Sa faisait un moment que j'l'avais écrit ...

Testons Hinata !

1er facteur : Saï

- J'ai sauté les étapes. J'ai donc fait quelque chose d'irréfléchi.
- Hum ... oui, enfin, c'était juste sous l'emprise de l'alcool, et ce n'était même pas de ta faute.
- Alors ?
- Ecoute, Saï, la meilleure chose à faire, c'est juste d'aller t'excuser. Elle comprendra.
- Je vois. Aller m'excuser. Je n'y avais pas pensé. Et après, tout redeviendra normal.
- Et bien, si tu évites d'en reparler, oui.
- Eviter d'en reparler, compris. C'est tout ?
- Je crois ...
- Hum.

Saï s'éloigna de deux pas avant de se retourner, de se replacer face à Sakura et de s'incliner en disant merci. La jolie Kunoichi en resta muette. Le garçon s'éloigna à nouveau, pour de bon cette fois-ci.

Saï se précipite. Il a hâte d'aller voir la Hyuga. S'excuser, recommencer à la comprendre. Nan, attends, c'était pas ça.

Il retourne en arrière.

- Sakura-san !
- Oui, fait la belle Kunoichi en se retournant.
- C'est quoi déjà ?

Elle soupire, c'est la deuxième fois.

- S'excuser, ne plus en reparler. Okay ?
- Comp...
- Ah, vous parlez de ce baiser raté, fait Hanabi en arrivant dans le coin. Tu sais qu'Hinata n'est pas sorti de sa chambre depuis deux jours.
- Hey, deux jours !! Incroyable !!!! S'exclame Ayamé (fille du patron D'Ichiraku) en arrivant.
- Hey !!! Sérieux !!! Deux jours !!!
- Moi aussi je trouve ça étonnant !!! Pourtant je la connais !!!
- A peine que vous la connaissez !!! Vous ne faîtes que la croiser !!!
- Mais je sais à quoi elle ressemble au moins !!! Pas vous !!!
- Tu devrais, Saï-san, faire ça ... !!!
- Nan !!! Plutôt ... !!!

En moins de deux secondes, les commères du village se rassemblent, émettant chacune leur avis sur la question. Saï, intéressé par ce genre de mouvements, les écoute attentivement. Mais bientôt, il a mal aux oreilles. Il ne comprend plus rien du tout, et est totalement embrouillé.

Les femmes ninjas peuvent donc faire cet effet là. Il a tellement mal à la tête qu'il s'enfuit en courant et hurlant. C'est bizarre, mais ça la vraiment surpris, de leur sa part, de la part d'Hinata-san, de sa part.

Bizarrement, il arrive devant la porte de la maison de la Hyuga.

S'excuser, ne plus recommencer.

Okay.

2nd facteur : Gaara

- Gaara !

Assis en face de son bureau, le Kazekage leva la tête. La porte s'ouvrit brusquement, sa sœur entra en furie et plaqua ses poings sur le bureau, faisant voler quelques feuilles.

- C'est vrai ?!!
- Hum ? Interrogea-t-il.

Gaara se redressa sur son fauteuil, tranquille. Bien sûr, il avait déjà prévu cette conversation. Kankuro ne savait pas tenir sa langue, et il avait oublié de le menacer. Cependant, son regard prit une légère teinte interrogative. Qu'allait-t-elle encore sortir ?

- C'est vrai donc ! Tu as brisé l'innocence d'une jeune fille !

Gaara soupira. Voilà, c'était ce genre de commentaire. C'était bien la peine de se préparer mentalement à un affrontement. Sa sœur était imprévisible. Nouveau soupir.

Visiblement, elle attendait la réponse. Ses pieds tapaient le sol d'impatience et elle le regardait d'un air hautain. Gaara s'appuya sur son fauteuil puis déclara, après un instant d'hésitation.

- C'était un accident.
- Un accident ! Comment ce genre de chose peut être un accident ?!

A cette seconde précise, quand Gaara vit Kankuro entrer dans la pièce, il pensait qu'il lui serait d'un grand secours. Mais, le pire, c'est qu'il ne fit qu'enfoncer le clou.

- En fait, Temari, comme je m'apprêtais à te l'expliquer avant que tu ne fonces, Naruto a fait un croche-pied à son ami Kazekage.
- Et un Kazekage ne peut pas éviter un croche pied, hein ! Ce n'est pas sensé être un ninja de haut niveau, le plus fort du village.

Le Kazekage en question de maudit alors que son frère et sa sœur engageaient une grande discussion sur ce que pouvait ou pas un Kazekage. Gaara passa pour un imbécile pour plusieurs anecdotes. Puis à l'heure du dîner, les deux laissèrent simplement tomber. Le ninja de haut niveau lâcha le stylo avec lequel il jouait, et les regarda sortir de son bureau, parlant d'une faim de loup, et Gaara eut un léger sourire. Qu'il perdit bien quand même assez rapidement.

Le jeune homme, impassible se plaça devant la fenêtre, pensif.

- Ce baiser ... il a laissé des traces.

Et Gaara connaissait le seul moyen de les nettoyer ... Les combler.

3ème facteur : Itachi

Dès le début, Itachi l'avait mal senti. L'instinct féminin était très développé chez lui, et il savait que quelque chose de mauvais allait se produire.

Il l'a trouvait vraiment stupide. S'enfermer dans une chambre close juste à cause de ça. Mais il ressentait une colère monstrueuse lorsqu'il la voyait ouvrir la porte à porte à Kisame, son coéquipier, pour bavarder, rire avec lui.

Parce qu'elle l'évitait, cela le gênait.

Il avait envie d'aller défoncer sa porte. De la démolir, de prendre la jeune Hyuga et de lui hurler des imbécillités.

Des je t'aime.

Il n'avait jamais vraiment ressenti ça. Le fait de se sentir lié, accroché à quelqu'un. Par un seul baiser, enfin.

Alors, pourquoi ne pas le faire ?

Tout simplement, à cause de cette foutue dignité des Uchiwa.

Bon, était-il vraiment un Uchiwa, après avoir décimé la presque totalité de son clan ?

Réponse, évidemment, sinon il aurait changé de nom. Stupide.

- Alors, tu ne vas pas lui dire ? Interroge Kisame.

Comme chaque soir, il répond en grognant.

C'était un baiser raté, après tout.

- Je pense que ce serait bien, fait Kisame en s'allongeant, un vrai baiser, une vraie relation.

Le requin lit-il dans ses pensées ? Soudainement, s'excuser devient un besoin. Non, pas s'excuser, se réconcilier, quitte à commencer à s'insulter.

Devenir plus que des ennemis. La jeune fille a déjà prouvé qu'elle était alitée au syndrome de Stockholm.

Alors, pourquoi pas ?


4ème facteur : Karin

Ça faisait à peine une heure, en fait.

Une heure seulement.

La sensation de manque lui revient.

Ses lèvres en réclamaient.

Pourquoi ?

Karin jeta un regard agacé à Juugo, son coéquipier, assis tout seul dans son coin. Elle le méprisait vraiment, toujours à murmurer "un homme, non une femme" comme un bébé.

En réalité, dut-elle vérifier, elle ne le méprisait pas. Non seulement parce que c'était de sa faute à elle s'il était devenu comme ça, mais surtout parce qu'elle venait de comprendre le vrai sens de ses paroles.

Un homme.

Une femme.

Evidemment, Juugo ne pensait qu'à tuer. Qu'aurait-il voulu d'autre, en tant que machine meurtrière. Karin, elle, voulait autre chose. La différence était telle que la pression la força à sortir marcher dehors.

Sasuke.

Ou Hinata.

Les deux se ressemblaient tellement, elle comprenait que maintenant qu'elle ait réalisé que le beau brun ne serait jamais à elle, elle craque pour son semblable féminin.

Mais pour elle, c'était vraiment étrange. Craquer pour une fille. Devenir accro à cette même fille, après un seul baiser.

Ça c'était passé pendant cette soirée. Karin, fière d'elle, au bras de son Sasuke-kun, se pavanait dans la salle. Puis l'Uchiwa s'était trouvé une excuse pour la quitter. Suigetsu étouffait de rire, alors elle avait entamé un combat contre lui. Bien sûr, l'affrontement s'était déroulé dehors. Mais avec tant de bruit qu'une foule s'était précipité sur eux.

Quelle idiotie de se battre contre quelqu'un qui maîtrisait l'eau. Quelle idiotie de glisser sur le carrelage mouillé. Et surtout, quelle idiotie de tomber sur une petit Hyuga timide. Karin avait senti les lèvres brûlantes de la jeune fille collée aux siennes.

Elle avait eu du mal à réagir immédiatement. Elle s'était donc relevé d'un bond, avait lancé un regard menaçant à la pauvre fille pétrifié, et était sorti de la salle d'un pas rapide et énervé.

Et maintenant, ses lèvres en réclamaient encore. Elle allait les combler, peu importait les conséquences !

5ème facteur : Deidara

Tomber de son propre oiseaux qu'il avait lui-même crée ! Non mais quel imbécile ! Se faire sauver en beauté par un Hyuga, non mais quel nul ! S'évanouir, tombant les lèvres sur celle de son héroïne, il fallait bien le faire !

En perdre son cynisme, encore pire !

Se faire psychanalyser par l'Hokage de Konoha, ça, c'était l'horreur.

- Et vous dîtes que vous n'avez rien ressenti après ce baiser.
- Merci, docteur Freud. Je l'ai déjà dit.
- Vraiment rien.
- Oui.
- Rien du tout ?
- Oui.
- Du tout ?
- Oui.
- Nothing ?
- Oui.
- Sûr ?
- Absolument.
- Certain ?
- Parfaitement.
- Sûr et certain ?
- Vous vous foutez de moi ?
- Vous ne la trouvez pas mignonne ?
- Ce n'est pas la question.
- Je ne suis pas sûr, répondez !
- Bien sûr qu'elle l'est, cependant ...
- ça doit compter, peut-être êtes vous amoureux !
- Ah ?
- Vous en êtes à demander conseil à l'ennemi, alors même sûrement.
- Que dois-je faire, docteur ?
- Lui déclarer votre flamme.
- Aussi simple ?
- Aussi simple.
- Prix de consultation.
- Voici la facture.
- Merci.

Le blond part en marchant. Puis il jette un coup d'œil au papier. Il se retourne, le regard tueur.

- Trois millions de Yens !

Tsunade envoie son poing contre le mur qui tremble et se détruit.

- Quelque chose à redire ?
- Je peux payer en liquide ?

6ème facteur : Neji

- Ahahahhahahah !!!
- Hum Hum.
- Ahahahahahaha !!!
- Hum Hum.
- Ahahaahahaha !!!
- Hum Hum !
- Ahahahahahahaha !!!
- HUM HUM !
- Hein ? Ah oui, désolé.

Tenten et Lee se relevèrent du sol sur lequel ils étaient allongés, pétés de rire. Neji leur jeta un regard noir.

- Mais ... c'était si drôle ! Que tu tombes ... de cette façon en plus ! S'amusa la jeune fille.

Le lutin vert approuva à son tour. Les deux coéquipiers échangèrent un regard amusé.

Pour Neji, la situation était bien moins drôle. A des égards, il se sentait nerveux. Inquiet de comment réagirait sa cousine. Sa belle, sa magnifique et douce cousine Hinata. Il n'avait pas revu la jeune fille timide depuis l'incident, qui ne semblait pas aussi impatiente de le revoir. Il était parti toquer plusieurs fois à la porte de sa chambre, sans en recevoir la moindre réponse. Hanabi lui avait confié qu'Hinata était malade. Mais Neji n'avait rien pu soutirer d'autre à la jeune Hyuga et il devait se contenter d'être certain qu'elle soit en vie ... et un souvenir qui lui brûlait encore les lèvres.

Un baiser. Bon, pas un baiser... limite un bisou. Un imprévu. Il évitait à peine la tape que Gaï-senseï lui avait faite sur l'épaule, qu'il évitait aussi Lee qui faisait la même chose de l'autre côté. Tenten avait, à ce moment là et s'en faire exprès, renversé son jus de fruit. Son pied avait imprudemment glissé, et il était tombé droit sur sa cousine.

Quelle meilleure façon de fêter les cinq années de service de Godaime que de finir la fête sur un baiser. Humiliée devant tous, la pauvre, la gentille, la très douce Hinata s'était enfuie, son teint affreusement rouge. Lui, Neji, était resté quelques instant à fixer les autres, qui oscillaient entre le rire et le fou rire, avant de s'enfuir également. Enfin, s'enfuir, avec toute la dignité d'un Hyuga, il était en fait simplement sorti de la salle en marchant, comme s'il ne s'était absolument rien passé.

Et ça aurait été tellement mieux. Hinata ne l'ignorerait pas comme maintenant. Il s'occuperait de son entraînement. Il la martyriserait, parce qu'il ne savait pas lui exprimer ses sentiments, mais elle le saurait et en resterait simple, heureuse. Elle sourirait, franchement, parce qu'elle serait contente d'elle. Il serait fière d'elle aussi, et finirait par lui dire un compliment. Et ils se quitteraient sur une note faste. Ça aurait été tellement mieux.

Il fallait qu'il lui parle, trouve le moyen de s'excuser.

De développer une nouvelle relation ?

7ème facteur : Shino

Silence.




Aucun bruit.


Toujours rien.

Même les oiseaux se taisent.



Personne n'ose parler.




A moins que ...

- Hum, Hum.

Shino releva la tête.

Le regard fier d'Ino lui faisait face.

- Va lui parler.

Shino rebaissa la tête. Il aperçut un vers de terre sur le sol.

Lorsqu'on est gêné, on se fie aux choses les plus futiles, les qualifiants soudain d'intéressant. L'être humain est de ce genre. Shino aussi.

Il ne parlera pas.

Il n'ira pas s'excuser.

Pour quelle raison le ferait-il ?

Aucune, alors ...

Il se taira.

Il souffrira jusqu'à ce que ça passe.

Il connaît bien ça, ça marche aussi avec les insectes.

Mais Ino s'y connaît encore plus avec les clients qui viennent acheter des fleurs. Souvent des roses, pour leurs amoureux.

Alors elle rouspète. Pendant un quart d'heure, Shino ne lui prête pas la moindre attention. Ce n'est pas de sa faute s'il est tombé sur la jeune fille, non ? Pourquoi s'excuser alors ?

Les femelles, même chez les insectes, sont toujours compliquées. Un instant, l'idée cynique de fondé un club avec Shikamaru lui parvint. Mais elle passe vite lorsqu'il se rappelle qu'il n'a aucun humour.

Mais soudain la phrase d'Ino le fait sortir de sa torpeur.

- Si elle sort avec quelqu'un d'autre, tu le supporteras ?

S'excuser est peut-être finalement une bonne idée. Parce qu'il ne veut pas qu'elle soit à quelqu'un d'autre, alors que c'est lui, uniquement lui, qui la soutient depuis le début. Avec Kiba et Akamaru aussi, mais maintenant qu'il y pense, lui, Shino Aburame, est toujours silencieux.

Alors, il pense qu'il est temps de faire preuve de ses sincères sentiments envers elle.

Conclusion : Hinata réagit toujours de la même façon. Et ça n'empêche pas les garçons (et filles) d'être dingues d'elle.

Eternelle


Cela allait faire trois mois. Trois mois de son absence, de son sourire, de sa chaleur. Trois mois c'est long. Et pourtant, elle savait qu'elle manquait aux autres. Mais elle s'en foutait.
Après tout, la grande Nana Ôsaki était surtout connu pour son égoïsme, non ?
Non. Souvent, il lui arrivait de penser qu'elle n'aurait jamais du suivre Ren à Tokyo. Elle n'aurait jamais certes était connue, jamais elle n'aurait rencontré Hachi, cette dernière n'aurait jamais pu connaitre le bonheur avec Takumi, mais après tout, elle s'en foutait.
Elle le voyait partout.
Il la hantait.
Un prénom, un seul. Ren.

Elle l'aimait. Comme une folle. Et il l'avait laissée, à cause de ses putains de Search, de sa putain de drogue. De sa putain de Reira. Bien sur, elle savait qu'il n'y avait rien entre ces deux là. Jamais, au grand jamais. Ils devaient se marier.

Et il est mort, la veille de l'anniversaire de sa fiancée, sa deuxième drogue.

Ironique, non ?
C’est vrai.

Les spécialistes avaient retrouvé le cadeau de Ren pour Nana.
Sa bague de fiançailles.
Une larme roula sur la joue de la jeune chanteuse.

Elle était une fois de plus devant la mer de sa ville natale. Ôsaka. Elle avait envie de mourir. Tout le monde était à sa recherche. A chaque fois qu'elle pensait à Hachikô, seule, avec Satsuki, elle culpabilisait. Elle n'aurait jamais du les laisser seuls.
Et pourtant ...
Elle était en manque.
Il lui arrivait d'avoir des crises de démence, on ne la regardait plus comme avant. Certaines fois, elle chantait dans les bars, se laissait aller, pleurait comme une folle. Mais elle n'allait pas bien loin. Elle le voyait, il la regardait chanter, son sourire chaleureux sur les lèvres. Et elle courait vers lui, on la regardait bizarrement, puis quand elle arrivait près de lui, il n'était plus là.

Elle buvait. Beaucoup trop. Alors on la ramenait dans sa chambre et peut-être qu'on la violait.
Elle ne s'en souvenait plus.
Et elle s'en moquait bien, pour tout dire.
S’il n'était plus, alors elle n'était plus. C'était injuste. Pourquoi l'avait-il abandonnée ? Pourquoi ?
Elle n'en savait rien, mais au fond d'elle, dans une partie de son cerveau embué par l'alcool, elle se disait que c'était de sa faute.

D'ailleurs, c'était de sa faute. Bien qu'elle ne veuille pas l'admettre.

Elle manquait d'air. Une nouvelle crise. Mais cette fois, elle ne l'emportera pas. Elle mourrait bien avant. Elle se leva, sa décision bien en tête.

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Elle courait, le cœur en miettes. Elle courait à perdre haleine. Sa allait être trop tard. Elle allait mourir.

Tchotto matte Nana ! TCHOTTO MATTE !!!

Elle s'étala par terre, son genou saignait, elle pleurait mais ...
Elle s'en foutait.
Sa meilleure amie allait sauter. Elle allait mourir.

Tchotto matte Nana ! TCHOTTO MATTE !!!

Le cœur en miettes, elle regarda la silhouette fine de son amie.
Takumi la soutenait, le cœur brisé lui aussi.

Jamais Nana Komatsu, dite Hachikô, n'avait était aussi triste.
Jamais.

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- Nana, attends !

Ladite Nana se retourna, surprise et peinée.
Elle n'avait que faire des verbiages de ses amis, tous présents pourtant. Même Myû s’était donné la peine de venir.

- On t'aidera à remonter la pente, je te le promets. S'il te plait Nana, reviens !

Elle se retourna. Des sourires s'étalèrent sur les visages de ses proches.

Un sourire, le dernier.

-" Good Bye, Hachikô-san "

Elle tomba en arrière, en entendant les cris plaintifs de ses proches, leurs larmes, leur désespoir.

Cela n'avait plus d'importance. Son homme l'attendait.




Attend moi, Ren.