez, Itachi-san ? - Plutôt, oui. Vu que nous sommes fiancés. ________________________________________________________________________________________
No one knows what it's like To feel these feelings Like I do And I blame you No one bites back as hard On their anger None of my pain and woe Can show through ________________________________________________________________________________________ Sasuke se souvenait qu’avant le massacre, Itachi et Hinata avaient été fiancés. Il se souvenait même que cela ne les dérangeaient pas, du moins que cela ne dérangeait Itachi. Hinata devenait rouge tomate dés qu’on lui en parlait. Et cela ne plaisait ni à Sasuke ni à Neji, qui étaient privés de leur plus proche parent. En effet, Hinata avait eu le courage de demander à Itachi de lui apprendre, comme à Sasuke, à lancer des shurikens. Il se souvenait du jour où cela avait mal tourné. ________________________________________________________________________________________ - Tu… Tu es sûr, Itachi-san ? - Hn. - …
Itachi en avait presque fini avec les shuriken. La seule chose qui manquait à Hinata, c’était de la confiance en elle. Et pour régler ce problème, il lui avait demandé de le suivre pour une petite mission de routine. Rien de dangereux, avait-il dit à Hiashi. Qui avait accepté. Croyant qu’Itachi ne savait pas qu’il espérait qu’Hinata ne rentre pas. Comme ça, il pourrait se dire insulté par les Uchiwa et détruire leur clan, tout en permettant à Hanabi de devenir l’héritière.
Itachi avait donc emmené Neji, Hinata, et Sasuke.
Deux ninjas d’un autre village. Des ennemis selon l’Hokage. Itachi eut un sourire en coin. Des victimes. Rien de plus.
- Vas-y, Hinata. Lance un shuriken. Il s’agit d’en immobiliser un. - Mais… Tu… - Hinata. - Itachi Nii-san, Hinata… - Sasuke, tais-toi. - … D’accord. Je vais le faire.
Hinata se concentra au maximum, et lança le shuriken. Qui bloqua une main de chaque ninja ensemble, contre un arbre. Itachi sourit. Assoma les deux ninja d’une technique de ninjutsu, et les décrocha pour les rapporter à l’Hokage.
Quand Hinata tomba. ________________________________________________________________________________________
But my dreams They aren't as empty As my conscience seems to be I have hours, only lonely My love is vengeance That's never free ________________________________________________________________________________________
Elle se foula la cheville.
Itachi, sans prendre le temps de rassurer Sasuke et Neji, attacha solidement les deux ninjas. Il s’en occuperait plus tard.
Sans un mot, l’héritier des Uchiwa prit la jeune fille et la hissa sur ses épaules. Prenant par une main les deux garçons, il revint à Konoha et s’installa dans le domaine des Uchiwa, vide car ses parents étaient en mission. La medic-nin qu’il connaissait n’était pas là non plus, au grand dam d’Itachi.
Il eut un soupir mauvais et prit de la glace, dont il fit une compresse pour la cheville d’Hinata. Sasuke et Neji étaient plantés comme des i à l’entrée de la chambre d’Itachi.
C’est à ce moment là que Sasuke comprit son frère.________________________________________________________________________________________ Sasuke crut craquer. Il était tombé amoureux d’Hinata ce jour là. Après le massacre des Uchiwa, il avait coupé tous les ponts avec Hinata. Trop mal pour oublier. Comment cette histoire avait-elle pu se produire… Et le pire c’est qu’Itachi aurait du gagner. Malgré tout ce qu’il avait pu dire, au moment où, dans l’univers de Tsukuyomi, Itachi lui avait arraché l’œil gauche, il avait dit « Pardonne-moi, petit frère. » Et cela avait aidé Sasuke à se libérer de la technique du Mangekyô Sharingan. Itachi ne se serait jamais excusé en vrai. Jamais. Pour Sasuke. En fait, si Itachi n’avait pas dit cela, ce serait le possesseur du Mangekyô Sharingan qui serait devant la tombe de son petit frère. Itachi orchestrait tout… Depuis le début… ________________________________________________________________________________________ When my fist clenches, crack it open Before I use it and lose my cool When I smile, tell me some bad news Before I laugh and act like a fool If I swallow anything evil Put your finger down my throat If I shiver, please give me a blanket Keep me warm, let me wear your coat ________________________________________________________________________________________ Hinata se mit à pleurer. Si Sasuke se retenait, elle n’en pouvait plus. Itachi, elle l’aimait. Autant que Sasuke. Les Uchiwa étaient vraiment… _____________________________________________________________ - Désolé Hinata. C’est la dernière fois que tu me vois avant longtemps. - Itachi… San ? - Je crois que si je reviens, nous ne serons plus fiancés. - Hein ? Pourquoi ? - Parce que. Mais pour moi, ça ne change pas grand chose tu sais. Du moment que tu es heureuse. - Itachi-san… - Adieu, Hinata.
Le plus grand des Uchiwa laissa Hinata devant le domaine des Hyûga. Il n’était pas très tard. Sasuke devait rentrer dans deux heures. Et à ce moment là, il serait orphelin…
Itachi ne tuerait pas Sasuke. Ni Hinata. Ni Neji.
Parce que ces trois là, pour lui, étaient plus importants que Konoha._______________________________________________________________________________________ No one knows what it's like To be the bad man To be the sad man Behind blue eyes ________________________________________________________________________________________
“Hinata, désolé de te laisser ainsi. Je ne t’ai pas oubliée, héritière des Hyuga. Je t’aime toujours aussi sincèrement. Mais je vais mourir. Oublie-moi. Mais… Es-tu devenue capable de te protéger ? Es-tu devenue capable de protéger Sasuke ? Je l’espère du fond de mon cœur. Je prie pour que vous connaissiez une vie douce et que vous m’oubliez totalement.
J’espère rester le traître. C’est bizarre, mais comme ça, je serais sûr que vous serez heureux.
Sasuke… Baka Otôto… Hinata… Baka Imôto…”
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Dim 9 Aoû - 17:59 | |
| Bon... Moi et Naruto, ça fait deux on va dire %) Mais bon, je comprend à peu près tout, c'est déjà ça ! %) En tout cas, j'aime bien ! C'est mignon ! Et encore plus parce que le death est bien sous-entendu (bien indispensable en fait %) ) . | |
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Dim 9 Aoû - 22:36 | |
| Merki %) Nom : On a toujours plus besoin d’un plus petit que soi Auteur : G.S. Disclaimer : Pas à moi les persos. %) Pairing : WolfXGisela Note : Cadeau à Mindy-chan^^- Spoiler:
- Merci à vous de m’accompagner, Wolfram-kakka. - C’est rien, Gisela. Après tout, des humains se sont introduits sur le continent, et même cette forêt n’est pas sûre. - Mais c’est la forêt du temple de Shinou-hekka pourtant… - Ca ne veut rien dire.
Gisela avait une course à faire dans un village un peu éloigné. Gwendal, soucieux, avait demandé à Wolfram de l’accompagner. Ils étaient tous deux à cheval.
Gisela avait le regard un peu lointain. Wolfram le remarqua assez vite, et demanda ce qui n’allait pas.
- Ah, rien, kakka… Mais je ne voulais pas vous déranger en vous demandant de m’accompagner. J’aurais pu y aller toute seule vous savez… - Gisela… Ce n’est pas un problème. Ani-ue m’a demandé de t’emmener. Je le fais. C’est tout. - … Kakka…
Wolfram lui aussi était préoccupé. Conrad, Günter et Yuuri étaient partis en mission, et Gwendal avait insisté pour que Wolfram n’y aille pas aussi. Wolfram ne comprenait pas. Il n’aimait pas cela. Pourquoi pas lui ? Cela l’énervait.
- Kakka… - … - Erm, kakka… - … - Kakka ! - … Quoi ? - Votre cheval s’est arrêté.
En effet, les deux chevaux avaient ralentis, puis s’étaient arrêtés net. Wolfram tenta de remettre le cheval au trot, mais rien à faire : il ne bougeait pas.
- Qu’est ce qui se passe enc…
Un sifflement. Une flèche. Qui alla se perdre derrière eux. Les chevaux devinrent fous à ce son, et se mirent à galoper. Plaqués sur l’encolure de leur cheval, Wolfram et Gisela n’en menaient pas très large. Vraiment pas large en fait. Par un chemin détourné, Wolfram se remit sur le chemin du temple, suivi par Gisela.
- Ka… KAKKA, VOUS FAITES QUOI ? - Au temple de Shinou, on pourra se défendre ! Là, ils ont l’avantage ! - Comment ça ? - On les voit pas, et on est deux ! Ils sont plus nombreux, sinon il y aurait moins de flèches !
Ils continuèrent un moment. Wolfram sentait que leurs poursuivants étaient encore derrière eux. Il jeta un regard en arrière.
Mal lui en prit.
Son cheval se cambra, et le désarçonna. Gisela stoppa le sien, mais dût descendre en marche car l’animal refusait de rester là.
- Kakka ! - Gisela…
Elle s’agenouilla et chercha des traces de blessures. Il avait une plaie dans le dos, qu’elle soigna aussitôt avec un Majutsu.
- Tu as peut-être un léger traumatisme crânien. Il faudrait que je puisse t’ausculter comme il faut, mais… - On a pas le temps ! Ils peuvent être là d’un moment à l’autre !
Comme pour lui donner raison, une flèche se planta dans le sol, à un mètre d’eux. Wolfram se leva.
- On sera pas au temple à temps sans les chevaux. Il va falloir combattre. Gisela, pars devant, et avertis Ulrike. Ses suivantes. Même Shinou s’il le faut. N’importe qui ! - Shinou-hekka ? Je… Mais vous, Wolfram-kakka ? - T’occupes !
La jeune fille aux cheveux verts fronça les sourcils et allait répliquer quand une flèche l’atteignit à l’épaule. Elle s’effondra dans un cri de douleur. Wolfram hurla.
- GISELA ! Non… Puisque vous le prenez comme ça… Particules flamboyantes…Esprits du feu… OBEISSEZ AUX MAZOKU AYANT DETRUIT SOUSHU !
Un véritable vent de flammes plongea vers les attaquants. Ceux-ci détalèrent. Wolfram haletait, épuisé. Il avait très mal à la tête, et une constante impression de nausée. Il avait sûrement un traumatisme crânien, comme disait Gisela… Gisela !
Il vint à ses côtés. Elle était inconsciente, et son épaule n’arrêtait pas de saigner. Sans hésiter, il déchira sa cape et en fit un garrot, comme elle-même lui avait montré, pour arrêter l’hémorragie. Il ne pouvait rien faire de plus, ne connaissant rien à la magie de soin.
Il se laissa tomber à ses côtés, trop épuisé pour réfléchir. Et se perdit dans l’inconscience. ________________________________________________________________________________________
- Rha la la… J’ai l’impression que j’ai bien fait de passer par ici moi…
Ainsi parlait Shinou, le premier Maoh. Bon, à ce moment, le premier Maoh mesurait quinze centimètres, mais tant pis.
Il était tombé sur Wolfram et Gisela. La blessure de cette dernière avait vraiment l’air sérieuse, et le blondinet était encore dans les vapes. Shinou soupira et pinça le nez de Wolfram pour le réveiller. Quand celui-ci fut à court d’air, il se redressa en sursaut, afin de plaquer ses mains sur son crâne.
- Argh… Qui est ce qui… - Salut, Wolfy. - Argh… J’aurais pas pu tomber sur pire. - Eh, sois plus gentil. Sans moi, tu te serais réveillé trop tard, et ta copine aurait crevé. - Ma cop… Gisela !
Il se retourna et observa avec attention le bras de Gisela. Il avait vraiment besoin de soin. Et sa tête qui lui faisait toujours aussi mal…
- Si ça t’intéresse, les chevaux sont à quelques pas. Je pense que, peureux comme ils sont, ils n’ont pas voulu s’enfuir. - Mon cheval n’est pas… - Ttt. Tu es sérieusement blessé, et elle aussi. Alors tu vas m’écouter pour la seule fois de ta vie, cher petit descendant. - Je ne suis pas… - Tais-toi. Je vais prévenir Ulrike et quelques autres. Toi, tu récupère quelques forces, puis tu l’emmènes jusqu’aux chevaux, et tu reviens au temple. - … - Enfin le silence, sourit presque Shinou. Remets-toi vite, Wolfy-kun !
Le premier des Maoh disparut dans les brins d’herbe, poursuivi par les regards vengeurs et sanglants de Wolfram. Il soupira. Puis se releva lentement, pour ne pas réveiller la migraine qu’il sentait pointer. Et il tenta de mettre Gisela sur son dos.
Une fois.
Deux fois.
Non. Il n’était pas assez fort pour la porter. Il n’y arriverait pas. Pas tout seul.
Alors il posa sa main sur le front de Gisela. Il était brûlant.
- Attends-moi, je reviens.
Wolfram marcha un moment et retrouva les chevaux. Il les ramena jusqu’à Gisela, et réussit à la hisser sur le dos du premier cheval. Montant sur le dos du deuxième, il le fit marcher au pas, tenant par la bride le second.
Pendant un très long moment, ils avancèrent ainsi. Enfin, à l’orée de la forêt, le jeune blond put découvrir des personnes qu’il n’aurait jamais songé croiser.
Murata, l’ami de Yuuri, avec à côté de lui Shinou. Bien que pas à l’intérieur même du temple, il était assez près pour pouvoir avoir sa taille normale. Ensuite, Yuuri, Conrad et Günter. Celui-ci se précipita sur lui.
- Wolfram ! Qu’est ce que tu as fait ? Qu’est ce que tu as fait à ma fille adoptive ? QU’EST-CE QUE TU… - S’il te plait, Gün, pas maintenant…
Gisela était en sécurité. Donc Wolfram pouvait dormir. Ce qu’il fit aussitôt.
Yuuri et Conrad crièrent son nom. Mais il était déjà trop inconscient pour s’en rendre compte. ________________________________________________________________________________________
- Wolfram ? - Chichi-ue ! Chichi-ue ! - Wolfram-kakka ?
Aussi étrange que cela puisse paraître, ce fut cette dernière voix qui convaincu Wolfram de soulever ses paupières.
Il se releva, et croisa le regard de Gisela.
Sourit.
Tout était enfin terminé… Et tout pouvait commencer.
Mouais. Chuis pas contente. J'aime pas ce truc. %) | |
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Dim 9 Aoû - 22:45 | |
| Eh bah moi chuis contente ! J'aime ce truc ! Pigé ?! %) Non, sérieusement, j'aime beaucoup~ Wolfy et Gisela powaa~ ! %) | |
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Mar 18 Aoû - 13:54 | |
| Nom : So like a rose Auteur : Gakuto-Sara Pairing : FennelXCalendula Disclaimer : Pas à moi. Double Drabble. %) Résumé: La rencontre entre Calendula et Fennel, ainsi que leur séparation. N’était-elle vraiment qu’un objet ?_____________________________________________________ - Spoiler:
Lui, c’était le plus intelligent de son groupe. Elle, la fille trop discrète, et pas assez belle pour qu’on la remarque. C’avait toujours été ainsi. Il avait un physique plus qu’appréciable, selon les préférences d’Evergreen. Elle, tout le monde la trouvait trop étrange, trop spéciale, trop unique, trop…
Et pourtant, il l’avait remarquée.
- T’es toute seule ? - … Oui. - Quel est ton nom ? - Ca… Calendula. - Mon nom est Fennel. - Je sais. - Ah ?
Il avait eu un drôle de sourire. Puis il avait souri, et l’avait emmenée. Elle, elle l’avait suivi.
___________________________________________________________
- Tu es comme moi. Il ne fait que t’utiliser…
Phrase de haine. De vengeance. Phrase faite pour blesser, pour créer peut-être une ouverture qui lui permettrait de tuer son adversaire.
En vain.
La jeune fille aux cheveux presque blancs et aux vigoureux yeux rouges la fixa intensément. La clef du pouvoir de Fennel, accompagnée du larbin de la reine d’Evergreen, était estomaquée.
Calendula était trop faible. Elle allait mourir. Et pourtant, elle entendait encore Fennel lui dire qu’il l’aimait. Qu’il ne la laisserait pas tomber. Il lui avait menti.
Et pourtant, songea-t-elle, elle ne lui en voulait pas.
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| | | Hippo Gardien des Scellés // Admin 2
Messages : 1098 Date d'inscription : 23/05/2008 Age : 29 Localisation : Au Pearl Piari
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Mar 18 Aoû - 14:02 | |
| C'est mimi ! J'connais presque pas cet anim', mais j'imagine bien !! J'aime bien ! %) | |
| | | Gaito Fondateur
Messages : 1461 Date d'inscription : 22/05/2008 Age : 29 Localisation : Dans mon château pourquoi?
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Sam 22 Aoû - 19:41 | |
| Nom : Séparation Auteur : Me, G.S. %) Pairing : OroTsu. Disclaimer : Pas à moi. Je connais pas bien Naruto, donc certains trucs peuvent-être erronés. %) Résumé : Tsunade et compagnie ont treize ans. Le Sannin légendaire des Serpents a disparu dans une mission de l’équipe qu’il forme avec un sensei, Tsunade et Jiraya. Pendant que Jiraya et le sensei cherchent en ville, Tsunade reçoit un message de rançon contre son partenaire, qu’elle aime depuis longtemps. Elle y va donc… Mais Orochimaru n’a jamais été enlevé…___________________________________________________________ - Spoiler:
- Jiraya, Tsunade, toujours pas de nouvelles ? - Non, Sarutobi-sensei. - Orochimaru est toujours introuvable ! - Continuons. Prochain rendez-vous dans trois heures. Jiraya, cherche dans la partie Ouest de la ville. Tsunade, les environs. Je me charge de la partie Est. Tsunade acquiesça, puis disparut façon ninja. Jiraya fit de même. Sarutobi resta un instant silencieux, et soupira avant de partir également. Si la situation était bien comme il la pensait, ils ne le retrouveraient sans doute pas… Tsunade, de son côté, alla jusqu’à la mer. Cette mission lui faisait peur, depuis le début. La même peur qu’elle avait quand son petit frère allait en mission. Elle n’avait pas le bon feeling. Un mouvement attira son œil. Elle n’eut que le temps de se protéger avant qu’un parchemin explosif ne la précipite sur le sable. Elle se releva immédiatement. - Qui que ce soit, montrez vous ! Pas de réponse. - Montrez-vous ! Toujours rien. Si ce n’est qu’un serpent tomba sur le sable, un parchemin attaché autour de son corps. - Un serpent d’Oro… Elle s’approcha lentement, puis retira le parchemin. Le texte lui sauta aux yeux. « Tsunade. Si tu souhaites me revoir, suis le serpent.
Orochimaru » Le texte s’effaça aussitôt. Elle fronça les sourcils. Orochimaru lui avait envoyé un message ? A elle ? Elle ne put s’empécher d’esquisser un sourire victorieux. Elle était amoureuse du garçon aux cheveux sombres depuis très longtemps. Et lui, il lui avait quasi-donné un rendez-vous ! Ne pas oublier qu’elle n’avait que treize ans. Mais Orochimaru n’aurait pas disparu sans raison. Sarutobi-sensei et Jiraya-baka étaient pour la thèse de l’enlèvement. Dans ce cas, ce texte pouvait être un piège. Il l’était sûrement, d’ailleurs. Mais ce n’était pas comme si elle avait le choix. Le temps d’aller chercher Jiraya et son sensei, Orochimaru pouvait être mort. - Ninpô ! Invocation ! Elle prit un parchemin, y traça un message pour Jiraya, et l’envoya. Le temps que son invocation retrouve son coéquipier, elle avait une ou deux heures devant elle. Au cas où ce serait vraiment un rendez-vous. Elle chercha des yeux le serpent. Il avait déjà reprit sa route, et faillit échapper à sa vue. Il la conduisit donc, messager rampant, jusqu’aux falaises qui bordaient le village. Une fois perchés en haut de celles-ci, l’animal disparut soudainement, sans que Tsunade puisse le retrouver. Elle tourna sur elle-même, cherchant une trace d’Orochimaru ou d’un groupe de ninja. Elle en savait suffisamment sur ses coéquipiers pour savoir qu’ils ne pouvaient pas avoir été enlevés par une seule personne, à moins qu’un criminel classe S ne passe par là. Ce qui était rare, encore heureux. - Salut, Tsunade. La voix venait d’en haut. Relevant brusquement la tête, la grande blonde vit Orochimaru, perché sur un arbre. Esquissant un grand sourire, elle se précipita à ses côtés. - Oro-kun ! Tu vas bien ? - Oui. - Tu t’es libéré ? - Non, Tsunade. - … Alors… Tes ravisseurs sont où ? - Nulle part, Tsunade. - … Alors… C’ETAIT VRAIMENT UN RENDEZ-VOUS ? - … Non, Tsunade. Elle fit une tête pas possible. Sans voir le grand sourire, mauvais et sadique, de son compagnon. - Ben alors, c’était quoi ? - Disons simplement que… Je voulais fêter notre dernière mission ensemble, Tsunade. - … Hein ? Il répéta, patient. Elle cligna deux trois fois des paupières, puis redemanda : - Hein ? Ca veut dire quoi ? T’as l’intention de demander des missions en solo ? - Non. - … ? Tu compte faire quoi alors ? - Trahir Konoha. - … ?!? HEINNG ? Tsunade faillit tomber de l’arbre. Orochimaru était devenu dingue. Comment pouvait-il plaisanter ainsi ? Même Jiraya n’aurait pas eu une idée pareille. - Tu m’as fait peur, Oro-kun. Bon, on va chercher les autres ? Ils s’inquiètent pour toi. - … Ce n’était pas une plaisanterie. Et je vais te le prouver. Orochimaru disparut en un éclair dans les arbres qui suivaient la côte. L’obscurité. Endroit préféré des serpents. Tsunade pouvait le suivre. Juste pour vérifier. Elle le fit. ___________________________________________________________ - Qu’est ce que tu fais, Oro-kun ?!? Pourquoi tu raconte des trucs bizarres depuis tout à l’heure ? Les deux silhouettes noires allaient trop vite pour un œil normal. Mais eux se voyaient très bien. Trop bien même. Le sourire du jeune ninja faisait un peu peur à Tsunade. Qu’est ce qui se passait ? Etait-ce un jour spécial, pour que son Oro-kun la fasse marcher comme ça ? - Dis, on va où là ? - On est arrivés. Ils étaient à la fin des arbres. Tsunade, rejoignant Orochimaru, découvrit un jeune garçon, encerclé par des serpents. Ce jeune homme était blond. Blond comme Nawaki… - Qu’est ce qu’il a ? Pourquoi tu l’empêche de partir avec tes invoc’, Oro-kun ? - Parce qu’il va influencer ton choix, Tsunade. Sa voix était devenue terrifiante. Tsunade fronça les sourcils. Quelque chose n’allait pas. Vraiment pas. - Mon… Choix ? - Oui. Je t’aime bien, Tsunade. Alors je te laisse le choix : Ou tu viens avec moi… Ou tu reste à Konoha. Et tu mourras comme les autres. La même voix. Froide, sans aucun sentiment. Non, il ne l’aimait pas « bien ». Il ne ressentait rien. Tsunade frissonna, bien qu’il fasse plutôt chaud. Ce qui élargit son sourire. - Mais je peux t’aider à te décider… L’un des serpents s’enroula autour du petit blond. Devant les yeux de Tsunade, le sourire radieux de Nawaki, son petit frère, apparut soudainement. - Qu’est ce que tu vas lui faire ? - Si tu viens avec moi ? Rien. Sinon, il mourra. Encore cette voix. Elle aurait voulu crier. C’était impossible. C’était… Non, ce n’était pas le même Orochimaru, celui qu’elle connaissait. C’était impossible… - Tu mets trop de temps. Je ne veux pas que tu me ralentisse. Tu veux que je t’aide à prendre une décision ? Le serpent se dressa. Tsunade hésita. Une fois de trop. Le serpent mordit le blond, et le sang gicla. Le cri de Tsunade faillit rendre sourd Orochimaru. ___________________________________________________________ La kunoichi s’était précipitée. Sourde aux commentaires moqueurs du ninja aux cheveux noirs, elle tenta plusieurs guérisons, mais le poison, inconnu, semblait impossible à contrer. Bruit sourd. Orochimaru s’était laissé tomber à côté d’elle. Elle ne lui accorda pas un regard, sortit un kunai, et s’entailla le poignet, commença une incantation. - Ah non. Je n’ai pas d’antidote pour ce poison. Je ne peux pas te laisser utiliser cette technique là. Elle le regarda avec haine. S’il comptait l’en empêcher, il se mettait le doigt dans l’œil. Non, pas uniquement le doigt. La main en entier. Elle prépara un transfert de sang. C’était risqué. Et surtout, si son organisme ne reconnaissait pas le poison, elle en mourait. Mais c’était pour l’enfant ! Elle ne le laisserait pas mourir. Elle ne le vit pas venir. Elle ne vit même pas le coup de pied qui l’envoya à deux mètres de là. Le temps de se relever, Orochimaru avait cicatrisé la plaie du blond. Qui était toujours empoisonné. Orochimaru l’avait condamné. - NON ! - Oh si. Les mains de Tsunade, couvertes du sang de l’enfant et du sien, se crispèrent. Et elle recommença à crier. ___________________________________________________________ - AAAAAH ! Tsunade, onze ans. Elle se redressa brusquement. Tout n’était qu’un rêve ? Elle avait besoin de s’en assurer. Elle courut dans la chambre voisine. - Oro-kun ! Le dit Oro-kun, ou Orochimaru, ouvrit doucement les yeux, se frottant légèrement les paupières. - … Oui ? - Tu es encore là ! Tu me promets que tu ne partiras jamais hein ? On sera toujours ensemble ! Toujours ensemble… ___________________________________________________________ Kabuto ne comprit pas pourquoi, après avoir évoqué Tsunade comme chance de rétablissement pour ses bras, celui-ci éclata de rire. S’il croisait Tsunade, il verrait sans doute Jiraya. Oui. Toujours ensemble…
... ... C'est zarb... Ca m'est venu quand j'allais à la plage... Chais même pas pourquoi... | |
| | | Hippo Gardien des Scellés // Admin 2
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Sam 22 Aoû - 19:59 | |
| Bon, je me repête, mais je n'ai jamais regardé quoi que ce soit de Naruto, si ce n'est des parodies [Camille, quand deviendras-tu sérieuse~ %) ] , donc, je vois trèèèèèès vaguement les visages, trèèèèèès vaguement le contexte, mais je comprend, c'est déjà ça. %)
Donc j'aime bien...Y'a pas VRAIMENT de death, mais j'peux imaginer, ouais, j'peux m'imaginer...Donc j'aime bien [Je sais, je me répête encore %) ] et c'est bien kawaii ! %) | |
| | | Gaito Fondateur
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Dim 20 Sep - 17:13 | |
| Nom : Lion Auteur : G.S. Disclaimer : Les Powers Rangers sont pas à moi… Même Jarrod, Cam’, Mirra-chan et Flurious… T.T Pairing : JarrodXCam, CamXDai Shi sens unique… Episode : L’épreuve finaleDouble Drabble ___________________________________________________________________________ - Spoiler:
« Dai Shi se fiche de toi. Pas moi. »
Juste une phrase. Pourquoi une simple phrase mettait Camille dans cet état? Elle ne comprenait pas. Elle avait toujours servi, protégé et aimé Dai Shi. Elle ne pensait qu’à lui. Elle était restée des siècles pour l’attendre. C’était lui qu’elle aimait. Alors pourquoi un simple humain éveillait-il en elle les sentiments qu’elle n’avait jamais éprouvé que pour son maître ?
Elle ne comprenait pas. Vraiment pas.
Et pourquoi la discussion entre Dai Shi et les Animaux Fantômes concernant la disparition des humains la troublait-elle tant ? Pourquoi la disparition de Jarrod lui faisait tellement peur ? Pourquoi n’était-elle pas heureuse que son maître réussisse enfin ?
« Camille ne disparaitra que si je le juge nécessaire. »
Ce n’était plus Jarrod mais Dai Shi. Cependant, son maître avait déjà prouvé qu’il ne la gardait que parce qu’elle était puissante…
Elle ferma les yeux et s’endormit. Elle aurait le temps d’y penser plus tard…
Jarrod eut un pâle sourire, puis s’éloigna de la porte de la chambre de Camille. Il était décidé. Il ne laisserait pas Dai Shi détruire les humains… Ni Camille…
Jarrod était un lion. Les lions se battent.
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| | | Hippo Gardien des Scellés // Admin 2
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Dim 20 Sep - 18:24 | |
| C'est choupi ! Encore une preuve que t'es vraiment branchée GentilsoupresqueXMéchant. J'aime bien ! ~ %) | |
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito | |
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