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| | Les malheurs de Gaito |  |
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+7Noelle Yuki Yurô Sara Hippo Luchia Yuri Gaito 11 participants | |
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Gaito
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|  Sujet: Re: Les malheurs de Gaito  Sam 25 Avr - 10:49 | |
| Nom : MSN, ou Moi je t’aime, c’est un Secret, et c’est Normal Auteur : Gakuto-Sara Disclaimer : Je n’ai rien écrit du tout, à part le scénario %) Pairing : KyoyaXHaruhi Rating : K… Petit lien, flemme de faire l'italique et tout le reste: http://www.fanfiction.net/s/5017714/1/MSN | |
| | | | Hippo
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| | Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Sam 25 Avr - 10:54 | |
| Kyaa ! C'est mimiiiii %)
DEFINITIVEMENT, Kyoya est diabolique...%) | |
| | | | Gaito
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| | Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Sam 25 Avr - 11:15 | |
| Mais-heu! Ou tu vois qu'il est diabolique?  EDIT Nom : Let’s play a game… Auteur : Gakuto-Sara Disclaimer : Pas t’à moi. Couple : HaoXJeanne Rating : K - Spoiler:
- Salut, Maiden-chan.
Hao s’assit, face à Jeanne, dans un café Pache. Il pleuvait et le Shaman était trempé. Il ne savait pas ce que la soi-disant Sainte venait faire là, mais autant en profiter. Il laissa son regard naviguer un instant vers les fenêtres, toutes dégoulinantes de pluie. Les matchs avaient tous été annulés. Jeanne leva la tête, stupéfaite d’avoir un tel interlocuteur, puis replongea dans son livre.
- Barre-toi, Asakura.
- Je m’ennuie.
- Alors vas tyranniser ta bande de dégénérés ou faire brûler d’autres innocents.
Jeanne se mordit la lèvre. Elle aurait voulu se gifler pour ce qu’elle venait de dire. S’il partait vraiment et faisait d’autres morts, ce serait de sa faute. Uniquement de sa faute. Hao leva les yeux au ciel, puis sourit et posa ses coudes sur la table, se rapprochant de la jeune demoiselle aux cheveux d’argent.
- C’est une très bonne idée, mais j’en ai une meilleure… Jouons à un jeu, toi et moi.
Elle leva les yeux vers lui, d’un air méprisant.
- Si tu veux. J’ai un très bon jeu : Tu te barres et moi je viens te chercher… Dés que j’aurai fini mon livre, et comme tu vois, c’est un assez grand défi.
Hao ignora complètement le piège destiné à se débarrasser de lui, et répondit :
- Naaaaan, c’est pas drôle. Tu veux pas plutôt qu’on joue aux dames ? C’est drôle, au moins, les dames.
- Hao, je ne sais PAS jouer aux dames. Et je ne veux pas apprendre ! Compris ?
Hao sourit. Il progressait. Elle l’avait appelé Hao, et pas Asakura. Oui, il progressait.
- Comment est ce possible que tu ne saches pas jouer aux échecs ? Toi, la grande Iron Maiden Jeanne ?
- C’est un jeu d’enfants, pas de Sainte enfermée dans une boite en fer tout au long de l’année.
Alors elle aussi n’aimait pas sa carapace de fer ? Eh bien. Oui, ça, c’était sûr, il progressait.
- Oui… C’est sûûr… Mais… Tu veux vraiment pas apprendre ? Nee, Jeanne, rien que pour moi… ?
- Non.
- Alleeeeeez… Jeanne-euh…
Jeanne continua sa lecture et l’ignora complètement. Il soupira légèrement et la regarda durant un temps, espérant la mettre mal à l’aise et la pousser à le regarder. Seulement, elle avait du prendre des cours de self-control, et ça ne marcha pas du tout. Elle tourna la page, repoussant une mèche de fins cheveux qui l’empêchait de lire convenablement. Elle avait vraiment de beaux cheveux. Et de beaux yeux rouge sang aussi. Et… Non ! NAN ! Hao se balança une gifle tout seul. Alertée par le bruit, Jeanne leva les yeux.
- T’as rien de mieux à faire, Hao ?
- Je veux jouer avec toiiiiii…
Hao leva des yeux suppliants sur Jeanne. Celle-ci haussa les sourcils, et posa son lire ouvert sur la table, comme un « non » inébranlable. Hao attendit un moment.
- Est-ce que ça te dit de jouer aux devinettes ?
- Est-ce que ça te dit de te BARRER et de me laisser TRANQUILLE ?
- Allez, je commence. C’est beau, y’a deux points de rouge, et ça a des poils argentés. Tu as deviné ?
Jeanne hocha négativement la tête, sans plus le regarder.
- Oh, t’es lourde.
Jeanne continua sa lecture, royale. Hao chercha autour de lui de quoi l’aider, et découvrit un second livre, que Jeanne n’avait pas encore touché. Il le prit et commença à déchiffrer le titre biscornu.
TOP 10 des meilleures façons d’énerver quelqu’un
Hao sourit d’un air qui ne présageait rien de bon, et ouvrit le livre à la première page.
1. Réponds à cette personne en répétant tout ce qu’elle te dit sans t’arrêter lorsqu’elle le demande.
Il y avait ensuite quelques variantes plus drôles les unes que les autres. Malheureusement, vu que Jeanne restait silencieuse, cette méthode était vouée à l’échec. Il tourna les pages, et finit par trouver la seconde méthode.
2. Tiens-toi juste derrière l’oreille d’une personne qui lit, et chuchote tout ce qui est écrit d’un air conspirateur.
Hao savait que cela soûlerait efficacement Jeanne, mais ce n’était pas assez amusant. Il continua de feuilleter.
3. Réponds systématiquement à côté lorsque l’on te parle.
Cela ferait devenir folle l’Iron Maiden. Hao n’avait plus qu’à trouver un moyen de la faire parler… Il se leva, contourna la table et s’assit à côté de Jeanne.
- Bon sang, Hao, mais qu’est ce que tu fais ? Dégage ! T’es trempé, mince quoi !
- Tu as vu, il pleut.
- Hao, qu’est ce qui te prend ?
Jeanne ferma son livre d’un coup sec, et le regarda comme s’il était un fou dangereux, ce qui au fond n’était pas faux. Il sourit.
- Non, je n’ai pas faim. Je viens juste d’aller manger des frites et des nuggets au restaurant du coin.
- Quoi ? Hao, tu détestes les self et tu n’as sans doute jamais mangé de frites et de nuggets !
- Mais si, même que c’est ma femme qui m’en a préparé pendant qu’elle était enceinte de mon quatrième enfant.
Jeanne semblait à la limite de l’explosion. Respirant difficilement, elle le regarda lui faire un sourire étrange.
- Hao, t’es vraiment pas bien.
Il rapprocha sa chaise de celle de Jeanne, qui se leva avec dégout. Elle changea de place, prenant celle d’Hao au tout début, bien que ladite chaise était mouillée, et vit le livre. Interloquée, elle eut un sourire mauvais et demanda :
- Hao, dis m’en donc plus sur ta femme.
Hao la fixa un instant, et comprit qu’elle avait dû voir le livre.
- Je te déteste, Jeanne.
Le sourire de ladite Jeanne s’agrandit, et elle retourna s’assoir à côté de lui. Il croisa les bras et se retourna, comme s’il boudait. Elle eut soudainement envie qu’il s’intéresse à elle. Son livre ne lui disait plus rien, et elle sentait qu’elle allait s’ennuyer à son tour. Cherchant un peu le côté « dingue mais marrant » du Shaman Millénaire, elle essaya :
- Hao…
Peu sûre d’elle, elle lui envoya une pichenette sur l’épaule. N’importe qui aurait fini crâmée, mais pas elle. Apparemment du moins. Au bout de quelques minutes d’ennui profond, elle en eut assez.
- HAO, JE TE PARLE ! REPONDRE EST LA PLUS SIMPLE DES POLITESSES !
Hao tourna prestement la tête vers elle et la regarda en fronçant les sourcils :
- Pourquoi je ferais ça ? T’es qu’une sale môme empêcheuse de tourner en rond et une croqueuse de fun.
- UNE CROQUEUSE DE QUOI ?
Hao et elle s’étaient levés. Il soupira et plaqua un doigt mouillé sur le front de Jeanne, la faisant reculer :
- En effet, une croqueuse de fun, tu m’empèche d’apprécier le moindre truc marrant !
- C’est faux.
Jeanne le regarda d’un air blessé. Ils n’étaient qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Elle entendait presque le cœur d’Hao battre contre le sien. Le cœur d’Hao ? Le sien ? Elle ne savait plus. Jeanne sentait le souffle calme du Shaman Millénaire sur son visage.
- Retire ce que tu as dit.
- Je ne vois pas pourquoi.
Hao détourna le regard et fit semblant de s’intéresser à la salle vide, depuis longtemps désertée par le Pache, pas fou. Elle l’attrapa par le menton et le força à la regarder.
- Retire ça.
Hao regardait, comme hypnotisé, les lèvres de Jeanne bouger. Sans vraiment savoir pourquoi, il se pencha et pressa ses lèvres contre celles de la jeune fille, puis s’en détacha et la fixa, amusé :
- Croqueuse de fun.
Elle fronça les sourcils, mi-stupéfaite mi-outrée, puis se mit sur la pointe des pieds et l’embrassa de nouveau. Après un instant, elle glissa, toujours plaquée contre l’ennemi shamanique numéro 1, bien qu’elle soit désormais elle aussi trempée.
- Croqueur de femme.
Je bois plus jamais de coca grenadine avant d'aller dormir... | |
| | | | Hinata
Sirène
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| | Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Sam 25 Avr - 16:31 | |
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| | | | Gaito
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| | Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Dim 26 Avr - 9:06 | |
| Nom : L’ange qui n’a qu’une aile Auteur : G.S. Disclaimer : Rien t’à moi %) Pairing : GaitoXSara Ne t’en va pas !
L’ange n’a qu’une aile
Reste avec moi !
L’ange n’a qu’une aile
Ne dis plus rien
L’ange n’a qu’une aile
Tu n’es plus mien
L’ange n’a qu’une aile
Tu t’en vas avec le soir
L’ange n’a qu’une aile
Je reste seule, dans le noir
L’ange a deux ailes, je lui offre la mienne
L’enfant pleure
C’est le démon qui lui a prise, son aile
L’enfant meurt
C’est le démon qui lui a prise
Le diable rit
C’est le démon qui lui a prise
Il en sourit
C’est le démon qui lui a prise
La fille arrive
C’est le démon qui lui a prise
Il est trop tard, l’autre a quitté la rive
C’est le démon, petite cerise
Je pars
L’ange rencontre une humaine
C’est mon dernier soir
L’ange sourit à l’humaine
Ne pleure pas, ma douce
L’ange fut aimée par l’humaine
Les larmes ternissent ta chevelure de rousse
L’ange décida de fuir l’humaine
Ne pleure pas, Sara
L’ange fut perdu par son humaine
Je t’aime, Sara
L’ange fut pleurée par l’humaine
Et elle, dit-on, le pleure encore Au fait.... Qu'est qui est mignon, ya deux points rouges et des poils blancs? | |
| | | | Hippo
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| | Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Dim 26 Avr - 9:34 | |
| Kyaa ! C'est choupi comme tout !! %)
...Je n'en sais rien, et je n'ai pas envie de sortir un truc débile dès le matin...%) | |
| | | | Hinata
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| | Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Dim 26 Avr - 18:35 | |
| Hooo c'est trop chouuuux >///< Je sais je sais je sais !!! c'est Jeanne ! ou bien Gaito ! enfin c'est un des deux ! | |
| | | | Gaito
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| | Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Mar 28 Avr - 13:29 | |
| Jeanne Posté sur ff.net, un truc sur les trois frangins^^ | |
| | | | Hinata
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| | Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Mer 29 Avr - 15:02 | |
| haha Jlavais vu Ok Jvais aller voir ^^ | |
| | | | Gaito
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| | Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Mar 5 Mai - 19:59 | |
| Nom : Chocolat des neiges Auteur : Gakuto-Sara Disclaimer : Pas à moi… %) Pairing : ChocolaXPierre - Spoiler:
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- Chocola ! On va être en retard !
- Houx, Saule, ça va ? Regardez, il neige…
- C’est pas le moment !
Ils la prennent par la main, ils l’entrainent vers l’école. Moi, je les suis, de loin.
Comme d’habitude.
Yurika et les autres se demandent où je vais chaque jour, au petit matin. Je ne leur dis rien. Je ne leur fait bien sûr pas confiance. Elles seraient jalouses, et diraient tout à Glace. Et signeraient deux arrêts de mort, en toute connaissance de cause.
Le mien, tout d’abord. Pas si important que ça, mais bon. Je ne tiens pas à mourir, moi.
Le sien, qui me tient bien plus à cœur. Elle mourrait dés que Glace le voudrait. Il est bien trop fort pour elle. Et pour moi, d’ailleurs.
Donc, il ne faut pas qu’elles l’apprennent.
Je ne dis rien, je ne fais que la regarder, se lever, courir, se fâcher, gagner des cœurs, se coucher.
Se coucher. C’est sans doute dans son lit qu’elle est la plus belle. Endormie. Calme. Paisible. Douce. Tout le contraire de Chocola éveillée. Tout le contraire. Je sais de quoi je parle.
Parfois, je la combats. Mais je n’ai pas le choix : c’est ça ou prouver à Glace que je l’aime, et que je ne suis plus d’accord avec les volontés des ogres.
Et cela rendrait nos deux morts inévitables.
Et elle vient.
Elle me parle.
Toutes ses phrases me touchent.
Qu’elle dise cela pour rire, sérieusement ou sous le coup de l’émotion, elle réussit à me toucher. A chaque fois.
A chaque fois.
Je reste dans l’ombre, à l’attendre, figé dans la glace qui entoure mon cœur.
Mon cœur.
Le noir ? … L’autre ?
Ou n’y en a-t-il qu’un ?
Je n’en sais rien. Je n’ai jamais su. Je ne vois même pas de quoi je parle. Un cœur ? Lequel ? En ai-je vraiment un ?
Vraiment un ?
Chocola gagne des cœurs, et elle en perd le sien. Il est devenu tout rose, pour moi. Rien que pour moi.
Et j’ai déjà tenté de le prendre. Une fois. Deux fois. Trois fois. Et pleins d’autres fois. Et à chaque fois, on m’arrête, ou je le fais tout seul. Je ne peux pas la blesser.
Je ne peux pas. Je me bloque toujours juste avant de commettre l’irréparable. De la détruire.
Je ne peux pas.
Pourquoi ?
J’avoue que je n’en sais rien.
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Tsumetai yoru no tsukiakari ni terasarete
Utsushi dasareru machi no kage ni kakureta
Shinjirareru mono nante
Mou nani hitotsu nai to
Yukikau hitogomi no naka
MONOKURO no sekai ni
Unazuite ita keredo
Je suis caché par l'ombre de la ville qui est
Éclairée par la lumière de la lune, d'une froide nuit se reflétant
En quelles choses dois-je croire ?
Il n'y en avait aucune
Dans la foule qui va et vient
Dans un monde monochrome
J'ai acquiescé, cependant
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- Pierre-sama, aujourd’hui, il y a un championnat de tennis. Vous venez ? Sans vous, nous allons perdre.
- … Attends, j’arrive.
Je suis Yurika et les autres. Comment faire autrement ?
Je dois toujours faire semblant. Pour la protéger.
La neige tombe toujours. Voila une semaine que cela n’arrête pas. La neige tombe sur les cours de tennis. Le championnat est annulé, j’en suis sûr. Yurika le sait aussi.
Alors pourquoi ?
Que veut-elle ?
- Prince Pierre-sama…
- Hum ?
- Regardez, Prince Pierre-sama.
Elle me montre quelque chose. Non, quelqu’un.
Chocola !
Oh non.
Je dois rester impassible. Impassible. Ne pas prouver à Yurika que je suis troublé. Surtout ne pas bouger.
Chocola.
Et Vanilla.
Elles deux.
Les Ogres les attaquent.
Elles ne pourront jamais tenir contre autant de cœurs noirs. Bon sang ! Si seulement je pouvais…
Mais je ne peux pas.
Je dois m’en rappeler. Je dois absolument rester là, comme si de rien n’était.
Sinon…
Je sais ce qui arrivera.
Mais bon sang… Elles sont en danger… Et je dois absolument faire quelque chose.
- Yurika… Je vais m’en occuper.
- Comment, Prince Pierre ?
- Je vais attraper les deux prétendantes au trône seul. Ne t’inquiète pas, Yurika. Blocus !
Aussitôt, l’endroit change. Je ne laisse pas les ogres entrer, j’y bloque juste Chocola et sa chère Vanilla. C’est le seul moyen de changer la situation.
Je les regarde, joue au méchant. Les laisse s’enfuir. Comme d’habitude. Je les laisse s’en aller, s’en rien faire.
Je lance juste un regard désespéré à la fine silhouette rousse qui court, là-bas…
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Kizuitanda kimi no kotoba de
Ashimoto ni yorisou hana hitotsu
Ushinattemo
Kowaku nante nai to
Iikikasu yo ni
Aruki dashita...
Je me suis rendue compte de tes mots
Et de l'unique fleur se trouvant à mes pieds
Rien d'autre que le silence
Rempli mon âme
J'ai vécu sans être affecté
Par le fait que je ne savais pas ce que je désirai
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Heureusement, ce jour là, Yurika m’a cru quand je lui ai raconté avoir été distrait par le serviteur magique de Vanilla. Dans le cas contraire… J’ai agi à l’instinct. J’ai risqué sa vie !
Mais, en même temps, je n’avais pas le choix. C’était ça où leur capture aurait été inévitable.
L’hiver continue, toujours aussi rude. La neige me tombe dessus comme pour m’accabler. Je m’assieds, sur un banc. Il y a bien longtemps que le froid ne me fait plus rien. Bien longtemps…
Depuis que je suis un ogre, en fait.
Mais…
- Pi… Pierre.
Elle est là. Encore.
Elle veut se battre ?
Encore.
Bon sang…
Mes deux cœurs… Ou bien l’unique… Non… Je ne peux pas laisser mes sentiments pour elle prendre le contrôle… Cela nous fera souffrir tous les deux…
Je tombe.
Je ne sais pas si elle a pris mon cœur, si Yurika l’a vue, ou je ne sais quoi d’autre.
Je n’ai pas froid.
Je sombre.
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Il fait froid, aujourd’hui. Je resserre les pans de mon manteau autour de moi, et souffle sur mes doigts gourds pour les réchauffer. J’attends Vanilla. Elle est allée récupérer le cœur d’un garçon aux yeux bruns, qui a craqué pour elle.
Quelqu’un de l’équipe de football, je crois.
Bref…
Je vais faire le tour du parc, histoire de me réchauffer. En courant, bien entendu. Je le faisais tout le temps, dans le monde magique.
Oh… Cette silhouette blonde… Pierre. Il est assis sous la neige, dans son uniforme, sans veste ni rien. Il est fou ? Il va geler ! Il devrait se couvrir, il va…
Je devrais lui parler.
- Pi… Pierre.
Il se retourne, un air légèrement perdu sur le visage. Il n’a pas l’air bien. Il faut qu’il rentre dans le bâtiment avant de tomber malade.
Soudain, il s’écroule à mes pieds.
Il semble avoir… Perdu conscience.
- Pi… PIERRE !
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Shizukesa dake ga
Boku no mune wo umetsukushi
Nozomu koto nado
Shirazu ikite kita no ni
Utagau koto no imi sae mo
Mou wakaranakute
Yugandeku machi no naka ni
Tadashisa wo kanji
Nagasarete ita keredo
Même si je les perds
Il n'y a aucune raison de s'inquiéter
Comme pour m'en convaincre
J'ai continué de marcher...
Ce que signifie d'être soupçonneux
Je ne le comprends pas encore
Dans la ville déformée
J'ai senti la justice
Emporté par le courant, cependant
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- Vanilla !
Elle arrive, l’air essoufflé. Elle m’a cherchée, et visiblement en courant. C’est bien Vanilla… Toujours à se faire du souci pour moi.
Merci, Vanilla…
- Chocola-chan, qu’est ce que…
- Appelle Houx et Saule ! Vite !
Elle repart aussitôt, complètement effrayée par mon ton et la personne que je traine misérablement.
Au bout de dix minutes, elle revient, accompagnée de nos deux « chevaliers ».
- Mais, c’est…
- Pierre !
- Chocola, qu’est ce que tu fais ?
- Chocola-chan, tu…
- Il faut l’aider ! Même si c’est un ogre, on ne peut pas le laisser mourir de froid !
Houx et Saule, dubitatifs, tentent d’argumenter, mais abandonnent devant l’air décidé que j’arbore. Je dois sans doute faire peur, ainsi. Mais je n’en ai rien à faire.
Je veux l’aider.
Parce que…
Non, j’ai dit que je ne voulais pas tomber amoureuse de lui ! C’est un… Qu’est ce que je viens de dire à Saule et Houx ? Qu’il soit un ogre ou pas, cela ne change rien.
Et si je…
Enfin, si je l’aime, je ne peux pas le laisser mourir.
Car…
Mince, mon cœur ! Les autres vont le voir !
En plus… Il est rose.
Je dois être maudite…
Maman, qu’est ce que tu ferais, toi ?
Maman… Canelle Meilleure…
Dis-moi… Comment faire pour sauver Pierre…
Comment refaire du monde magique un monde de paix…
Si je dois devenir Reine…
Je dois… Je dois savoir comment sauver toutes ces âmes égarées, à commencer par les Members. Certes, elles sont mes ennemies pour le moment, mais je suis sûre que, quelque part, elles peuvent devenir mes amies !
Quoique…
Tant qu’elles aimeront Pierre, elles me jalouseront toujours.
… Pauvres Members…
Pauvre imbécile que je suis…
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Kizuitanda
Kimi no kotoba de
Ashimoto ni yorisou
Hana hitotsu
Ushinattemo
Kowaku nante nai to
Iikikasetemo
Toki wa susumu...
Je me suis rendu compte
De tes mots
Et de l'unique fleur
Se trouvant à mes pieds
Même si je les perds
Il n'y a aucune raison de s'inquiéter
Si je m'en convaincs
Le temps avancera
--------------------------------------------------------------------------------
- Hum…
- Pierre !
Je me penche vers le lit où gisait Pierre. Il est juste en train de rêver. Même aussi mal en point, il est… Tout à fait magnifique. Surtout que, pour une fois, il n’était plus prince de je ne sais quoi, et je n’étais plus prétendante au trône. Nous étions juste ensemble.
Juste ensemble.
Pas Prince des Ogres et Fille de Canelle, prétendante au trône.
Juste Pierre et Chocola.
Mais tout cela va redevenir un souvenir bien vite…
Il sera remis bien vite, et s’en ira. Redevenant l’émissaire de Glace, le sombre Prince des Cœurs Noirs.
- Pierre…
- Choco… La…
Il rêve, je crois.
De moi…
Cela me fait plaisir.
Il…
Il est beau.
J’aime ce moment…
Lovin et les autres sont sortis prévenir le Royaume. Il faut que Pierre se réveille avant, et qu’il s’en aille…
Pauvre Pierre.
Il ne doit pas rire beaucoup…
J’aimerai que le temps se fige…
Ou alors qu’il ne se réveille pas.
S’il se réveille, il partira…
Et je serai de nouveau seule. Seule avec mes regrets, mes problèmes et mon cœur rose.
Bon sang…
Et si lui avait lui aussi deux cœurs ? Je pourrais prendre le noir, et le purifier…
Le sauver…
Mais… Le veut-il ? Pierre…
De toute façon, quand bien même il aurait deux cœurs… Pourquoi mes sentiments seraient-ils partagés ?
Il ne m’aime sûrement pas…
Tant pis.
Je peux bien faire ça…
Je me penche vers lui.
L’embrasse.
- Cho… Chocola ?!?
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Kizuitanda
Kimi no kotoba de
Ashimoto ni yorisou
Hana hitotsu
Ushitatte mo
Kowaku nante nai to
Iikikasete mo
Toki wa susumu...
Je me suis rendue compte
De tes mots
Et de l'unique fleur
Se trouvant à mes pieds
Même si je les perds
Il n'y a aucune raison de s'inquiéter
Si je m'en convaincs
Le temps avancera
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Pierre.
Les yeux ouverts.
Un sourire aux lèvres.
Chocola.
Les yeux écarquillés.
Rouge comme une tomate.
La jeune rousse aux yeux bruns rougit et se releva brusquement, prête à s’enfuir. Le jeune homme, Prince des Ogres, se redressant, la rattrapa par le bras.
- Chocola...
- … Excuse-moi. Je n’aurais pas dû… Je m’en vais.
- Attends.
Chocola se retourna, l’air rouge. Pierre eut un sourire mauvais, et se rassit, avant de la tirer vers lui et la faire tomber sur le lit. Il se pencha sur elle, et rapprocha sa bouche de son oreille.
- Tu sais que vu ce que tu viens de faire, je devrais prendre immédiatement ton cœur, et gagner la guerre.
- … Oui.
- … Tu sais aussi que je ne le ferais pas.
- Hein ? Pierre…
Le sourire du grand blond s’adoucit.
- Tu n’es pas la seule à commettre des actes en sachant que tu les regretteras après, Chocola.
Il se pencha vers elle et l’embrassa.
Dehors, la neige froide et dure fondait doucement au chaleureux soleil du printemps.
Et une barre de chocolat, elle aussi, fondait.
Quelque part aussi, deux cœurs rouges se fondaient l’un dans l’autre, jusqu’à ne faire plus qu’un.
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Pierre: Chocola...
Chocola: Pierre...
Gaito&Hao: Pathé... AÏE!
Sayo: Bien fait. *leur a marché sur le pieds*
Yuki: Waaah, Sayooo! T'es trop forte!
Sayo: Tu veux que je t'apprenne?
Gaito: Non merci, ça ira...
Yuki: ... Gaito... Tu me crains tant que ça?
Gaito: ... Non.
Yuki: ... Menteur! *air triste* Avoue que je suis forte! *lui balance des peluches dessus*
| |
| | | | Invité
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| | Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Mar 5 Mai - 20:06 | |
| C'est super ce que tu fait! J'aime beaucoup!  |
| | | | Hippo
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| | Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Mar 5 Mai - 20:28 | |
| C'est mignon ! Je connais franchement pas trop Sugar Sugar Rune -bien que je me suis tapée le générique dans la tête toute la journée - je trouve ça sympa ! %) Au fait, Pierre, j'ai pas envie de partir sur une fausse idée, c'est bien le grand blond ? %) | |
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| | Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Mar 5 Mai - 20:31 | |
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| | | | Gaito
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| | Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Mer 6 Mai - 12:21 | |
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| | | | Gaito
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| | Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Dim 17 Mai - 8:03 | |
| Nom : Mein Sohn
Auteur : Gakuto-Sara
Disclaimer : Pô à moi T.T
Pairing/POV : POV Ren, AkitoXShiguré et RenXAkiraFruits Basket - Spoiler:
Akira,
Encore une fois, c’est à toi que j’écris. Tu dois en avoir assez de m’entendre, à force.
Désolée, Akira.
Je suis ainsi. C’est ainsi que tu m’as acceptée, ainsi que tu m’as aimée. Ainsi que je suis.
Ce matin, je me suis sentie mal. Et pourtant, je n’ai pas flanché. Je continuerai toujours de tenir bon, pour ne pas te déshonorer. Jamais je ne lui montrerai ma faiblesse, que tu as toujours tenue secrète.
Et oui, je n’ai pas guéri, Akira.
Je ne serais bientôt plus capable de me lever et de me promener. Ou de provoquer Akito.
Elle sera contente, j’imagine.
Ah, Akira…
Je n’arrive toujours pas à accepter ton départ. Tu aurais dû rester près de moi. Tu étais leur Dieu…
Dieu…
Les Douze…
Le Chat…
Quelle bêtise !
Ce lien est factice. Cela saute aux yeux ! Comment une telle malédiction pourrait-elle leur être bénéfique ?
Je l’ai toujours su. Quelque chose qui cloche. Un détail qui ne cadre pas avec le reste du tableau.
La face cachée des Sôma.
Le bout de noir au milieu du blanc.
Mais pourtant… Toi, fusse-tu maudit, tu étais étincelant. Brillant comme une étoile. Je voulais t’aider, te protéger, te délivrer. Bien que souffrante moi-même, je savais que tu ne méritais pas un tel destin.
Toi, le Dieu des Sôma, sensé te sacrifier pour les délivrer de leur malédiction.
Si seulement Akito n’était pas née…
Cette pauvre fille que tu as aussitôt prise en affection. Quelle bêtise. Comment ce bébé, encore affreux de sa mise au monde, a-t-elle pu à ce point te séduire ?
Je n’en sais rien, et n’en saurais jamais rien. Je ne peux simplement pas comprendre ce que tu ressentais pour cet enfant. Mon fils.
Non.
Ma fille.
Cette intrigante… Qui vit comme un garçon. Tant mieux. Elle ne pourra sans doute jamais être heureuse. Tant mieux.
Elle les maltraite tous. Comment pourraient-ils l’aimer ? Ils la détestent, et elle leur rend bien. Ils ont tous été, un jour, brisés par Akito… Et ils l’abandonneront sans aucun remords.
Tant mieux.
Kisa. La tendre et douce Sa-chan, aux grands yeux tristes. Frappée jusqu’au sang. Rendue muette. Et même si elle reparle, je pense qu’elle lui en veut encore…
Isuzu. La pauvre imbécile Rin, solitaire et rebelle. Akito l’a fait tomber du deuxième étage, puis l’a enfermée. En même temps, elle est tellement bête… Mais elle n’oubliera pas.
Hatsuharu, le violent, le calme. Lui qui passe de gentil à méchant à manqué la frapper. Manqué. Dommage. Il ne savait même pas pourquoi elle était tombée… Il lui en voudra toujours.
Hiro, le jeune mouton, aux remarques si justes et méchantes. Si Kisa a souffert, c’est de sa faute aussi. Il s’en veut. Mais, plus qu’à lui-même, il en veut à Akito.
Yuki, l’effacé et calme Yuki, martyrisé par Akito dés son enfance. Vendu par ses parents, laissé par son grand frère… Quel naïf. Il doit en vouloir profondément à Akito.
Hatori, le silencieux médecin de la mémoire. Je sais qu’Akito voulait qu’il m’efface la mémoire, mais mes partisans ont fait barrage. De toute façon, Hatori était bien trop brisé après Kana. Encore la faute d’Akito.
Kuréno, dont la malédiction s’est effacée d’un seul coup. Je ne sais pas comment cela s’est produit, mais Akito s’est encore endurcie à ce moment. Elle réalisait que j’avais raison. Elle a fini par poignarder Kuréno. Et il lui en voudra toujours pour ça.
Shiguré, qu’Akito a repoussé quand Kuréno a été libéré. Shiguré, qui vient me voir dés qu’il vient à la résidence principale. L’écrivain paresseux qui a été trop blessé par cette petite peste qu’est ma fille pour pouvoir lui pardonner un jour…
Kyo. Le Chat. Le Treizième. Akito a joué avec lui, longtemps, pour le détruire totalement. Elle n’a pas réussi.
Ayamé, Ritsu, Momiji et Kagura n’ont pas été directement blessés, mais voir leurs proches dans un tel état a dû les convaincre qu’Akito était encore pire qu’eux. Qu’elle était un monstre.
Bien fait.
C’est tout ce qu’elle mérite pour t’avoir détourné de moi.
Akira…
Je continue de vomir, tu sais. La maladie commence à prendre le dessus sur moi. Je peux partir n’importe quand.
Partir.
Te rejoindre.
Enfin…
Seulement, je ne veux pas partir comme ça. Je ne veux pas mourir décrépie et vieille, entendant comme oraison funèbre le rire d’Akito. Alors je mourrai avant.
Encore une crise.
Je ne céderai pas.
Je tiendrais bon, Akira. Je sais tout des Sôma. Je peux encore tenir. Je le sais.
Je sais tout de chacun d’entre eux, et je coucherais tout sur le papier avant de te rejoindre.
Je sais qu’Hiro et Kisa se revoient, et qu’ils rêvent d’un autre avenir, sans malédiction et sans lien.
Je sais qu’Hatsuharu a persisté jusqu’à reconquérir Isuzu. Je sais que ces deux là sont sur le point de se retrouver. Je sais qu’ils défient Akito. Braves petits.
Je sais que Kuréno est libéré de sa malédiction.
Je sais que Momiji a retrouvé sa sœur et qu’il veut se rapprocher d’elle… Que la petite Momo veut un « grand-frère »…
Je sais qu’Hatori s’est retrouvé avec Mayuko, professeur du Chat et du Rat, la meilleure amie de Kanna…
Je sais que Ritsu s’entend assez bien avec l’éditrice de Shiguré. Qu’ils finiront par se rendre compte qu’ils se complètent parfaitement. Je sais que Kagura est au courant.
En parlant du Sanglier, elle se consacre à ses études pour oublier que Kyo lui a brisé le cœur.
Je sais que Yuki et Ayamé s’entendent plutôt bien, et que Yuki est amoureux d’une humaine normale. Son nom ? Machi.
Je sais que la petite Honda qui énerve tant Akito est amoureuse du Chat, et que ses sentiments sont partagés.
Je sais qu’Akito a couché avec Kuréno, parce qu’elle voulait se lier à lui, pour l’empécher de partir… Et qu’il est resté.
Je sais qu’Akito aime Shiguré et que c’est réciproque… Mais ils ne se l’avoueront jamais.
Et je sais que tu m’aime au moins autant que je t’aime moi-même. C’est bien pour ça que je suis encore là…
J’entends les pas reconnaissables de Shiguré dans le couloir, suivi par ceux, hésitants et pressés, de mon fils.
De ma fille.
Alors ils ont choisi.
Je n’ai plus de raison de rester.
Alors, pendant qu’ils se retrouvent, la vieille Ren va retrouver le beau Akira, éternellement jeune…
Attends-moi, je te rejoins.
Ren
________________________________________________________
Akito et Shiguré, relisant la lettre, eurent chacun un sourire fatigué.
- Tu avais tort, mère... Sur Shiguré et moi. Sur les autres. Sur tout. Dommage que tu te sois suicidée...
- Akito...
Une larme.
Unique.
- J'aurais tellement voulu avoir une mère...
Akito: Reeeen... Ren: Akitoooo... Akito&Ren: *se fusillent du regard* Yuki de Mermaid: Euh... Peace! *essaie de tenir son rôle* Haru: Ouais, peace! Toi aussi, Rin! Akito&Ren:*air meurtrier* Yuki de Mermaid: Bon ben au moins, elles sont d'accord... *s'enfuit avec Haru* | |
| | | | Hippo
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| | Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Dim 17 Mai - 9:48 | |
| C'est kawaii ! %) J'ai beau connaître Ren que de caractère, on la reconnait bien %) | |
| | | | Gaito
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| | Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Lun 18 Mai - 21:47 | |
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| | | | Sara
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| | Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Mer 20 Mai - 12:34 | |
| Assez sympa, dans le genre dark %) | |
| | | | Gaito
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| | Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Mer 27 Mai - 13:04 | |
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| | | | Gaito
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| | Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Ven 5 Juin - 23:40 | |
| Sorry for le double post %) Nom : Comprendre Auteur : Gakuto-Sara Disclaimer : Pas à moi. Z’aimerai Akasha-kun et Hokuto-chan, si vous plaiiiit^^ Pairing : AkaXHoku, Drabble __________________ - Spoiler:
En fait, il la comprenait.
Akasha comprenait Hokuto.
Sans doute mieux que personne.
Seulement, il ne savait pas comment elle le percevait. Le détestait-elle ? Le connaissait-elle ? L’aimait-elle ? Non, pas d’amour, c’était impossible. De l’appréciation.
Hokuto ne pouvait pas aimer.
Est-ce qu’elle avait au moins compris que lui ne la détestait pas ? Pas sûr. Après tout, il n’était pas sensé ressentir. Tout comme elle.
Il voulait qu’elle le comprenne.
Il voulait qu’elle évolue, qu’elle change.
Il voulait…
Que voulait-il ?
Il voulait…
Il voulait qu’elle puisse apprendre à vivre.
Délabrée, blessée, morte, peut-être. Mais, quelque part, vivante.
Un petit AkaHoku spécial for Hippo-kun^^ Courage pour ton brevet dans quelques semaines! %) | |
| | | | Hippo
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| | Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Sam 6 Juin - 9:25 | |
| VIIIIIII ! Mici, c'est trop choupiiiiii ! %) ...Le brevet...Le brevet...LE BREVEEEEET... *streeeesse* | |
| | | | Noelle
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| | Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Dim 7 Juin - 13:27 | |
| Tous avec Hippo-kun pour le brevet! %)
C'est choupi^^ | |
| | | | Gaito
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| | Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Sam 13 Juin - 17:01 | |
| Merci vous deux^^ Nom : Ce que signifie aimer
Auteur : Gakuto-Sara
Disclaimer : Dommage, pas à moi %)- Spoiler:
Je m’appelle Jeanne. Je ne sais pas mon nom de famille. J’ai plusieurs surnoms, dont l’un des plus utilisés est Iron Maiden Jeanne. Et presque personne ne m’appelle autrement.
Aujourd’hui se joue l’un des plus importants et des plus dangereux combats de notre planète. Ai-je précisé que nous étions des Shamans ? Mon esprit, Shamash, a été dévoré par Spirit of Fire. Spirit of Fire est l’un des cinq esprits de la nature. Il provient du Great Spirit et a été volé par Hao Asakura, le plus grand danger de notre temps.
Je ne peux plus les aider, alors que je suis la plus puissante des Shamans après lui. Il me surpasse largement, c’est vrai, mais j’aurai pu les aider. Pour vous expliquer, la force d’un Shaman peut se compter en ce que l’on appelle le fouryoku. J’ai 500 000 points de fouryoku. Vous trouvez que c’est beaucoup ? Lui en a 1 250 000.
Oui, nous n’avons aucune chance. Et quand je dis nous… Asakura Yoh, Tao Ren, Usui Horokeu, Diethel Lyserg et MacDaniel Chocolove. Les cinq soldats. Moi, je ne peux que prier pour eux.
Mais cela m’est très difficile. Pourquoi ?
Parce que je me suis rendue compte que je ne haïssais plus Hao. Je sais qu’il a détruit nombre de vies, dont celles de ceux que je considère comme ma famille, mais… Je ne le hais pas.
Il ne m’est pas indifférent non plus. Je ne sais comment m’expliquer… Depuis que j’ai activé la Get of Babylon, tout est allé de travers. Je n’ai pu détruire personne, les deux tiers de ma famille sont morts…
Et maintenant, je ne peux même pas les aider. Que faire ? Je suis impuissante.
Impuissante contre lui, impuissante contre ses alliés, impuissante contre tous. Même un enfant me battrait.
Tcch. Tout cela m’ennuie. Au départ, je dois rendre la justice. Mais est elle juste, ma conception du monde ? Je ne sais pas.
- Jeanne-sama…
- Je sais, Marco. Ce sont eux, n’est ce pas ?
Yoh et Hao Asakura. Ils se battent l’un contre l’autre. Et moi…
Moi…
J’ai mal au cœur. Je ne sais pas pourquoi. Je sens que je n’aimerai pas ce dénouement.
Pourquoi est une autre histoire. Je ne veux pas… Que quelqu’un meure. Trop de gens sont déjà morts. … Même Hao ne le mérite pas. Et moi… J’ai encore plus mal au cœur.
Mal au cœur pour eux…
Je veux… Je ne veux pas qu’Hao meure. Ni Yoh.
Mais qu’est ce que je fais là ? Je ne peux pas les laisser…
________________________________________________________________________________________
Je cours. Les appels de Marco ne m’atteignent pas. J’irais jusqu’au Great Spirit. Je le sais. Je n’userais pas du fantôme de Shamash, qui n’existe plus, mais de celui de Meene. Lyserg a tenté de l’emmener au ciel, mais elle restée.
Pourquoi ? Parce qu’elle aimait Marco. Elle veut bien m’aider. Alors je cours.
Je traverse la forêt, poursuivie par Marco. Il court plus vite et est plus grand que moi. Je ne vais pas tenir. Il faut que je trouve une échappatoire. Et vite.
Les entrées de la terre sacrée des étoiles. Hoshi no… Plus le temps. Je m’y engouffre d’un seul coup.
Marco hurle. Sans fantôme, il ne passera pas. Moi, j’ai Meene. Je peux y aller.
Tout est noir, blanc et gris autour de moi. Je n’entends plus la voix de Marco. Je vole. Meene reste auprès de moi. Elle n’a pas l’air très surprise… C’est étrange.
Je tombe brusquement. Je suis à genoux. Quelques mètres devant moi, un portail gardé par un unique oiseau blanc, translucide.
- Montrez-moi vos esprits !
Cette étrange voix résonne en moi. Je n’ai pas le temps de m’attarder. Alors je cours. L’oiseau me laisse passer, on dirait que j’ai bien fait. Je cours. Et je les vois.
Ils sont tous au sol, vidés de leurs énergies. Restent Hao et Yoh, là haut dans le ciel, qui se battent l’un contre l’autre.
Ils sont beaux. Mais je n’ai pas le temps.
J’arrive sous eux. Yoh est projeté sur le côté. Ils ne me voient pas. Un coup d’Hao projette Yoh au loin. Il va le tuer.
Alors je hurle. Un hurlement que je retiens depuis bien trop longtemps. Je hurle. Mon cri les fait sursauter. Hao s’arrête, Yoh tombe. Et je continue d’hurler, les poings serrés. Les larmes coulent, je ne peux plus cesser de pleurer.
C’est trop triste pour eux. Pour tous.
Soudain… Un énorme tentacule sort du Great Spirit. Mon cri s’arrête, bloqué dans ma gorge. Le tentacule m’a attrapée. Il me serre brutalement, me faisant crier de douleur. Je tente désespérément de me dégager, d’attraper le bras d’Anna, mais le tentacule se resserre autour de moi…
Et me plonge dans le Great Spirit, l’esprit des esprits.
__________________________________________________________________________________________
Tout est couleur, cette fois. J’ai l’impression que j’ai dormi longtemps. Je suis allongée dans une sorte de prairie, et ils sont là.
Yoh.
Hao.
Ils ne se battent pas, mais ils me regardent. Qu’est ce que je fais là ? Je me souviens du tentacule, mais après…
Qu’est ce que…
Ils s’éloignent. Tous les deux, chacun de leur côté. Quand je regarde Yoh, il y a Marco, Meene, Anna, les amis du jeune Asakura, la vie. Quand je me retourne vers Hao, je ne vois que le noir et la mort.
Yoh… Est bien entouré. Il est heureux. Il se bat pour ceux qu’il aime. Il n’a pas besoin d’aide. Je pourrais les aider à construire cet amour éternel. Mais…
Hao… Il est seul. Noir. Triste. Il se bat pour lui-même. Il a besoin d’aide. Et moi… Je veux vraiment l’aider. Je le… Je… Veux… Aider… Hao. Hao Asakura, l’incarnation du démon. Je veux… Je veux l’aider !
Je cours, je tombe, je me relève, reprends ma course. Je l’appelle. Sans réponse. Aucune importance.
Je cours après lui, dans le noir des ténèbres. Je l’atteins enfin.
Et tout éclate. Tout éclate en gros morceaux de verre. Je ne suis pas blessée, mais lui disparait.
Qu’est ce que c’était ? Je ne vois plus rien. Je tombe dans une cascade de couleurs, du bleu au rouge, passant par le vert et le jaune. Pas de noir, pas de blanc. De la couleur.
Et une voix. Ni vieille, ni jeune. Une voix qui résonne, comme un millier d’échos. Qui me parle.
- Great… Spirit.
- Le Shaman King est celui qui reste. Le dernier à être vivant. L’âme qui n’éprouve aucune hésitation. Une âme pure et prête à aider tous ceux qu’elle connait. Tu n’es pas cette âme. Tu es une âme innocente mais esseulée, triste, peureuse, une âme indigne de devenir le maître du Great Spirit. Tu ne mérite pas d’être Shaman Queen.
- … Je sais.
- Cependant, Yoh ne sera pas le bon Shaman King. Il hésite lui aussi. Seul Hao n’a pas d’hésitations, mais il n’est plus capable d’être le Shaman King. Son âme s’est estompée, il a changé. En mieux. Tu as été jusqu’à l’aider, même si tu ne le connais pas, même si tu ressens quelque chose pour lui. Tu es la seule qui est capable de changer le cours des choses. Iron Maiden Jeanne. Shaman Queen. Va les sauver, tous les deux.
Et la lumière s’arrête. Je suis expulsée du Great Spirit.
__________________________________________________________________________________________
Je roule au sol. Je me relève immédiatement. Ils me regardent tous. Tous, même lui. Je n’ai pas le choix.
- Meene, Fusion !
Avec le Great Spirit, tout devient différent. Ce n’est plus une fusion normale, mais carrément un Over-Soul sur mon propre corps. Un Over-Soul géant, en forme de Meene, avec d’immenses ailes blanches. Et moi à l’intérieur.
- Alors maintenant, vous allez m’écouter.
Ma propre voix me semble étrange. Elle résonne comme un gong, comme celle du Great Spirit tout à l’heure. Je me suis placée entre Hao et Yoh, je les regarde tour à tour. Ils ont l’air étrange.
- Le Great Spirit a décidé du prochain Shaman King. C’est elle. Bienvenue, Shaman Queen Jeanne.
Cette voix… Le Pache. Silva. Il s’agenouille à mes pieds. Lui a compris. Je souris, Meene hoche la tête. Je me redresse, regarde Hao, pose la main de mon Over-Soul sur le sien. Le Spirit of Gold doit redevenir Spirit of Fire. La puissance du Great Spirit ne peut être volée.
Cette puissance… Est inimaginable. J’ai l’impression d’être des millions de Jeanne. Alors, ma conscience, ou ce qu’il en reste, doit sauver Hao. Je dois trouver les mots qui le sauveront. Mais je ne sais pas faire… Je n’ai que onze ans. Lui en a plus de mille. Comment…
Le Great Spirit prend la parole. Je ne sais pas… C’est encore une autre voix. Plus grave. Celle de l’oiseau de tout à l’heure.
- Hao, il est temps de te tourner vers l’avenir. Tu ne mourras plus pour le moi. Quelqu’un t’attend, comme quelqu’un attend ton frère. Vous devez vivre.
L’esprit de Meene regarde Marco, qui a apparemment réussi à passer. Lui sourit.
Mon Over-Soul s’évanouit. Le Great Spirit retire sa puissance. Je m’effondre. Il demande tellement d’énergie…
Une main me relève.
Lui.
Il m’embrasse le dos de la main, puis sourit.
- Puisque je n’ai pas le choix… Bienvenue, Shaman Queen Jeanne.
Je lui souris. Lui saute au cou.
Je le sauverais !
Nom : Cursed Soul, Beautiful Soul
Auteur : Gakuto-Sara
Disclaimer : Pas à moi, pasque elle a eu l’idée de Kisshu et d’Ichigo avant moi l’auteur %)
Pairing : KisshuXIchigo, Triple Drabble- Spoiler:
Cursed Soul, beautiful Soul
You’re never far of me
First look
Une âme maudite au cœur de la nuit
Qui suit un ange tout au long de sa vie
Un démon qui refuse de s’éloigner
Une enfant qui refuse de céder
Un combat tellement acharné
Un spectacle aux allures déstructurées
« Qui es tu ? » est lancé par l’une
« Je te connais. » est pensé par l’autre
Cursed Soul, beautiful Soul
I don’t want to be
First word
Une âme maudite au qui nage dans le gris
Qui refuse de lâcher la proie qui s’enfuit
Un démon qui reste toujours à ses côtés
Une enfant qui pleure sans pouvoir s’arrêter
Un combat qu’on ne veut plus achever
Un spectacle aux allures éclatées
« Tu es pitoyable ! » est lancé par l’un
« Tu es beau. » est pensé par l’autre
Cursed Soul, beautiful Soul
I will to see
First Kiss
Aussi furtif qu’une souris
Embêtant comme un souci
Il n’avait pas peur, voulait tout tenter
Elle criait à son entrée
Elle s’en allait pour pleurer
Il cherchait juste à la protéger
« Je veux te détruire ! » est lancé par l’un
« Juste te protéger. » est pensé par l’autre
Cursed Soul, beautiful Soul
A big and dangerous spirit
First tear
Un regard, juste pour essayer
Une rougeur, juste pour changer
Une fuite, pour tout arrêter
« Je te hais ! » est lancé par l’une
« Je t’aime. » est pensé par l’autre
You just want to be free
I just want to save you
Our life is nothing for both of us
So just smile, don’t think
Don’t cry, I’m with you
Always waiting you
Today is raining
Raindrops are falling on you
I want to be a rainbow
Just to make you smile
Nom : Pensées
Auteur : G.S.
Disclaimer : Pô à moi^^
Pairing : KisshuXIchigo, tites phrases^^- Spoiler:
Arme :
L’arme de Kisshu a toujours fait peur à Ichigo, parce qu’elle ne veut pas qu’il se blesse avec.
Bateau :
Ichigo, quand Kisshu dit l’aimer, pleure et dit qu’il la mène en bateau.
Cadeau :
Que Kisshu lui avait offert un cadeau pour son anniversaire, Ichigo ne l’a jamais su, mais elle l’a toujours gardé.
Destruction :
Lors de la destruction de Deep Blue, les larmes que versait Ichigo n’étaient pas pour Aoyama, mais pour Kisshu.
Espoir :
Depuis qu’il sait qu’elle aime profondément Aoyama, son seul espoir est de s’envoler loin d’elle, et de mourir.
Faute :
Ichigo n’a jamais su réparer sa faute vis-à-vis de Kisshu, mais celui-ci ne lui en veut pas.
Grises :
Comme la peau des cyniclons est plus blanche que celle des humains, Ichigo a toujours l’impression que Kisshu a des larmes grises.
Histoire :
L’histoire entre eux durait depuis plus de deux ans, et jamais Ichigo n’avait regretté d’avoir choisi Kisshu.
Intégration :
Kisshu, dans son travail d’intégration au monde des humains, demande toujours l’aide de sa chère Mew-Mew rose.
Jure :
« Tu me le jure, Kisshu, tu seras toujours avec moi ? »
Koala :
Kisshu, quand il réveille Ichigo, a toujours l’impression qu’elle tente d’imiter les koalas : elle s’accroche à son cou et ne se détache plus.
Larme :
La seule larme qu’il ait jamais versée, il la versa quand il apprit qu’elle était morte.
Mew-Mew :
Dés qu’il entend Paï parler de retourner voir les Mew-Mew, Kisshu ne peut s’empécher de sursauter, et il s’éloigne.
Nom :
« Nom d’un chien, Kisshu, mais tu vas te taire ? Tu vas réveiller le bébé ! »
Osaka :
Les cris qui s’échappaient d’une maison d’Osaka ne laissaient aucun doute : Kisshu et Ichigo étaient ENCORE en train de se disputer pour tenir le bébé dans leurs bras.
Prière :
La seule prière de Minto et de Zakuro, c’est que les cyniclons reviennent consoler leurs amies, et Ichigo avait vraiment BESOIN de ce fichu Kisshu.
Quoi :
N’importe quoi, pria Ryo, n’importe quoi pour qu’ils cessent de détruire mon café en se courant après !
Rose :
A chaque fois qu’il voit une fille aux cheveux roses, Kisshu ne peut s’empécher de penser à Ichigo.
Secret :
C’est un secret, se répétait Pudding, c’est un secret, je ne dois pas dire à Taruto qu’Ichigo nee-san et Kisshu sortent ensemble.
Torture :
Chaque jour, la Mew Mew aux cheveux roses se faisait torture pour ne pas penser à lui, et chaque jour, elle finissait par aller pleurer là où ils s’étaient rencontrés.
Uranus :
« Les hommes viennent de Mars, les femmes de Venus, et moi j’irais sur Uranus chercher Kisshu », déclara Ichigo à sa meilleure amie.
Vert :
Ichigo, maintenant, s’habille en vert ; quand on lui demande pourquoi, elle répond qu’elle veut qu’une certaine personne la remarque, et que l’autre la verra des étoiles.
Wagon :
Pour une fois qu’il prend le train, il est tombé dans le wagon d’Ichigo : Quel chanceux, ce Kisshu.
X :
C’est le chromosome X qui fait des garçons, d’accord, mais quel chromosome peut donner l’enfant de Kisshu et d’Ichigo ?
Youpee :
« Youpeee, Paï, Taruto, elle a accepté, Ichigo a accepté ma demande en mariage ! »
Zoo :
Pour une fois qu’Ichigo est au Zoo, Kisshu peut bien lui prendre la main, non ?
Bon, voila... %) | |
| | | | Hippo
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| | Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Sam 13 Juin - 17:18 | |
| Nyaaa, c'est mimi ! Z'adore le premier !! | |
| | | | Gaito
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| | Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Mar 23 Juin - 18:54 | |
| Nom : Personne n’est Personne
Auteur : Gakuto-Sara
Disclaimer : Song-Fic sur Personne n’est Personne, de la troupe du Roi Soleil. Sinon… Je gagne rien, et Gaito et mina sont pas à moi… T.T
Si c'est une death, c'est la faute à Hippo-kun. %)- Spoiler:
Personne n'est obligé de tout accepter,
On peut sans rien renier vouloir avancer,
Qu'importe le passé qu'on porte derrière soi,
On peut pas croire que les portes ne s'ouvrent pas, Personne n’avait besoin de lui. Il n’était pas nécessaire au bon fonctionnement de ce monde. Comme avant. Dure réalité. - Gaito ? - … Sara. Le jeune Panthalassien aux cheveux argent s’arracha à la contemplation de la mer d’huile et leva ses yeux mauves sur sa Princesse. Elle lui sourit et vint s’assoir à côté de lui. Comme par réflexe, il baissa la tête sur ses pieds, qui se balançaient dans le vide. Elle l’observa un instant. Même dans une tenue plus « normale » pour un adolescent de son âge, il paraissait différent. Son aura semblait apparaître autour de lui de temps en temps, et Sara craignait qu’un jour il ne se défoule sur l’un des caïds du collège où ils étaient inscrits. - … Ils se sont encore moqués de toi ? - Oui. - … Ne leur réplique pas. Ils n’en valent pas la peine. - Je sais. Gaito leva la tête et l’observa à son tour, puis soupira et détourna la tête. Il n’aimait pas discuter de ses problèmes. Comme leur nom l’indiquait, ses problèmes étaient ses problèmes. Pas ceux de la grande rousse. Elle avait bien d’autres choses à penser… Déjà, les examens qui se profilaient à grand pas. Pour Gaito, ce genre de choses n’avait que peu d’importance, mais Sara semblait être très portée sur les études et travaillait dur, obligeant le Panthalassien à en faire autant. Lui avait plutôt l’impression de ne faire que la gêner. Son passé semblait l’empêcher d’avancer. Il n’arrivait pas à s’en défaire. Rien qu’en croisant son frère ou l’une des Princesses, son sang pulsait plus fort dans ses veines. Et l’autre le regardait toujours en deux temps : la première fois, sous le choc, sans se rappeler de rien, et effrayé. Puis plus calme, mais avec un éclat de dégout. Il était marqué à jamais. Tout le monde le considérerait toujours comme le Roi des Panthalassiens, celui qui avait détruire le monde entier, et qui s’était sauvé comme un lâche, avant de reparaître sans explications, alors que chacun aurait préféré le voir mourir. Personne n'a d'avance un avenir tracé,
Tout ce qu'on peut prédire se passe à coté,
On survit au pire pour être encore là,
On sait comment, il reste à savoir pourquoi, Les caïds l’avaient retrouvé. Gaito soupira et se retourna vers le plus grand de la bande, qu’il dépassait lui-même d’une tête. L’autre avait un mauvais sourire. - Tu savais que les vieux allaient pas au collège ? Je peux te montrer le chemin de l’asile si tu veux ! Echauffement. Ses cheveux d’argent étaient toujours sujet à plaisanteries. Il ne le comprenait pas, et s’en fichait éperdument. - Et moi, je peux te ramener à la maternelle. Ou bien à l’hôpital, gamin, c’est comme tu préfère. - Ouais l’autre ! Tu t’en crois capable ? Plus qu’il ne pouvait le croire, malheureusement. Gaito avait envie d’exploser et d’en finir avec ces imbéciles, mais il ne pouvait pas. Il n’en avait pas le droit. Sara lui avait fait promettre de ne pas avoir de problèmes, et Kaito et les autres en profiteraient pour l’exclure une fois pour toutes. « Trop dangereux » diraient-ils. - … Dégage. - Au fait, tu devrais lâcher ta roussette. Elle mérite mieux qu’un vieux pour la satisfaire, tu crois pas ? En un excès de rage, le Panthalassien saisit l’imbécile au collet et lui demanda, dans un murmure : - Qu’est ce que tu as dit ? - L… Lâche-moi ! Le soulevant de quelques centimètres au dessus du sol, le jeune homme aux cheveux d’argent se retint de lui envoyer son poing dans la figure, et redemanda, toujours aussi furieux : - Répète ce que tu as dit. - Lâche le, Gaito. Reconnaissant la voix de son petit frère, Gaito lâcha la chemise de l’élève, qui s’effondra en un tas lamentable. Le Roi des Panthalassiens se tourna vers le brun qui lui tenait lieu de frère, et demanda : - Qu’est ce que tu veux, Otôto ? - Ne t’attire pas de problèmes, Gaito. Ce débile ne t’avait rien fait, tu n’as pas à le toucher. Pff. Kaito parlait toujours sans comprendre. Son grand frère soupira et s’éloigna, laissant le Prince des Panthalassiens seul. Personne n'est personne,
Personne non personne,
On est toujours quelqu'un pour quelqu'un,
Personne n'est personne,
Personne sans personne,
Ca n'existe pas;
Non, ça n'existe pas Gaito soupira. Sara avait une heure de plus que lui, car elle avait pris une certaine option… Quel était son nom, déjà ? Ah oui. Latin. Gaito ne pouvait pas comprendre qu’elle apprenne une telle langue. Une langue morte. A quoi cela pouvait-il bien lui servir ? Shootant dans un malheureux caillou, il alla s’assoir sur un banc. Chaque soir, il l’attendait, pour pouvoir rentrer avec elle jusqu’à la maison qu’ils avaient achetée. Du moins… Empruntée. Tarô Mitsuki était parti définitivement, et avait légué la maison à la Princesse Orange. Bien que dégouté à l’idée du propriétaire de la maison, Gaito avait accepté, bon gré mal gré, d’y vivre. Et pourtant, il ne s’y sentait pas bien. Déjà inutile pour Sara, il s’apercevait qu’il ne servait vraiment à rien. Les autres ne voulaient pas de son aide, et lui en avait souvent besoin. - … Gaito. Relevant la tête, il croisa le regard d’une des personnes qu’il n’aurait pas voulu revoir pour tout l’or du monde. Taki. La fichue diseuse de bonne aventure qui servait de mentor aux Princesses, l’imbécile qui le considérait comme un moins que rien. Il eut envie de faire son ironique, mais se retint. Obligé de se trainer devant elle… Il détestait ça. Obligé de faire semblant d’avoir changé… Il détestait ça. Il était lui-même. Et ne changerait pas. - Tu as failli frapper un humain aujourd’hui. - … Et alors. Ce que je fais me regarde. - Tu n’as pas changé. - … Pourquoi aurais-je dû le faire ? - Si Kaito vient de nouveau me rapporter quelque chose comme ça, je serais obligée de te considérer comme un ennemi. - … Génial. Il se leva et se dirigea vers Sara qui sortait de la grande bâtisse. La Princesse Orange fronça les sourcils devant Taki, mais le grand Panthalassien la serra contre lui. Sara éclata d’un rire frais et le jeune homme sourit. Il n’avait pas changé. Parce qu’il n’avait pas à le faire. Il n’était pas mauvais. Juste différent. Mais ça… Comment pouvait-il s’en rendre compte ? En lui-même, il pensait toujours ne servir à rien. Chacun d'entre nous a son rôle à jouer,
Une pierre à poser sur celles qu'on a jetées,
Même quand on est moins que rien ou presque ça,
Il reste bien quelqu'un qu'on n'attendait pas Le grand Panthalassien se réveilla en sursaut. Il regarda un instant Sara, blottie contre lui. Son expression enfantine faisait toujours sourire le jeune homme. Prenant garde à ne pas la réveiller, il se dégagea et sortit sur le balcon. Il avait besoin de réfléchir. … Il ne servait à rien. Quoi que Sara puisse en dire, ni Kaito ni personne ne comptait l’accepter. Il était trop différent. Il leur faisait peur. Non. Il leur faisait pitié. Il détestait ça. Il baissa les yeux sur lui-même. Pour pyjama, il ne portait qu’un pantalon large et noir. Il préférait rester torse nu, comme toujours. - Tchh… Chichee na… Il était pitoyable… Il devait être le seul à inspirer de la pitié aux Princesses. Le seul qui les dégoutait. Et pourtant… Sa relation avec Sara n’était-elle point semblable à celle de Kaito et Luchia ? Les Princesses étaient toujours contradictoires. Quand elle disaient quelque chose, elle s’empressaient de faire le contraire par derrière… A peine si son frère et la Princesse Rose ne lui avaient pas lancé des pierres quand il s’était montré au collège avec Sara. La grande Princesse, inscrite en fraude au même niveau que Gaito, avait bien failli se faire découvrir, car Luchia et son amie la Princesse Outremer avaient tout fait dans ce but. Ce n’était qu’après une explication complexe et embrouillée que Gaito et Sara avaient pu être tranquilles. Et même maintenant… Il savait que la Princesse Orange n’avait rien à faire avec lui. Elle méritait bien mieux. Bien mieux que lui. Bien mieux qu’un moins que rien… Il n’était personne. - … Personne… Je ne suis personne… Il frappa la rambarde du poing, avec toute la force qu’il avait pu rassembler. Il savait que c’était puéril, mais il en avait assez. Se laissant glisser contre le mur, il se mit à pleurer silencieusement. Qu’y pouvait-il ? Il n’était rien. Personne… Il aurait voulu mourir… La libérer. La laisser tranquille… Après tout… Cela valait peut-être mieux… Oui, peut-être mieux… Il devait la laisser libre… Personne n'est personne
Personne non personne - Gaito ? Gaito ? Sara s’était levée, et s’était retrouvée seule. Pensant que le Panthalassien était parti faire un tour, elle ne s’était pas inquiétée, et avait commencé par manger un peu. Après une petite heure à l’attendre, elle avait commencé à s’inquiéter. Elle sortit sur le parvis, jeta un regard à l’océan. Il était tranquille. L’âme des Panthalassiens était donc sans aucun souci. Quand Gaito s’énervait ou s’enflammait, la mer avait tendance à s’agiter. Gaito allait bien. Du moins, elle l’espérait. - Gaito ? Toujours pas. Prenant le chemin de la falaise, elle guetta le moindre bruit qui la mettrait sur la trace du jeune homme aux cheveux d’argent, mais n’en trouva aucun. Le Roi des Panthalassiens semblait avoir bel et bien disparu. Arrivant au sommet de l’imposante falaise, elle chercha encore, réitérant ses appels. - C’est inutile. Se retournant brusquement, la jeune rousse en chemise de nuit se retrouva face à une vieille femme qu’elle n’avait pas vue depuis de nombreuses années. Taki, l’huitre parlante qui avait finalement été rattachée à la Princesse Luchia. - Que voulez-vous dire ? - Tu ne le retrouveras pas. Rentre chez toi. - Je… Je ne comprends pas… - Il n’y a rien à comprendre. - Si ! Sara fronça les sourcils, brusquement en colère. - Je sais que vous lui en voulez beaucoup ! Mais, même si vous ne voulez pas l’admettre, c’est de votre faute s’il est ainsi. Et il est bon. Je l’aime comme ça, alors laissez-le tranquille ! - Ce n’est… Pas la question. Va-t-en, Sirène Sara. Avant, ç’aurait été Princesse Orange, Sara-hime ou Princesse Sara. Maintenant qu’ils avaient la gamine aux allures foldingues qui répondait au nom de Seira, ils se fichaient pas mal de la jeune fille, qui avait de toute façon abandonné son rôle des années auparavant. - Il a dit qu’il préférait te libérer. Sara comprit que quelque chose était arrivé. Elle fonça vers le bord de la falaise. On est toujours quelqu'un pour quelqu'un
Personne n'est personne
Personne sans personne
Ca n'existe pas; Non, ça n'existe pas,
Ca n'existe pas
On est toujours quelqu'un pour quelqu'un
Personne n'est personne
Personne sans personne
Ca n'existe,
Non ça n'existe pas - Gaito ! GAITO ! Tout en courant, elle regardait de tous côtés, cherchant le Panthalassien du regard, sans le trouver. Arrivant au bord, elle se laissa tomber au sol et regarda vers le vide. Rien. Sauf… La pénombre nocturne l’empêchait de bien voir, mais elle avait l’impression qu’il y avait quelque chose, disloqué sur un rocher, tout en bas. Se relevant, elle reprit sa course folle vers le bas de la falaise, puis sur la plage. Elle arrivait près dudit rocher, quand elle marcha dans l’eau. Mais, baissant les yeux, elle trouva l’eau étrange. S’agenouillant, elle plongea la main dans le liquide et la fixa un instant. Du sang. L’eau était souillée de sang. Elle releva la tête et grimpa tant bien que mal sur le rocher, avant de s’effondrer devant le regard vide et le corps fracassé. En effet, c’était lui. Une mare de sang écarlate l’entourait, et gouttait jusque sous le rocher, expliquant l’eau vermillon. Elle hurla. Encore et encore. … Pourquoi ? Elle finit par se relever et descendre du rocher. Commençant par marcher d’un pas hésitant, elle finit par se mettre à courir. - Doko… Doko… Gaito… Où es tu… Où es tu ? Elle courut tout le long de la plage, puis revint dans la ville. Son pyjama était souillé du sang du Panthalassien, mais elle n’en avait cure. Il n’était mort. C’était impossible. Il ne pouvait pas être mort. Ce n’était que mascarade. Par conséquent, elle allait le retrouver. Il suffisait qu’elle le cherche. Elle le retrouverait. Sara redoubla de vitesse. Gaito était quelque part. Elle le retrouverait. Juré. Personne n'a d'avance un avenir tracé Personne n’a d’avance un avenir tracé… Pourtant le rejeté avait choisi d’en finir. Personne n’est personne… Mais Gaito, en lui-même, croyait être personne… Sara pleura. On est toujours quelqu’un pour quelqu’un… Mais que faire lorsque ce quelqu’un est parti sans nous attendre ?
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