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| Les malheurs de Gaito | |
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+7Noelle Yuki Yurô Sara Hippo Luchia Yuri Gaito 11 participants | |
Auteur | Message |
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Gaito Fondateur
Messages : 1461 Date d'inscription : 22/05/2008 Age : 29 Localisation : Dans mon château pourquoi?
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Jeu 2 Avr - 19:09 | |
| Le vilain Yoh et la vilaine Tamao %) Je sais même plus pourquoi il pleuvait... j'ai dû rêver ça un de ces jours... %)
Maah, je suis sûre que ta note est pas si nulle, si? | |
| | | Hippo Gardien des Scellés // Admin 2
Messages : 1098 Date d'inscription : 23/05/2008 Age : 29 Localisation : Au Pearl Piari
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Jeu 2 Avr - 19:16 | |
| Bah en même temps, grand soleil, 30°, un ciel sans nuages etc...Pour ce genre de scènar', ça ferait space ...Si. | |
| | | Gaito Fondateur
Messages : 1461 Date d'inscription : 22/05/2008 Age : 29 Localisation : Dans mon château pourquoi?
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Jeu 2 Avr - 19:20 | |
| Quoique, ça marchait aussi. %) ... ah. | |
| | | Gaito Fondateur
Messages : 1461 Date d'inscription : 22/05/2008 Age : 29 Localisation : Dans mon château pourquoi?
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Dim 5 Avr - 22:52 | |
| New %) あなたの目で照る星 Anata no me de teru hoshi L’étoile qui brille dans tes yeux - Spoiler:
~~ Sara ~~
J’aimais l’étincelle qui brillait dans tes yeux, si fort. Elle brillait, comme si jamais rien ne pourrait l’éteindre, ne pourrait la faire ployer.
C’était ta force.
J’aimais tellement me plonger dans tes yeux, y retrouver des certitudes sans failles. Tu étais toujours si solide, comme si tu ne pouvais pas songer à t’arrêter.
En effet, tu n’y songeais pas, la preuve.
Je n’ai pas réussi à t’arrêter, je n’avais pas la même force que toi. Depuis des mois, des années, depuis ma naissance même, je me contente de suivre les autres personnes. Je suis le mouvement. Et quand je m’en écarte, je ne fais rien de bien, cela s’est vérifié.
Trois fois.
La première fois, j’ai aimé Tarô. Un humain. Tout le monde sait comment ça s’est terminé : Il m’a abandonnée et j’ai basculé dans la noirceur de mon âme.
La deuxième fois, peu de temps après, je t’ai libéré. Ruminant ce que m’avait fait cet humain qu’était Tarô, j’étais incapable de m’opposer à ces plans de vengeance qu’imaginait l’enfant perdu que tu étais, je t’y ai même encouragé. Tu m’aidais à retrouver un sens à mon existence.
La troisième fois, je t’ai trahi. Lors du combat final, j’ai finalement été convaincue par les autres Princesses que te battre était le seul moyen de te sauver. Et à cause de moi, tout a basculé.
Tu as perdu la vue. Tes yeux sont toujours mauves, mais ils sont désormais opaques. Ils sont étranges, si profonds que j’ai l’impression de m’y perdre. L’étincelle a disparu, remplacée par une étrange impression de lac sans fond.
Lui aussi. Ses yeux verts sont comme deux perles claires, sans taches. Ses prunelles aussi n’ont pas supporté la rencontre avec la lumière.
C’est lui qui t’as sauvé, perdant ses yeux. Il t’a empêché de mourir. Il s’est interposé entre toi et ton frère, au moment critique.
Ton frère, lui, n’a rien eu. Il est encore en vie, et il fait semblant de rien. Il s’est éloigné le plus possible, comme les autres. Ils sont tous partis.
Tu ne les intéresse pas. Ils sont encore trop immatures pour avoir envie de te comprendre.
Lui, il est resté aussi. Je pense qu’il est sans doute aussi perdu que toi. Il est aussi délaissé que toi. Si vous n’étiez pas ennemis, vous vous rendriez compte de vos ressemblances, tous les deux.
Yuuri est avec lui.
Comme je suis avec toi.
Je te vois hésiter dans chacun de tes gestes, te cogner, te figer dans un sanglot inaudible.
Le grand Gaito, roi des Panthalassiens n’est pas sensé pleurer, c’est ça ?
Tu penses que je ne te vois pas.
Je te vois.
Gaito…
Je crois qu’il s’en veut. Il a compris que c’était pire pour toi d’être ainsi que d’être mort. Il s’en veut, mais en même temps, il souffre.
Pardonne-lui.
S’il te plait.
Pardonne-lui.
Il t’a sauvé.
Pardonnes-lui.
Il t’a détruit.
Pardonnes-lui.
Gaito…
~~ Gaito ~~
Je n’y vois rien. Vraiment rien.
Je ne te vois même plus.
Je me hais. Comment est-ce possible ? Comment puis-je être réduit à ça ?
Je LE hais. Comment a-t-il pu faire ça ? Comment a-t-il pu oser s’interposer ?
Pourquoi ?
J’aurais préféré mourir. Mourir pour oublier. Mourir pour ne pas ressentir chaque regard sur moi.
Celui, complètement déprimé, des Dark Lovers. Leurs attentions me blessent plus que je ne voudrais le croire. Elles me font mal.
Celui, haineux et méprisant, de Kaito et des autres. Ils voulaient me voir mourir, ils ont presque réussi. Comment me battre, ainsi ? Je ne vois plus rien.
Le tien. Celui qui me fait sans doute le plus mal. Tu me regardes… Je sens ta compassion, ta tristesse. Je voudrais m’enfuir loin de toi. Je voudrais que tu cesses de me regarder ainsi. J’ai l’impression que je ne vaux plus rien à tes yeux. Je me hais.
Ne plus voir, quand on a vu, est horrible. L’aveugle de naissance ne peut comprendre. Ne plus voir, quand on a vu, est pire que tout ce que l’on peut imaginer.
Tout ce qu’on a vu… Qu’on sait qu’on ne verra plus. Mais le pire, oui, le pire…
Ton visage commence à s’effacer dans ma mémoire. Les couleurs changent, se mélangent. J’ai peur de ne vraiment plus pouvoir me souvenir…
L’imagination ne peut pas tout. Je peux certes rassembler tout ce que je sais de toi pour en faire une image, tout s’efface progressivement. Je n’ai jamais été un grand rêveur, moi. La vengeance que je voulais mener exigeait une trop grande concentration, sans doute.
Ce qui est étrange, c’est que je me souviens des autres. Izul, Maria, Eriru, Yuuri, les Princesses, Kaito, lui… Je me souviens de tous. Sauf de toi.
Je ne sais même pas pourquoi.
J’ai mal. Mal de ne plus te voir. Mal de ne plus pouvoir sécher tes larmes faute de les voir.
J’en ai marre. Marre de me cogner contre chaque mur, marre de trébucher dés que je heurte quelque chose. Marre d’être comme ça.
Le pire, c’est que rien n’a changé de place. Mais je n’arrive pas à me concentrer suffisamment pour me rappeler de la place de chaque chose.
Trop de haine en moi.
Comme de par hasard.
Et chaque fois, c’est une nouvelle main compatissante qui me relève, qui m’essuie, qui me ramène à ma chambre. Je la hais, cette main, cette personne, cette aide.
Bon sang, vous ne vous rendez pas compte que c’est super réducteur, tout ça ? Moi, le grand Roi des Panthalassiens, obligé de demander de l’aide pour ne pas jouer la remake de vidéo gag.
Je ne plaisante pas. Je ne supporte plus cette vie. Je n’aimais déjà pas beaucoup celle d’avant, alors…
Il est resté ici. Resté, parce qu’il n’avait aucun endroit où aller, parce que cette chère Yuuri voulait veiller sur lui. Tsss. Quel imbécile.
S’il n’avait rien fait, je serais mort, et il n’aurait rien perdu. Il serait voyant. Ce serait tellement mieux.
Tss.
Je lui en veux.
Tss.
Je voudrais lui faire payer.
Tss.
Je le plains.
Je suis pas tout à fait sûre du romaji %) | |
| | | Hippo Gardien des Scellés // Admin 2
Messages : 1098 Date d'inscription : 23/05/2008 Age : 29 Localisation : Au Pearl Piari
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Lun 6 Avr - 8:45 | |
| Ouaaaaaaiiiis ! J'suis contente ! Mici, mici, arigatoooooo ! La journée aura au moins un point positif %) Les films sur un aveugle au collège, les os sur des aveugles ici, j'suis abonnée %) Mais j'adoooore ! %) | |
| | | Gaito Fondateur
Messages : 1461 Date d'inscription : 22/05/2008 Age : 29 Localisation : Dans mon château pourquoi?
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Lun 6 Avr - 12:26 | |
| C'est bon. Elle est folle. %) | |
| | | Hinata Sirène
Messages : 434 Date d'inscription : 23/12/2008 Age : 28 Localisation : Içi et la, vagabondage...
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Mar 7 Avr - 20:16 | |
| Gaito aveugle ? woua ... ce choque ! x3 mais c'est jolie ^^ n'empeche que sa fous un choque ! | |
| | | Noelle Princesse Sirène
Messages : 166 Date d'inscription : 03/06/2008 Age : 29 Localisation : Pôle Nord
| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Mer 8 Avr - 13:00 | |
| C'est bête, tu peux pas leur montrer la mise en page ici %) C'est mignon^^ | |
| | | Gaito Fondateur
Messages : 1461 Date d'inscription : 22/05/2008 Age : 29 Localisation : Dans mon château pourquoi?
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Sam 11 Avr - 11:02 | |
| Auteure : Watashi/Moi/Gakuto-Sara Titre : Les bulles de l’océan Base : Mermaid Melody Genre : One-shot délire, rêve Rating : K Couple : Légers GaitoXSara, HippoXYuuri, MikeruXSeira Disclaimer : Pas à moi. Ce n’est pas cool. Statut : OS - Spoiler:
Les bulles de l’océan - Gaito-samaaaaaa ! - Gaito-samaaaaaa ! Un double cri retentit devant la porte du Roi des Panthalassiens, aussi nommé Gaito. Celui-ci, soupirant, se leva de son lit et se vêtit rapidement, histoire d’en finir rapidement avec les bêtises de ses sbires. Encore hébété par le sommeil, il manqua trébucher, se cogna dans les montants de son lit à baldaquin et se morigéna. Un Roi de sa trempe ne tombe pas, même ensommeillé. Ceci motiva sa décision de prendre une douche froide. Chacun ses moyens de se réveiller et de se motiver… - GAITO-SAMAAAAAAAAA ! - GAITO-SAMAAAAAAAAA ! - GAITO-SAMAAAAAAAAA ! Cette fois, un triple cri le fit sursauter, s’ébouillanter avec sa douche, et acheva de le tirer du sommeil. Parfaitement éveillé, le jeune homme sortit donc de sa douche et s’habilla une nouvelle fois. Même si, dans son cas, ça veut dire enfiler un pantalon et un manteau… Passons. Ce fut donc un Gaito très mal embouché qui sortit de sa chambre, pour tomber nez à nez, non, nez à branchies avec ses Démones préférées, pardonnez l’ironie. Izul, Maria et Eriru, les larmes aux yeux, soutenaient leur chère Yuuri, qui semblait aller très mal. Apparemment, elle s’était foulé la cheville, et était tombé la tête contre une colonne. La petite fille aux cheveux pâles, inconsciente, ressemblait plus à une enfant humaine qu’à une farouche démone au service du mal. Voila pourquoi, songea Gaito. A trop faire dans la dissimulation, j’en ai négligé l’essentiel, se critiqua le Roi des Panthalassiens. - Gaito-sama… Yuuri va mourir… - Elle est toute pâle, elle ne bouge même plus… - Et l’autre imbécile de Gardien des Scellés qui est même pas lààààà ! Gaito-sama, faut la sauveeeer ! Ah oui. Il y avait aussi le facteur Hippocampe. Hippopotame, oui, songea narquoisement l’adolescent. Le blondinet à l’ascendance naine qui aimait Yuuri. Et qui était aimé de Yuuri, aussi. - Dites… Eriru, Izul, Maria, vous n’avez pas l’impression d’en faire un peu trop ? Elle s’est foulée la cheville et elle s’est évanouie, d’accord. Et après ? Vous avez de quoi la soigner, attendez juste qu’elle se réveille. Et ne me dérangez plus. Et l’illustre Panthalassien amorça un pas vers sa chambre, son lit et son somme retrouvé. - Ben… - Quoi encore ? - On a pû. - … Comment ? - Ce que veut dire Eriru, c’est… - Qu’elle a fait tomber tout ce qu’on avait pour soigner sur le sol. Et ça a cassé. - … Gaito se demanda ce qu’il avait fait au monde. - Donc, on a plus rien pour la soigner. - Brillante déduction, my dear Eriru (1). Bien qu’incapable de comprendre l’allusion, la plus bête des quatre Dark Lover eut une illumination. Sans doute le genre de miracle qui ne se produit qu’une fois dans une vie. - Gaito-samaaaaa ! Vous m’aimeeeeez ! Et elle s’évanouit dans les bras de sa chère amie Izul, qui la lâcha sans remords, en soupirant. - En attendant que Yuuri et Eriru, Gaito-sama, je ne sais pas pour sa tête, mais il vaudrait mieux pouvoir au moins mettre de la pommade sur sa cheville. - Sans doute, commença le grand Panthalassien, sans doute. Cependant… Où comptes-tu en trouver ? - Ben, chez les Princesses ! Une Eriru ressuscitée, une. Et une phrase pas forcément si bête que ça. Oui, sans doute, Gaito n’était pas sensé pouvoir remonter chez les Princesses, mais qu’avait-il à faire des règles ? Depuis son enfance, il vivait en marge des lois du monde extérieur, autant continuer. Il allait donc emmener toute sa joyeuse compagnie à la surface, entrer chez les chères Princesses Deux de tension, et leur demander de quoi soigner Yuuri. Sûrement. - Donc, on va chez Kaito, Luchia et les autres, et on leur demande gentiment de m’aider à soigner cette chère Yuuri. C’est bien ce que tu veux dire, Eriru ? N’importe qui aurait remarqué tous les signes avant-coureurs. Pas Eriru. Pauvre Eriru. - Ben oui, Gaito-samaaa ! - C’est vraiment ce que tu veux dire, Eriru ? - Ben oui, Gaito-samaaa ! - … Eriru, dis moi que tu plaisantes. - Ben o… Ben non, Gaito-samaaa ! - Rêves toujours. Et Gaito de repartir dans sa chambre sans une autre parole. - Gaito. - Ah… Sara. La jeune fille rousse était assise sur son lit, l’air sombre. Avant qu’il n’ait pu parler, elle le coupa : - Gaito, tu sais très bien que l’état de Yuuri ne pourra qu’empirer. Elle aime cet enfant, le Gardien… Aujourd’hui elle tombe, demain elle se blesse, et dans une semaine elle en meurt. L’amour ne se choisit pas, ne se maitrise pas, ne s’interdit pas. Nous en sommes l’une des plus flagrantes preuves, non ? - … Oui. - … Comptes tu faire passer ta fierté et ton orgueil devant l’état de Yuuri, et, sans doute, du Gardien ? - … Je ne sais pas. - … Alors je ne sais pas si je peux toujours te suivre, Gaito. Je ne sais pas. Vraiment pas. - … Sara… La grande rousse lui tournait le dos. - Bon, d’accord, on y va… Elle se retourna et lui fit un sourire éclatant. - Dis, t’es contente pour quoi exactement ? Pour le fait que je vais m’humilier publiquement, que tu vas revoir tes chères amies ou pour les deux à la fois ? - … Je n’appelle pas ça exactement t’humilier. J’appelle ça accepter le fait que tu sois un jeune adolescent avec des défauts… Plus fragrants que les autres. Mais la plupart du temps, la pierre précieuse est très, très bien cachée ! - … C’est sensé me faire plaisir ? ___________________________________________________________________________ - … Bonjour. - … - … Bonjour. - … - … - … - C’est bon, je sais, vous êtes surpris, mais c’est moi. Il faut dire que ce curieux équipage avait de quoi surprendre. Un Roi des Panthalassiens présumé mort, réputé insensible, qui porte la plus jeune (et la plus faible ? ^^) de ses sbires dans les bras, suivi par ses trois autres sbires et l’ancienne Princesse Orange, présumée morte elle aussi, et petite amie du Roi en question. - Gaito… - Otôto, arrête de faire cette tête-là ou je te jure que je te ré-enlève dans la seconde. Les Princesses, qui se levaient déjà en prévision d’un éventuel combat, furent arrêtées par une petite fille en orange : - Dis, Coco Onee-san, c’est qui ? Vous les avez invités pour mon anniversaire ? Je veux qu’ils restent ! Je veuuuux ! C’est bientôt l’heure du gâteauuu ! - Euh, Seira-san… Un petit pingouin, serré à l’étouffée dans les bras de la petite fille, tenta une fois de plus de se dégager. - Je ne suis pas sûr que Sara-san et Gaito soient venus pour votre anniversaire, Seira-san… - Hein ? OUINNNNNNNNN ! ___________________________________________________________________________ Une Seira calmée et des explications données plus tard, Noelle, Coco et Sara partirent chercher le matériel nécessaire pour soigner Yuuri, Hippo en humain qui se morfondait et Kaito n’en finissait pas de se marrer, faisan grandir la dangerosité de son frère ainé. - Grand roi des machins ha ha ha… Venu pour faire soigner mouahahahahah… Qui prétend qu’il est capable de m’enle hahahahahahahaha… - Kaito. Tais-toi. - Mais c’est trop drôle ! - Personne à part toi n’est en train de rire. ___________________________________________________________________________ - Yuuri-san… - … - C’est encore la faute de ce fichu Gaito… Il t’a laissée te blesser… - Je t’ai entendu, le larbin ! Le Gardien des Scellés se leva d’un coup, et regarda son ancien prisonnier dans les yeux. - Je suis pas un larbin ! - Alors quoi exactement ? Un pingouin ? Un traitre ? Vas-y, explique-toi, ça m’intéresse. - Je… - Très clair, comme explication. Donc, à mes yeux, tu es et tu resteras le larbin des sirènes. - Mais… Avant qu’Hippo n’ait pu répliquer, le trio disparu revint, portant tout un tas de médicaments et pommades pour la petite démone aux cheveux pâles. Sara, sentant la tension, chargea Luchia de soigner Yuuri, et s’assit pile entre les deux belligérants. - Gaito, nous ne sommes pas là pour que tu règle tes comptes avec Hippo, commença-t-elle. - Nan, nan, vous êtes pas là pour vous battre mais pour fêter mon anniversaaaaaaiiiireeeeeueuuuuuuuuhh ! - Kaito-san, arrêtez de donner de la bière à Seira-san, soupira le gardien. Cela ne lui réussit pas. - Je lui ai rien donné, juré ! A peine du coca ! - ... - ... - ... - Otôto, les Sirènes sont allergiques au coca. ___________________________________________________________________________ - C’est moi ou quelqu’un à sonné ? - C’est pas toi. - Je vous ai rien demandé ! - Alors n’ouvre pas la bouche pour de telles bêtises ! Luchia, désireuse de calmer le jeu, envoya Hippo et Seira, dessoûlée de force, ouvrir la porte. Les deux enfants s’exécutèrent, et découvrirent trois personnes qu’ils pensaient mortes, ressuscitées, envoyées baladées et j’en passe et des meilleures. - MIKERUUUUUUUUU-KUUUUUUUUN ! Et Seira de se jeter au coup de l’ange. Apparemment, elle n’avait pas tout à fait dessoûlé. - Mimi, Sheshe et Mikeru. Il manquait plus qu’eux, soupira Hippo. - Comment ça va Mikeru-kun ? T’es venu pour mon anniversaire ? C’est gentiiiil ! Comment tu le savais, d’ailleurs ? - Euhhh… Seira-chan… Descends, s’il te plait, tu m’étouffes. - En voila deux qui ne se sont pas vus depuis des siècles, gloussa Mimi en direction de sa sœur. - Il est dit que nous aurions toujours des maîtres bizarres affublés d’un amour bizarre pour des gamines orange vif… ___________________________________________________________________________ Gaito éternua soudainement. - Ici, on dit que lorsque quelqu’un éternue, c’est qu’on parle de lui, sourit Sara, pour tenter de détendre l’atmosphère. Il faut dire qu’Hanon, Lina et Karen, plus Kaito et Hippo, regardaient Gaito et ses sbires d’un air meurtrier. - Qui pourrait parler de moi ? - C’est une bonne question. Vous êtes tellement naïf, Gaito-sama, sourit Sheshe en entrant dans la pièce. Silence. - NAÏF ? Et Sara et Kaito durent se jeter sur Gaito pour l’empécher de massacrer l’importune. ___________________________________________________________________________ - Mikeru-kun, je peux venir avec toi ? - Si… Si tu veux, Seira-chan. ___________________________________________________________________________ - Jamais. Jamais je ne reviendrais ici. - Gaito-sama… - Oui, Yuuri ?!? - Je peux inviter Hippo-sama à la maison ? Et Gaito explosa. ___________________________________________________________________________ - Et nous ? - Je crois bien qu’on nous a oubliées, Mimi. Et deux lottes/humaines se dirigèrent tranquillement sous la pluie, sans se presser, vers la ville.
1: My dear Watson %) Bon... C'était un rêve... Que j'ai transformé en os... Donc, c'est normal que ce soit si nul %) | |
| | | Hippo Gardien des Scellés // Admin 2
Messages : 1098 Date d'inscription : 23/05/2008 Age : 29 Localisation : Au Pearl Piari
Feuille de personnage Statut: Côté:
| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Sam 11 Avr - 11:38 | |
| Yaaaadaaaaa ! Z'aime les délires, vive nos chiwiiiis ! %)
...Je suis contre la thèse MikeruXSeira, mais on va passeeeer ! %) En tout cas z'adore ! Oui ! Vraiment ! OUAAAIIIS !!^o^
*fille à peu près de bonne humeur today %) * | |
| | | Gaito Fondateur
Messages : 1461 Date d'inscription : 22/05/2008 Age : 29 Localisation : Dans mon château pourquoi?
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Sam 11 Avr - 11:39 | |
| Hum... Si j'ai le temps, j'écrirais un MikelXseira... %) | |
| | | Hippo Gardien des Scellés // Admin 2
Messages : 1098 Date d'inscription : 23/05/2008 Age : 29 Localisation : Au Pearl Piari
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Sam 11 Avr - 11:42 | |
| Daikirai, baka ! %)
Peut-être que je n'approuve pas ce couple parce que c'est Simba-chan qu'à commencer à faire des délires de Seira amoureuse d'Hippo...C'est ça, les conséquences...%) | |
| | | Hinata Sirène
Messages : 434 Date d'inscription : 23/12/2008 Age : 28 Localisation : Içi et la, vagabondage...
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Dim 12 Avr - 17:13 | |
| J'adooore >///< ouiii ! un Seira/Mikel ^^ | |
| | | Gaito Fondateur
Messages : 1461 Date d'inscription : 22/05/2008 Age : 29 Localisation : Dans mon château pourquoi?
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Lun 13 Avr - 18:32 | |
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| | | Hinata Sirène
Messages : 434 Date d'inscription : 23/12/2008 Age : 28 Localisation : Içi et la, vagabondage...
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Lun 13 Avr - 21:17 | |
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| | | Noelle Princesse Sirène
Messages : 166 Date d'inscription : 03/06/2008 Age : 29 Localisation : Pôle Nord
| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Lun 13 Avr - 21:18 | |
| C'est vrai qu'il est bien %) | |
| | | Gaito Fondateur
Messages : 1461 Date d'inscription : 22/05/2008 Age : 29 Localisation : Dans mon château pourquoi?
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Lun 13 Avr - 22:41 | |
| Un tit délire comme ça: Nom : Pourquoi Hao est il si méchant ? Auteur : Gakuto-Sara Disclaimer : Z’ai pas écrit S.K. %) - Spoiler:
~~ Pourquoi Hao est-il si méchant ? ~~
Opachô : Hao-sama n’est pas méchant ! Hao-sama est gentil avec Opachô ! Opachô aime Hao-sama !
Marco, redressant ses lunettes : Hao est le mal incarné, il convient de le combattre avec toutes les forces disponibles. Il mérite au moins 100 peines de mort ! Il…
Lyserg : Cela suffit, Marco-san ! Vous allez casser vos lunettes !
Jeanne : Il est aussi méchant que Satan ! Il faut le détruire !
Rackist : Oh ça va, l’arme humaine ! Toi aussi tu tue ceux qui te gênent, alors chut !
Ren : C’est pour ça que vous me dérangez ? De toute façon, la question est simple : C’est parce que c’est un sale Asakura.
Anna : … Tu as quelque chose contre Yoh ?
Ren : … Rien. Mais…
Anna : Mais ?
Ren : Mais t’es lourde à la fin, lâche-moi !
Tous : Ren !
Tamao : REEEEEN-KUUUUN !
Anna : Tu vas mourir.
La suite de cette scène ne peut être décrite pour cause de grande violence et de meurtre d’un héritier des Tao.
... Franchement, je me demande comment j'ai pu écrire ça %) | |
| | | Hinata Sirène
Messages : 434 Date d'inscription : 23/12/2008 Age : 28 Localisation : Içi et la, vagabondage...
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Mar 14 Avr - 17:09 | |
| xD j'adore
trop fort le passage avec Tamao x3 | |
| | | Gaito Fondateur
Messages : 1461 Date d'inscription : 22/05/2008 Age : 29 Localisation : Dans mon château pourquoi?
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Sam 18 Avr - 16:01 | |
| Maah... Un tit drabble HaoXJeanne^^ Nom : Le sac Auteur : Gakuto-Sara Disclaimer : Pas à moi, fais qu’emprunter Shaman King à M. Hiroyuki Takei-sama… Pairing : HaoXJeanne, drabble - Spoiler:
- Hao-samaaaaaa… - Quoi, Opachô ? - Le sac d’Opachô est trop louuuurd… - C’est toi qui a voulu rajouter quatre litres de shoyu à ton paquetage. - Oui, mais c’était pour Hao-samaaaaa… - Tu vas quand même porter ce sac, pour me faire plaisir. - Opachô faire plaisir à Hao-sama !
Quelques jours plus tard, combat des X-I contre les Nails.
- Hao-sama pense encore à Jeanne-sama ? - … Tu n’as pas tord, Opachô. - Hao-sama se demande comment faire plaisir à Jeanne-sama. - … Tu n’as pas tord, Opachô. - Hao-sama n’a qu’à porter son sac !
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| | | Hinata Sirène
Messages : 434 Date d'inscription : 23/12/2008 Age : 28 Localisation : Içi et la, vagabondage...
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Sam 18 Avr - 21:37 | |
| HAHAHA Opacho et ses remarque ... j'adore >w< | |
| | | Gaito Fondateur
Messages : 1461 Date d'inscription : 22/05/2008 Age : 29 Localisation : Dans mon château pourquoi?
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Lun 20 Avr - 20:32 | |
| Nom : Aku no Yuki Auteur : Gakuto-Sara Base : Sakura Taisen Rating : K+ Disclaimer : Sakura Taisen est pas à moi %) En deux parties parce que trop long^^ - Spoiler:
Acte 1 : Sumire
Sumire s’entrainait en plein air. La jeune fille aux cheveux bruns venait de s’éveiller, et se sentait encore un peu pataude. La seule façon pour elle d’y remédier étant de s’entrainer, elle s’y était mise. Son père lui avait fait transmettre un message, la veille au soir. Il s’excusait de son absence, mais il était encore retenu par la réparation d’un bâtiment de la capitale impériale et ne pourrait pas venir pour l’anniversaire de la jeune fille.
- Fichu Satani !
Elle trancha la branche basse d’un arbre.
- Fichus démons !
Elle tailla une autre boule à zéro à la haie qui bordait l’espace d’entrainement.
- Fichu père !
Sans le vouloir, elle glissa et s’étala sur l’herbe humide. Elle resta un instant au sol, incapable de bouger. C’était bien ça, le fond du problème : Il était tellement gentil, tellement serviable, tellement… Opposé à sa fille qu’il en devenait impossible. Elle se releva et continua l’entrainement. Elle s’énervait et sa lance fouettait l’air inlassablement… Jusqu’à, dans un énième revers avec le plat de la lame, rencontrer une brusque et inattendue résistance.
- Eh bien, eh bien, tu me sembles bien énervée, chère petite… Ton père te manque tant que ça ? … Sumire.
Elle ouvrit des yeux ronds. Devant elle, comme dans un mauvais rêve, se tenait le responsable de l’absence de son père, Satani, dont la large et puissante main retenait la lame au dessus de l’épaule du chef des légions démoniaques.
- Qu’est ce que… - Qu’est ce que je viens faire là ? Mais rien de répréhensible, Sumire. Juste te parler. - Je… Je ne veux pas vous PARLER !
Dégageant son arme de l’emprise de son adversaire, elle tenta à nouveau de le frapper. Lui, insaisissable, esquivait tous les coups qu’elle lui portait. La respiration de la jeune fille devenait rauque, laissant entendre l’effort que lui coûtait ce combat perdu d’avance. Elle ne s’arrêta pourtant pas de frapper dans le vide, comme si un coup allait forcément toucher Satani, cependant lui se dérobait continuellement et la déséquilibrait. Elle s’étala une nouvelle fois au sol après une dérobade plus prononcée que les autres de la part de son adversaire et sentit sa lance lui échapper, roulant un peu plus loin.
- Eh bien, Sumire, déjà fatiguée ? Il est vrai que ton kimono ne doit pas être bien pratique pour ce genre de combats. C’est bien dommage. Aurais-tu besoin d’aide ? - Ja… Jamais !
Sumire agrippa son arme avant qu’il n’ait pu la saisir et se redressa sur les coudes. Elle refusa la main tendue du jeune homme aux longs cheveux d’argent d’un coup de lance, et se releva en s’appuyant sur son bâton. Ses jambes refusaient déjà de la porter, épuisées par l’intense effort qu’elle leur avait demandé durant ces dernières minutes.
- Tu me sembles bien pâle. Moi qui voulais t’aider à t’entrainer… Tu ne me sembles pas en état de te battre sérieusement. Tu n’es pas concentrée, Sumire. Soucis de cœur ?
Moqueries, piques, elle savait que ce n’était fait que pour la déstabiliser et l’affaiblir encore plus. Se gardant de céder à la colère qui l’envahissait, elle laissa sa respiration se calmer avant de répliquer :
- Je… Vais vous battre !
Il fronça les sourcils. Et elle frappa encore. Mais, cette fois ci, au lieu de se dérober, le puissant Satani avait dégainé son épée maléfique. Le choc sembla inouï à la jeune fille aux cheveux bruns, et elle en ferma les yeux. Tombant encore une fois par terre, elle tenta de se relever avant de sentir une main la maintenir au sol. Ses yeux la brûlaient. Quand elle les rouvrit, elle eut la stupeur de découvrir sa lance brisée, ce qui faisait qu’elle ne tenait plus qu’un bout de bois inutilisable. Elle sentait encore la présence du démon, mais n’avait plus la force de se retourner avant de se faire frapper. Il sourit. Disparut.
- Tu es faible, Sumire.
Acte 2 : Kourran
La jeune technicienne sourit. Elle avait enfin terminé les plans pour la réparation du Kobu de Sumire, qui avait presque explosé dans le dernier combat. Se relevant prestement, son crayon et ses papiers sous le bras, elle jeta un œil au hangar plongé dans les ténèbres. Les Kobu semblaient dormir, ainsi rangés. Kourran alla s’installer aux commandes du sien, juste pour vérifier que tout allait bien. Apparemment, les commandes fonctionnaient, mais avec un léger temps de retard sur les instructions de la jeune fille aux nattes violettes. Redescendant prestement, elle farfouilla un instant ses dossiers et prit celui de son Kobu, le vert.
- … Je ne vois pas ce qui cloche… Ah, si !
Elle prit son crayon et sa gomme, rectifia deux circuits, trois boitiers. Allant rapidement dans sa réserve, elle prit le matériel dont elle avait besoin et s’attela aux modifications.
Deux heures plus tard environ, elle se relevait et s’essuyait son front couvert de sueur, pleine de fierté. Remontant dans son appareil, elle effectua deux manœuvres, et remarqua que le décalage, bien que moins présent, était toujours bien là. Elle descendit, contrariée. Qu’est ce qui clochait encore ? Elle reprit son schéma et l’observa attentivement. Cette fois-ci, le problème était bien caché, songea-t-elle. Les boitiers et les circuits lui semblaient corrects et sans erreur visible. Elle se gratta un instant la tête, puis replongea dans ses schémas, en vain malheureusement.
- Tu devrais avancer cette connexion, c’est elle qui ralentit ta machine, Kourran.
Sursautant, elle se retourna. Yamasaki, le grand Yamasaki, se tenait devant elle. Si elle n’avait pas su qu’il ne faisait qu’un avec Satani, elle se serait sans doute évanouie sur le coup. Yamasaki… Satani.
- Qu’est ce… Qu’est ce que vous voulez ?
Elle se maudit d’avoir balbutié aussi pitoyablement quand elle vit le rictus moqueur de son interlocuteur. Le jeune homme aux cheveux argentés se rapprocha d’elle, qui était aplatie contre son Kobu, et toucha du bout des doigts l’imposante machine verte.
- C’est tout de même du bien beau travail de la part d’une simple débutante, sans explications ni aide de ma part, souffla-t-il en souriant toujours. Ce qui est sûr, c’est que tu as de l’avenir dans la mécanique, Kourran. - Vous… Vous croyez ?
Elle se mordit les lèvres. Elle devait se mettre dans la tête que ce n’était pas son idole mais son ennemi qui se tenait devant elle. Pourquoi rougissait-elle ainsi ? Elle n’avait aucune raison d’être intimidée. Cet être était mauvais, dangereux, puissant, mais il n’était pas le grand Yamasaki, créateur des Kobu et farouche ennemi des démons. Il ne l’était plus.
- Bien sûr. Si la Capitale Impériale et ses habitants n’allaient pas disparaître, je t’aurais conseillé de continuer dans cette voie, jeune fille. Seulement… Si tu restes avec les autres de la division des Fleurs, tu vas mourir. - N… Non ! Ce n’est pas vrai ! Nous allons vaincre les démons, nous allons VOUS vaincre ! Je le sais ! - Ah oui ? Tu oublies une chose, Kourran. J’ai pensé, inventé, créé les Kobu, et même si tu les as modifiés, je connais leurs moindres défauts, secrets et qualités. Je peux très facilement les rendre tous hors-service, Kourran. Et sans eux, comment comptes-tu lutter ? Tu vas perdre, et les autres avec toi. Sur le terrain de la technique, tu restes une débutante face à un savant expérimenté. - Je… Je sais. Mais cela ne change rien !
Incapable de reculer puisqu’adossée à son Kobu, la jeune fille rangea ses plans dans sa sacoche, fixant toujours son ancienne idole. Elle secoua énergiquement la tête.
- La technique ne peut pas tout, ce qui compte, ce sont nos sentiments ! Sakura, Iris, les autres, moi… C’est ça qui compte ! - Ah oui ? C’est donc ça, ton excuse ? Et dis-moi… Que ressens-tu –Que peux tu ressentir- d’utile, pour tes amies ? L’amitié ? Le père de Sakura est mort, alors qu’il avait de nombreux amis ! Cela ne vaut rien, comme raisonnement. De plus…
Il se rapprocha encore un peu de la petite Kourran. Son rictus s’élargit aussi.
- Qu’est ce qui te fait croire que les autres ressentent de l’amitié pour toi, Kourran ?
Elle baissa la tête. Il sourit, et s’éloigna lentement.
- Toi aussi, tu es faible, Kourran.
Acte 3 : Iris
Iris était assoupie sur son lit, les bras serrés autour de son cher ours en peluche. Les draps défaits gisaient au sol. La petite blonde, en effet, avait beaucoup cauchemardé la veille au soir, au point de réveiller Ayamé et Sakura. Le tonnerre gronda, et réveilla l’enfant en sursaut. La petite papillonna des paupières, encore un peu abrutie par le sommeil. Se frottant les yeux, Iris descendit de son lit, remit les draps à leur place initiale et installa son ourson dessus.
- Dis, Jean-Pierre, tu crois que je peux demander à Sakura Onee-san de dormir dans sa chambre ?
Bien sûr, elle n’attendait pas de réponse. Elle n’attendait jamais de réponse. Son ourson ne parlait qu’avec les yeux. Et elle seule était capable de le comprendre. C’était ainsi que ça marchait, depuis toujours. Et il n’y avait aucune raison que cela change. Elle saisit le bras de la peluche et allait vers la fenêtre quand un nouveau coup de tonnerre la fit sursauter. Sentant de grosses larmes lui monter aux yeux, la petite blonde ouvrit le placard et s’y installa, serrant son ourson dans ses bras.
- Je suis sûre que ça va vite passer, Jean-Pierre, tu n’as pas de raison d’avoir peur… Pas… De raison… D’avoir peur… Ça va passer… Ça va… Passer…
Et voila, elle pleurait. La tête enfouie dans les bras, les mèches blondes tombant en cascade sur son ourson, elle pleurait. Le tonnerre devait s’arrêter. Il allait forcément s’arrêter.
- Jean-Pierre…
Soudain, elle rouvrit brusquement les yeux, l’air paniqué, et redressa la tête.
- Ils… Ils arrivent !
A partir du moment où elle eut réalisé ce que cela voulait dire, elle redoubla de pleurs. Iris referma les portes du placard sur elle, dans le vain espoir de se cacher.
Satani sourit en entrant dans la vaste chambre vide en apparence. Le bruit des sanglots d’Iris le dirigea vers le placard. Arrivé devant le meuble de bois, il s’accroupit et entrouvrit la porte. Découvrant la tête blonde de l’enfant, son sourire s’élargit.
- Eh bien, petite Iris, tu pensais que je ne te trouverais pas ? On ne joue pas à cache-cache, pourtant.
Iris releva brusquement la tête, sans pour autant lâcher son ourson ni arrêter de pleurer.
- V… Vous… - Bonjour. J’espère que tu ne vas pas aussi mal, d’habitude. Tuer des pleurnichardes n’a aucun intérêt. - J… Jean-Pierre… - Jean-Pierre, c’est le nom de ton ourson, je me trompe ? Si tu crois qu’il va te répondre, je pense que tu vas attendre longtemps, petite Iris. Il ne vit pas, tu sais ? - Jean-Pierre me répond ! Jean-Pierre répond avec ses yeux. Il est mon ami !
Souriant de la naïveté de l’enfant, Satani attrapa une patte de la peluche, et la tira vers lui, entrainant l’enfant à sa suite. Fermement agrippée à son ourson, Iris tomba en avant sur le sol froid de la chambre. Essuyant de nouvelles larmes, elle se releva lentement, et tira sur sa peluche comme si sa vie en dépendait.
- Lâchez Jean-Pierre. Vous n’avez pas le droit de me le prendre, c’est mon ami ! - Qu’est ce qui te fait croire que je fais attention aux règlements, Iris ? Je suis bien au dessus de tout cela.
Comme pour le lui prouver, il se leva, tenant toujours la peluche, et contraignit la petite blonde à la lâcher pour ne pas l’abîmer. L’enfant se mit à tendre les bras pour récupérer son bien, à moitié en larmes. Lui continuait de tenir « Jean-Pierre » au-delà de la portée de la petite blondinette.
- Tu ne peux rien pour ta peluche, Iris. Que peux-tu donc faire pour tes amies, si tu n’arrives même pas à défendre ce qui t’es cher ? Tu n’es rien. Rien. - Jean-Pierre ! Mon ami ! - Je ferais mieux de le garder, tu sais. Cela te donnerait peut-être une raison plus sérieuse de te battre. - …
La petite fille le regarda dans les yeux.
- Jean-Pierre n’a pas peur. Et moi non plus.
Il haussa les sourcils et lâcha l’ourson en peluche. Disparut.
- Tu n’es pas si petite que ça, alors, Iris.
Ouin... Veux pas qu'il crève... Chuis pas sûre que le nom du nounours soit Jean-Pierre... %) | |
| | | Gaito Fondateur
Messages : 1461 Date d'inscription : 22/05/2008 Age : 29 Localisation : Dans mon château pourquoi?
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Lun 20 Avr - 20:32 | |
| - Spoiler:
Acte 4 : Sakura
Sakura sentit longuement les fleurs de la devanture, puis acquiesça en souriant et s’exclama :
- Merci, madame. Vos fleurs ont l’air de sentir très bon, mais je suis un peu pressée aujourd’hui. Je reviendrais demain, je vous le promets. Vous me mettez ce bouquet de côté, s’il vous plait ? - Bien sûr, mademoiselle. Je vous attendrai.
Sakura sourit à la vieille qui tenait le commerce floral et reprit sa longue marche vers le théâtre impérial et le QG de la division des fleurs. La rue, animée, était aussi joyeuse que si elle ne risquait rien. Cela plaisait à Sakura, ce calme, cette détente, si loin de la pression que lui inspirait les Kobu, Satani et les autres démons.
- Alors, Ryusuke, attrape-moi donc ! - J’arrive, grand frère !
Deux enfants, de l’âge d’Iris à peu près, la bousculèrent. Sans se vexer, Sakura se retourna en souriant pour les regarder s’éloigner dans la foule, eux qui ressemblaient à deux petites ombres agiles. Les échos de leur rire se perdirent lentement dans la rue étroite.
- Bonjour, mademoiselle Sakura !
Un peu étonnée, la jeune fille aux cheveux sombres reconnut une petite fille à qui elle avait donné un peu d’argent quelques jours auparavant. L’enfant n’avait pas l’air tellement plus riche, mais ses yeux brillaient d’un éclat particulier.
- Bonjour, toi. J’espère que tu vas mieux depuis la dernière fois. Tu avais l’air affamée.
Un voile de tristesse passa dans les yeux de la petiote, mais elle sourit d’un air éclatant.
- Oka-san avait besoin de l’argent pour acheter un médicament. Je vous remercie pour votre gentillesse, mademoiselle Sakura. Oka-san va beaucoup mieux, maintenant. - Tu veux dire que tu n’as toujours pas mangé à ta faim, depuis l’autre fois ? - Euh… Ce n’est pas grave, mademoiselle Sakura. - Si, c’est grave ! Viens avec moi, je t’emmène quelque part où tu pourras manger.
Si elle ne tombait pas sur Sumire ou Yoneda, Sakura était sûre que tout le monde serait d’accord avec elle : l’enfant devait manger. Forte de cette résolution, elle voulut prendre la main de l’enfant. Seulement, celle-ci sembla tout d’un coup terrorisée et s’enfuit brusquement, laissant Sakura sur place sans explications.
- Eh bien, petite, qu’est ce que tu… - Bonjour, Sakura.
La jeune fille en resta paralysée. Cette voix, elle ne la connaissait que trop. Se relevant brusquement, elle fit face à Satani –qui, une fois de plus, avait choisi de se transformer en Yamasaki, – et se mit en position de combat, les sourcils froncés.
- Qu’est ce que vous voulez, Satani ? - Aurais-tu oublié la politesse ? Pourtant, la dernière fois, tu étais bien moins sûre de toi. - S’il est vrai que je vous ai traité avec un respect non feint la dernière fois, c’est que je vous prenais pour quelqu’un de respectable, un ami de mon père, ce que vous n’êtes pas. Je n’ai pas de raison d’être polie avec vous, Satani. Partez d’ici. Je ne veux pas me battre, surtout au milieu de tous ces gens. - Et si je t’y obligeais ?
Souriant, l’homme plongea son regard dans les yeux bleus de la jeune fille et continua, l’air de rien :
- Si, par exemple, je demandais à… Deux ou trois démons de venir détruire cette rue, que ferais-tu ? Tu serais bien obligée de te battre, très chère. Je tiens tout un pays en otage, tu ne le savais pas ? Je peux attaquer n’importe où, n’importe quand. Et tu serais obligée de te battre, de faire passer ton devoir avant la protection de la ville et de ses habitants. - Je le sais. Et je le ferais. Mais je vous trouve bien lâche de menacer mes supérieurs ainsi, Satani. Si vous êtes vraiment un homme, –ce dont je doute fort, – vous vous battriez en combat singulier avec le commandant Yoneda, sans pouvoirs ni autres artifices. - Seulement, je ne suis plus un homme, Sakura. De plus, il me semble que Yoneda n’accepterait pas ce combat. Il a peur de moi, et nous le savons tous les deux. - La peur existe, certes. Mais, sans elle, comment pourrait exister le courage ? Celui d’affronter ses peurs, d’affronter la mort, de vous affrontez vous-même. Vous n’avez pas eu ce courage, et regardez ce que vous êtes devenu !
Satani la fixa intensément, puis sourit de nouveau avant de disparaitre.
- Je suis Satani, l’homme le plus craint de tout le Japon. Tu es certes courageuse, Sakura, mais tu es faible. Oh oui, très faible.
Acte 5 : Ayamé
Ayamé soupira. Satani et ses démons étaient beaucoup trop présents à son goût, ces derniers temps. Elle se remémora les derniers évènements. Celui qu’elle persistait à appeler Yamasaki était allé torturer psychologiquement Iris, Sakura, Kourran, et, bien qu’elle continuât de nier, sans doute Sumire. Les quatre jeunes filles en étaient sorties démoralisées, en état de choc, incapables de combattre le moindre démon.
Errant dans les ruelles sombres de la Cité Impériale, Ayamé savait qu’il risquait de se montrer. Mais elle n’était pas assez bête pour penser que ce n’était qu’un risque. Il allait forcément se montrer devant elle. Ils le savaient tous les deux : Ils s’étaient aimés. Et, pour la jeune femme, on pouvait même dire qu’elle l’aimait toujours. Cela aussi, ils le savaient. C’était bien le problème.
Ayamé n’avait pas peur, elle ne craignait pas Yamasaki, non : Elle l’aimait, d’un amour désespérément profond. Et cela, malheureusement, lui faisait prendre des risques inconsidérés.
Comme celui de s’éloigner seule, ce soir là, dans le seul but de tenter une action désespérée.
Elle soupira, puis déclara de sa voix douce et posée, comme si elle le savait derrière elle :
- Tu peux te montrer, Yamasaki. Je ne suis pas non plus tout à fait abrutie, tu sais.
Il y eut un long, long, très long silence. Ayamé crut un instant s’être trompée. Mais, malheureusement, elle avait eu un bon pressentiment, et elle sentit la présence du jeune homme avant qu’il ne se montre totalement. Elle eut un sourire amer.
- Je n’ai jamais douté de toi, Ayamé. Même au temps de nos combats face aux Kuma, tu as toujours été très fine. - Mais je n’ai pas vu venir ton ambition, Yamasaki. Et je m’en voudrais toujours pour ça.
Il la regarda d’un air moqueur.
- La raison de nos combats… Le père de Sakura se battait pour Sakura. Et toi ? Pour qui te bats-tu ? - Et toi, hein ? Aurais-tu oublié pourquoi tu te battais ? - Tu sais très bien pour qui je me bats. J’ai simplement décidé d’ouvrir les yeux. Ni toi ni personne ne gagnera contre les démons. Seuls les vieux séniles comme Yoneda ou les jeunes fous comme ton capitaine et sa division des Fleurs qui peuvent y croire. Ils perdront. - Non, au contraire ! Je sais qu’ils parviendront à sauver nos villes et nos familles. Je leur fais confiance. - Sans doute. Mais te souviens-tu à qui tu obéis ? Le haut commandement, qui rassemble les pires pourris de la capitale ! Ils enverront Sakura et les autres à la mort sans le moindre état d’âme ! - Je sais que c’est en partie à cause d’eux que tu as failli mourir durant la bataille où le père de Sakura est mort. Cependant, ils agissent pour le bien du Japon. Je ne peux leur en vouloir.
Il y eut un silence.
- Tu mourras donc, comme les autres. Je vais devoir te quitter, le vieux Yoneda m’a défié hier… Il faut croire qu’il était plus pressé que les autres de mourir.
Le jeune homme aux longs cheveux d’argent eut un rictus sadique et amorça un mouvement pour s’éloigner d’Ayamé. Celle-ci eut deux réflexes totalement contradictoires : Elle saisit le bras de Yamasaki et sortit son pistolet, le braquant sur son ancien camarade. Yamasaki haussa les sourcils, et se retourna vers elle, tranquille, pour saisir le pistolet et le pointer contre son propre cœur.
- Eh bien, si cela peut mettre au clair les sentiments que tu as pour moi, Ayamé, n’hésites pas. Je n’attends que cela.
Et il lui offrit un sourire moqueur.
- Je… - Dépêche-toi donc, Ayamé. Je pourrais me dégager et te tuer, tu le sais, non ?
Ayamé baissa la tête.
- Eh bien, je pense que je vais te laisser, chère Ayamé. Pauvre de toi… Tu sais pour qui je me bats. Alors, que fais-tu encore dans les rangs de mes ennemis ?
Yamasaki la prit dans ses bras et lui glissa à l’oreille, comme une confidence :
- Tu sais bien que c’est pour toi que je me bats, Ayamé. Je te l’ai suffisamment dit, non ?
Et il disparut, tel un mauvais dessin que l’on efface. Ayamé se laissa glisser au sol, vidée. Un anneau doré tomba de sa poche et roula au sol, témoin des fiançailles de la jeune femme et de l’’un de ses anciens camarades.
- Je sais, Yamasaki-kun… Je sais… C’est bien le problème…
Acte 6 : Satani/Yamasaki
Un petit groupe de cinq personnes se tenait devant une tombe vierge de toute inscription, plantée juste devant les ruines d’un vieux palais d’où pointe le cinquième et dernier Tenfu Zeki. Un mémorial. En l’honneur de celui qui fut bien souvent considéré comme un démon atroce…
Ce fut Sumire qui se détourna la première, et partit d’un bon pas, laissant juste tomber une petite phrase :
- Il n’a eu que ce qu’il méritait, cet imbécile !
Iris regarda un long moment la tombe blanche, déposa son ourson dessus et dit :
- Jean-Pierre, je te confie Satani-san. Il a été très triste, il faut le consoler, d’accord ?
Sakura faillit éclater de rire. Iris, après avoir écouté les explications d’Ayamé au sujet de Satani, avait retrouvé sa naïveté et décidé que le grand-méchant-affreux-qui-avait-fait-peur-à-Iris était un grand traumatisé qu’avait jamais eu de peluche.
La petite blonde serra très fort son ourson dans ses bras, se détourna, et partit lentement rejoindre Sumire, laissant trois jeunes filles face à la tombe.
Kourran déposa doucement les plans qu’elle avait sauvegardé, annotés par Yamasaki et par elle-même.
- Je ne suis peut-être qu’une débutante, mais j’aurai vraiment aimé travailler avec vous, Yamasaki-san. Merci pour tout. Sans vous, rien n’aurait été possible.
Et ce fut son tour de s’éloigner lentement, paisiblement, tranquille. Prête à faire face de nouveau, s’il le fallait.
Sakura, elle, observait Ayamé. La jeune fille savait bien que, malgré les apparences, sa supérieure était très touchée par la mort de son ancien fiancé. Alors, sans un mot, elle partit rejoindre les autres. Yamasaki avait été un ami de son père. Sans doute, aussi, un modèle. Elle aurait aimé que tout se passe autrement.
Le groupe de la Division des Fleurs disparut aux yeux d’Ayamé. Quand elle ne put plus les voir, elle se retourna vers la tombe blanche.
- Yamasaki-san…
Elle sortit la bague dorée de sa poche, l’examina un long moment. Les caractères japonais, finement ciselés, lui sautaient au visage comme pour l’accabler :
« Ai Shiteru »
Oui, elle l’aimait. Oui, il l’avait aimé. Ce n’avait pas été qu’un rêve. Tout était encore possible. Et en attendant de le rejoindre… Le moins qu’elle pouvait faire était de vivre pour lui.
Elle se pencha et déposa doucement la bague entre les plans de Kourran et l’ourson d’Iris. Se relevant, elle sentit comme un courant d’air derrière elle, mais ne se retourna pas. Elle savait bien qui était là… Et qui disparaîtrait si elle se retournait.
- Yamasaki-kun… Merci.
Et, toujours sans regarder derrière elle, elle rejoint la Division de Fleurs et Yoneda, pour continuer sa vie. Seule. Seule ? Pas forcément. Oh, juste une ombre, un courant d’air froid… Yamasaki. Satani. Les deux. Ou bien… Juste celui qu’elle aime ?
Voilaaaa %) | |
| | | Hippo Gardien des Scellés // Admin 2
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Lun 20 Avr - 21:55 | |
| C'est kawaii comme touuuut %) * Faut que je me regarde un Sakura taisen un jour quand même * | |
| | | Gaito Fondateur
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Lun 20 Avr - 23:37 | |
| Merci^^ Nom : Pierre précieuse Auteur : Gakuto-Sara Disclaimer : Pas à moi bla bla bla… Fait qu’emprunter bla bla bla…Heureux ? Pairing : ItachiXHinata- Spoiler:
~~ Pierre Précieuse ~~ - Tu es encore faible, Hinata. - … Oui, père. - Hanabi est bien plus forte que toi. - … Oui, père. - Va t’entrainer. - … Oui, père. Hinata sortit du domaine Hyûga et partit vers la sombre forêt qui bordait Konoha. Son père la détestait, Hanabi la méprisait, Neji la regardait avec pitié et les autres l’ignoraient. Elle était consciente de sa faiblesse, mais n’y pouvait rien. Malgré un entrainement intensif, elle restait la plus faible de son équipe, et Hanabi la battait aisément. La jeune fille aux cheveux foncés soupira et s’enfonça davantage dans la forêt. Il fallait absolument qu’elle s’entraine et qu’elle devienne plus forte. Il le fallait. Sinon, son père la destituerait, les autres la rejetteraient, et Hanabi deviendrait l’héritière officielle. Elle activa son Byakugan et se concentra. Concentrant son chakra, elle détacha plusieurs bourgeons de l’arbre en face d’elle. Elle enchaîna par plusieurs coups de Jūken et de Jūho Sōshiken, et réussit aussi un Shugohakke Rokujūyon Shô. Soudain, son œil rencontra un autre pouvoir. Une autre puissance, proche d’elle… Elle n’eut que le réflexe de se baisser avant qu’un shuriken ne l’atteigne. Le projectile se ficha dans un arbre derrière elle. - Qu’est ce que… Relevant la tête, elle croisa des yeux. Noirs. Un homme, enveloppé du manteau facilement reconnaissable de l’Akatsuki, la fixait. - Genjutsu. La tête d’Hinata se mit à tourner. Incapable de rester debout, la jeune ninja tomba au sol, inanimée… ___________________________________________________________________________________ Hinata s’étira, s’habilla et toqua à la porte de son père. Celui-ci, occupé sans doute avec Tsunade, n’était pas présent. Elle soupira, finit de se coiffer et alla déjeuner. Alors qu’elle finissait, son père apparut dans l’embrasure de la porte. Hinata, l’apercevant, s’inclina et demanda, le plus poliment du monde : - Père, je désire aller m’entrainer. - Bien, Hinata. Neji ira avec toi. - Non, Père. Je souhaite m’entrainer seule. - … Très bien. Vas-y donc. - J’y vais, Père. La jeune fille aux cheveux d’encre bleue sortit encore une fois du domaine Hyûga et se dirigea vers la forêt. Seule, comme à son habitude, elle commença à s’entrainer jusqu’à ce qu’il arrive. - Bonjour, Itachi-san. - Bonjour, Hinata. Sans un mot de plus, il commença l’entrainement. Hinata en fut bien vite dépassée. Toutes ses techniques d’illusion étaient déviées, et l’utilisation du Byakugan entrainait souvent celle du Genjutsu du sommeil, dont usait facilement Itachi. Se rappelant le cadeau que Tenten lui avait offert peu de temps auparavant, Hinata lança une volée de kunaïs explosifs accompagnés d’un Jūho sōshiken. Et se retrouva allongée par terre, un kunaï sous la gorge. - Pas mal, Hinata. Mais tu es encore trop lente, et tes mouvements sont lisibles dans tes yeux. Rougissant d’une énième défaite, la jeune fille se retint de s’excuser. Elle savait que cela ne faisait que l’énerver, et qu’un Itachi-san énervé était la pire chose qui pouvait arriver à la jeune Hyûga. Le criminel de rang S se releva, et Hinata fit de même. - Tu es sûre que ton père n’est au courant ? Si il venait à ne serait-ce que soupçonner mes venues, tu es consciente que je devrais te tuer, j’espère ? - Oui, Itachi-san. J’ai fait attention. - Bien, Hinata. Je n’aimerai pas avoir l’impression d’avoir gâché ces heures passées avec toi. - Je ne vous décevrai pas, Itachi-san. - Merci, Hinata. ___________________________________________________________________________________ - A partir de maintenant, tu es et tu devras être capable de te défendre seule, Hinata. - Que voulez vous dire par « devras être capable », Itachi-san ? - Rien de plus que ce que j’ai dit, cela mis à part le fait que je suis envoyé en mission par l’Akatsuki. La jeune Hyûga eut un mouvement de recul en entendant le nom de la terrible organisation. Cela fit sourire Itachi, et le jeune homme s’assit sur une souche d’arbre. - Eh bien, Hinata, tu as oublié ? Je reste le terrible Uchiwa Itachi, criminel de rang S. - Je… Je sais, Itachi-san. - Dans ce cas, cela est réglé. Mon coéquipier et moi allons attaquer Konoha, je te conseille de rester en dehors de ça. - Ko… Konoha ? Itachi-san… Vous vou… Vous voulez Kyûbi, je me trompe ? - Non, en effet, c’est bien la cible que notre chef nous a assigné. J’ai d’ailleurs ouï dire que tu étais très proche de la personne en qui ce démon est scellé. Fais lui donc tes adieux. - Mais… Mais Naruto-kun est… Naruto-kun est mon ami ! Je ne peux pas l’a… L’abandonner ! - Dans ce cas, nous devrons nous affronter. Ce sera un bon moyen de me prouver que tu as progressé, non ? - Mais… Itachi-san… - Tu n’as pas le choix, Hinata. - Je… Je sais. Itachi la jaugea d’un regard froid, puis esquissa un rictus moqueur. Hinata, rougissant de sa propre naïveté, s’assit à côté d’Itachi. Il ramena ses jambes sous la large et solide branche. Elle baissa les yeux. La jeune ninja aurait dû s’en douter. Itachi était de l’Akatsuki, il était un dangereux ninja criminel, obéissant aux ordres de son supérieur. De plus, elle savait très bien que son entraineur recherchait le pouvoir. Elle le savait. - Genjutsu. - … ? Sans avoir le temps de comprendre pourquoi Itachi avait fait cela, Hinata s’écroula. ___________________________________________________________________________________ - Elle dort. - Quelle misérable… S’évanouir en plein entrainement, je n’aurais pas cru cela possible ! Hinata n’ouvrit pas les yeux. Elle avait trop honte. Honte de sa naïveté, qui l’avait conduite à oublier la technique préférée d’Itachi. Honte de sa faiblesse, qui la rendait si facile à haïr par son père et le reste de sa famille. Honte d’être elle-même, tout simplement. Depuis le fameux jour où l’ancien héritier des Uchiwa avait attaqué Hinata pour la première fois, l’héritière officielle des Hyûga savait que l’heure était au changement. Ce jour là, Itachi était en repérage aux alentours de Konoha. Il avait longtemps observé Hinata avant d’agir. Il avait décidé de l’entrainer, parce qu’il avait lui-même un peu honte de son ancienne rivale, lui avait-il dit. De plus, il ne souhaitait pas vaincre les ninjas de Konoha trop facilement. Hinata, honteuse, avait accepté l’aide du criminel. Comment faire autrement ? Le jeune détenteur du Sharigan l’aurait tuée si elle avait refusé. Alors elle avait accepté, et s’entrainait chaque semaine avec Itachi. Les autres jours, elle avait le devoir de pratiquer les coups appris et de tenter d’autres techniques. Elle ne devait pas seulement maîtriser ses aptitudes naturelles et les coups que son clan privilégiait, lui avait-il dit. Elle devait aussi avoir de bonnes bases dans tous les domaines. Ce qu’elle avait fait. Elle battit des paupières et se releva lentement, prête à subir les remontrances de son père. Sauf qu’apparemment, elle s’était rendormie en rêvant, et qu’Hiashi était parti voir Hanabi et Neji. Elle soupira. - Itachi-san… Merci. ___________________________________________________________________________________ Hinata, d’un pas lent, entra dans le grand cimetière. Les tombes, dressées récemment, étaient encore d’un blanc neuf. Elle avait longtemps hésité avant de venir à cet endroit. Si quelqu’un la voyait, il la dénoncerait. Et personne ne comprendrait. Naruto, le doux et gentil Naruto, tirerait une tête de cents pieds de long et la regarderait longuement, déçu. La déception de Naruto était toujours source de tristesse pour l’héritière des Hyûga. Sakura la frapperait et lui crierait dessus, jusqu’à ce que Sasuke l’arrête, saisisse Hinata au col et lui parle sur le ton froid qu’il affectait, la traitant de traîtresse, lui demandant pourquoi son frère, pourquoi Itachi et pas un autre. Et elle ne saurait que répondre. Et Neji, son brave cousin Neji, la rejetterait et la frapperait à mort. Elle ne pouvait lui infliger cela, à lui. Elle secoua la tête et continua sa marche jusqu’à la tombe qu’elle était venue voir. Uchiwa Itachi Ninja déserteur, criminel classe S Tué dans la Guerre de Kyûbi La Guerre de Kyûbi, autre nom des batailles sans merci menées par Pein, Konan et les autres membres de l’Akatsuki contre Tsunade et les autres ninjas de Konoha en l’espoir vain de récupérer le démon scellé dans Naruto. Après la tombe d’Itachi Uchiwa venaient celles de Sasori Akasuna, Deidara, Pein, Konan, Tobi, Kisame et Hidan. Les deux derniers membres de la redoutable association criminelle qu’était l’Akatsuki peu de temps auparavant étaient en fuite. L’Akatsuki avait perdu. Les ninjas de Konoha avaient eu la responsabilité des corps, car le combat s’était déroulé sur son terrain, mais répugnait à les installer dans le même cimetière que les leurs tombés au combat. Neji surtout, d’ailleurs. Tenten était morte contre Itachi. Neji avait failli se suicider. Non, Hinata ne pouvait se permettre de se faire prendre, où il en mourrait. Et ça, elle ne le voulait pas. Tsunade avait donc demandé à Kakashi et Kurenai, encore en vie, de l’aider à créer un autre lieu à l’écart du village. Ce lieu, immaculé, ne collait pas vraiment à l’image qu’Hinata se faisait des gens de l’Akatsuki. Quoique, qu’en savait-elle, après tout… - Itachi-san… Itachi. Un nom, un manque, un besoin. - Itachi-san… S’agenouillant, elle déposa les fleurs qu’elle avait cueillies sur les bords du chemin, et resta là, comme immobilisée. Tout d’un coup, elle se rendit compte que des perles salées coulaient sur ses joues. S’essuyant lentement les joues, elle sourit faiblement. - Itachi-san, merci pour tout. Et Hinata de se relever, et de partir lentement vers Konoha, Naruto, les Hyûga, la vie. ___________________________________________________________________________________ Un fantôme aux cheveux de jais sourit d’un air moqueur. - Quelle gourde, celle là, elle a pas changé… Un autre esprit, aux cheveux roux celui-là, sourit et frappa le haut de la tête de son camarade. - Tu dis ça, mais t’es bien content de pouvoir encore la voir, Itachi. Nee, Itachi-san ? - Tais-toi, imbécile d’Akasuna. Sasori, tu as le don de m’énerver. Au fait, tu ne voulais pas voir quelqu’un, toi aussi ? Une fille aux cheveux roses, amoureuse de mon cher petit frère, voyons… Sasori tenta de le faire taire, mais Itachi esquiva son coup. Son rictus s’élargit, et il termina : - Haru no Sakura ?
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| | | Hinata Sirène
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| Sujet: Re: Les malheurs de Gaito Mar 21 Avr - 16:32 | |
| HO MY GOD !!!! c'est trop ... exellent ! j'aime beaucoup beaucoup fort <3 morte de rire pour la fin ! le Itahina et Sasosaku vaincraaa | |
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